Archives de l’auteur : Alice Migeot

Dimanche, nous avons fait, pour la deuxième année consécutive, une sortie mycologique en forêt de Retz. Le principe est simple, on s’éparpille pendant deux heures dans la forêt, on ramasse tous les champignons qu’on trouve et à la fin, on étale tout sur une table, et des gens très savants expliquent tout plein de choses sur les différentes sortes de champignons. On en a trouvé moins que l’an dernier, et quasiment aucun comestible (on sait reconnaître trois ou quatre sortes de bons champignons, dont les bolets, mais il paraît que ce n’est pas une année à bolets…) (un monsieur avait trouvé des tonnes de trompettes de la mort, mais il semble qu’il faille ramper sous les ronces pour les dénicher et elles ressemblent à des feuilles en état avancé de décomposition, donc la confusion est facile avec… les feuilles en état avancé de décomposition).

Ah et aussi, nous avons été au forum des facteurs d’arc où nous nous sommes initiés au tir préhistorique (fronde, sagaie, pieu…). Pendant qu’Olivier et Albert affinaient leur technique de lancer de sagaie, Basile, Diane et moi avons papoté avec la compagne du spécialiste de lancer préhistorique. Il s’avère que ce sont deux archéologues belges. De son côté, elle reproduit des bijoux celtes et travaille la laine feutrée. Diane a adoré !

Voilà voilà, sinon, Basile présente demain un exposé sur le calmar géant à l’école. Ça fait trois semaines qu’on vit calmar géant, qu’on lit calmar géant, qu’on dessine calmar géant (saviez-vous que le calmar géant a le plus grand œil de tout le règne animal ?).

Et sinon, Basile encore, qui révise ses tables de multiplication…

Aventure fascinante de la journée, entre la danse de Diane, le saxophone de Basile, les devoirs, les courses et même un ramassage de châtaignes avant le tir à l’arc, on a réussi à aller laver la voiture (qui supporte mal ce temps pluvieux et la traversée des lacs de boue sur les petites routes). Albert a été fantastique : il ne s’est pas contenté de la partie rigolote et hautement satisfaisante qui consiste à laver la boue au karscher. Il a aussi aspiré tout l’intérieur ! Une vraie BA. Diane a joué un peu au karscher et a bien aidé pour désencombrer l’intérieur… Mais très vite, elle s’est posée dans le coffre avec un livre.

Et ce soir, Diane a fait avec moi le gâteau d’anniversaire d’Olivier qui passe une nouvelle année demain demain (mais quel gâteau ? Indice, c’est blanc, calorique, new-yorkais, et c’est meilleur le lendemain).

Sinon, nous sommes bien contents de l’arrivée prochaine des vacances car ce début d’année scolaire a été assez intense… Au programme des semaines à venir : les enfants iront chez Dadie et Grand-Père avec les cousins durant la première semaine, puis on aura un ou deux jours tous ensemble à la maison avant de filer aux Mougères (où on espère bien que ce sera une année à cèpes).

Donc donc, nous ne vîmes pas de phoques (ou peu) (juste des petites têtes nageant dans le courant), mais nous assistâmes, depuis la plage de galets du Hourdel, à un sauvetage de touristes coincés dans la baie à marée montante (rapide comme un cheval au galop, comme chacun sait), par un grand kayak de mer. Ce qui a généré chez Diane une certaine frousse de la marée (y compris le dimanche sur la plage de Fort Mahon, où elle n’a pas voulu approcher de la mer qui montait à la vitesse d’un bulot au galop).

Sinon, ce fut une joyeuse suite et fin de séjour en baie de Somme, avec un déjeuner au restaurant à Saint-Valéry (moules-frites pour Olivier, Albert et Diane, fish and chips pour Basile et moi), une journée plage, châteaux de sable, pique-nique et coups de soleil au Crotoy, suivi d’un dîner au restaurant face au couchant (« la seule plage du Nord exposée au Sud », dit la brochure), deux tentatives d’apercevoir les aurores boréales, dont l’une a été semi-couronnée de succès pour Olivier, dans la nuit de vendredi à samedi (lui n’a pas vu l’aurore, mais son appareil photo, si) (pour le coup, c’était quand-même ballot d’être dans la seule station balnéaire du Nord exposée au Sud), une séance de char à voile sur la plage de Fort Mahon qui a tourné court (faute de vent), et une nouvelle séance plage, châteaux de sable, pique-nique et coups de soleil à Fort Mahon avant de rendre notre location et de s’en retourner, rougis et ensablés, à notre maison de nous.

Bilan et perspectives :

• beaucoup trop de monde en Baie de Somme en ce week-end de l’Ascension qui est « un des pires de l’année » (dixit les commerçants, restaurateurs et guides touristiques, un poil ingrats),
• une météo incroyable qui n’a pas dû décourager les-dits touristes, mais c’était si doux,
• il faut revenir en Automne paraît-il,
• on va attendre que Diane soit assez grande pour faire la « traversée de la baie » (déconseillé aux petits machins de moins de 7 ans),
• on va apprendre à cuisiner les moules parce qu’Albert est si heureux d’en manger qu’il est dommage de se limiter aux restaurants de bord de mer…

Bisous bisous et à bientôt !

Tadam, un bisou de la baie de Somme où nous passons ce long viaduc de l’armistiscension.

Pour ces deux premiers jours, un peu de plage, de l’escalade, de la taille de silex, une balade dans Le Crotoy, et le chemin de fer de la Baie de Somme !

Le beau temps est là et tout le monde est plutôt ravi, y compris la petite eclopée, Diane, tombée à vélo aux Mougères il ya dix jours (encore dix jours d’attelle)…

Demain, on va voir les phoques !