Sens dessus dessous

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Voici un vieil article dans les brouillons du blog depuis cet été, je n’ai jamais rédigé le texte qui allait avec les photos, mais le titre est d’époque 😉

Plutôt que de le supprimer, le voici tel quel…

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(Sur celle là, je pense qu’Albert boudait, une de ses grandes spécialité il ya quelques mois…)

Bisous !

Les p’tits sablés de Noël

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Alice : Mais où est le dernier petit bout de pâte ?
Albert : Scrounch scrounch.
Basile : ‘Core. Pâte.

Les sablés (au thé de Noël) : meilleurs crus que cuits.

Et sinon, la photo du lundi :

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(Ils ont vite repris du poil de la bête : c’est photo de classe à l’école aujourd’hui, et Albert était tout excité.)

Plus que deux lundis matins avant les vacances !

L’enfant qui ne faisait pas la sieste

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Aujourd’hui samedi, Albert n’a pas voulu faire de sieste. Aie aie aie : la sieste les weekends, c’est aussi important pour les doudous (un repos nécessaire) que pour les grands (un repos indispensable). Mais bref, j’en ai profité pour faire de petites activités manuelles avec lui, qu’on ne fait jamais d’habitude du fait de la présence un peu trop enthousiaste et désordonnée de Basile.

Et Albert était ravi, notamment en réalisant ce petit hérisson en carton et pince à linge (parfait pour exercer la motricité fine, dixit le cahier d’activités) 😉

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On l’a montré à Papa qui mettait au four des buns (soirée hamburger tonight).

C’est-y pas beau ?

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Ensuite Albert est allé faire des courses de bricolage avec Olivier.

Et maintenant, il regarde « YouTube ».

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On serait tenté de le coucher tôt ce soir, mais ça dépendra de la forme de Basile qui dort encore, à 17h23… Oups.

Mon canard ya ya

Basile adore manger du dentifrice à la fraise se laver les dents. Il a le lavage de dent convivial : il apprécie particulièrement quand on le fait en même temps que lui…

Basile ne dit pas « canard ». Il dit « canard ya ya ». En référence à la chanson « Dans la ferme à Mathurin (hiya hiya ho) », où il y a « des centaines de canards (hiya hiya ho) ».

Basile parle, sans peur et sans reproche. Il plonge sans bouée dans le grand bain du langage, il répète tout ce qu’on dit, il ose, il dit ce qu’il veut, il veut ce qu’il dit. C’est approximatif mais on finit toujours par comprendre. Et du coup…

… Basile a réponse à tout. Si on lui demande « quel est cet animal ? », par exemple, il va répondre en fonction de ce qu’il connait. C’est souvent un cochon, d’ailleurs. La pieuvre du bain, qui a une grosse bouche en rond : cochon. Le tricératops rose de son puzzle : cochon. Le hamster : lapin. L’élan, dans le livre sur la forêt : vache.

Basile imite très bien les bruits des animaux familiers : cochon (son préféré), chat, chien, vache, cheval, poule…

Basile adore les oiseaux. Et les avions.

Basile appelle souvent les femmes « maman » et les hommes « papa ».

Basile ne peut pas se faire lire une histoire sans tout commenter (c’est à dire désigner sur les images toutes les choses qu’il connaît). C’est mignon mais fatiguant.

Basile a son mot à dire sur les berceuses du soir. Il réclame des chansons, en refuse d’autres (dans ce cas il râle et met sa main sur ma bouche jusqu’à ce que j’arrête de chanter la-dite chanson). Avec Albert on essaie de deviner la chanson qu’il demande. Hier il voulait « bergère ». Mais pas n’importe laquelle : pas la bergère qui gardait ses moutons (et ron et ron petit patapon), mais la bergère « pleut » (il pleut il pleut bergère). Albert est vraiment adorable parce qu’il accepte toutes les lubies chansonesques de son frère, à l’heure du coucher.

Basile adore « dessiner », mais il veut surtout qu’on dessine avec/pour lui. Quand c’est moi il veut toujours la même chose : un escargot.

Basile adore les voitures bleues.

Basile chante « L’as-tu vu, l’as-tu vu, le petit bonhomme au chapeau pointu… ». Ça donne « L’as-tu vu, l’as-tu vu… homme… ‘apeau… pointuuuu ». Albert en fait une imitation très fidèle.

Basile préfère manger tout seul, et il s’en met partout. Il aime le chocolat, les kiwis trop mûrs, les pâtes. Il n’aime pas les carottes, la soupe et les nouveautés.

Basile n’aime pas qu’on le change, qu’on l’habille. Il se débat, mais si on tient le coup, il finit par mettre son pouce dans la bouche et se désintéresser de l’action en cours. Ça marche aussi pour le siège auto, et pour pas mal de chose en fait (sauf les repas : là, il ne lâche jamais rien).

Basile dort sur le ventre, en suçant son pouce, il n’a pas vraiment de doudou mais une peluche préférée (« la poule », anciennement « coco ») et d’autres peluches tout autour de lui auxquelles il faut faire des bisous avant de dormir.

Bisous !

Main dans la main

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Voilà quelques soirs où, quand on rentre à la maison (de nuit, donc), Albert demande à ce que je le prenne par la main. En cause, une étoile qui lui fait peur, parce qu’elle fait du bruit et qu’elle n’a pas de bouche (??). En général le soir, en sortant de la voiture, je suis un tout petit peu peu chargée : mon sac, le sac d’école d’Albert, le sac de nounou de Basile, les courses ou encore le panier de chemises repassées, un ou deux objets à remonter, etc. Étant moi-même un peu réticente à ressortir dans le noir (j’aime pas ça et en plus on vient de démarrer Stranger Things, voilà voilà), je prend les sacs d’un côté, Albert de l’autre et demande à ce dernier de prendre Basile par son autre main.

Comme ça on ne forme qu’un, Basile, Albert, moi, les courses, les chemises, les sacs, de la voiture à la maison, tel un petit vol d’oies sauvages pas très rapide (nos ailes de géant nous empêchent de marcher).

Hier je me faisais la réflexion qu’Albert et Basile n’ont jamais appris à se tenir par la main… et pourtant ils font ça très bien ! Grâce à ce stratagème Basile arrive à monter les escaliers du jardin debout, équilibré par son frère 🙂

Ce matin je leur ai demandé de se tenir par la main pour aller à la voiture, ils étaient tellement contents qu’ils en ont fait deux fois le tour, main dans la main 🙂

Bisous !