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Juin et des poussières

C’est l’été, il fait beau et chaud (contrepèterie belge), enfin !

En parlant de Belgique, les enfants sont actuellement chez Véro et Mika, à Jalhay, depuis une semaine ! TOUS LES TROIS. Un beau séjour avec les cousins. C’est une semaine calme pour nous, même s’ils nous manquent mais nous allons les chercher demain 🙂

Sur ce, quelques photos prises en juin et juillet et soigneusement sélectionnées !!

Olivier a initié les garçons au jeu vidéo Minecraft. Gros gros succès, tous leurs copains y jouent…

Le 8 juin, c’était le tir à l’oiseau ! Très jolie tradition des compagnies de tir à l’arc : on place un oiseau à une certaine distance, et les archers tirent chacun à leur tour, le premier qui « blesse » et fait tomber l’oiseau est désigné « Roi de la compagnie » (pour les grands qui tirent à 50 mètres), « Roitelet » (pour ceux qui tirent à 30 mètres) ou « Espoir » (pour les enfants qui tirent à 15 mètres) ! Cette année a été également fait un quatrième oiseau (« Vaillant ») destiné aux adultes débutants.

Le gagnant emporte son oiseau, son écharpe et doit décorer celui de l’année suivante !

On commence par aller s’incliner devant les oiseaux, avec le drapeau de la compagnie, qui date de 1750 (la compagnie en tout cas, le drapeau, je ne sais).

Albert est « Espoir » de la compagnie, ouiiii !

Le lendemain, Isabelle, Patrick, Hélène, Anthony et Louise sont venus marcher avec nous à l’occasion du Run and Bike d’Ivors !

En somme, ce fut n très beau week-end où l’on ne s’est pas ennuyés…

Et puis le 9 juin au soir, boum dissolution, horreur terreur malheur (je suis personnellement passée par toutes les étapes du deuil, déni, négociation, colère, dépression, acceptation… Le deuil de quoi, par contre ? Aucune idée !).

En juin, Basile a aussi fait un concert avec son groupe d’initiation musicale ! L’an prochain, il continue la musique et a choisi de jouer du saxophone (dommage, je trouve que le cor d’harmonie lui donne une bonne bouille !)

Et puis des fleurs de juin, chez nous… C’est joli les fleurs…

Et un Basilou joli aussi.

En juin, on a eu la visite d’Adeline et Solveig yiiiii ! Ci-dessous pleins de photos prises par Adeline.

C’était trop chouette, merci Adeline et Sol d’être venues nous voir, revenez vite !!

Trois jolis enfants.

Bonne fête Papa !!

Cette année, l’école a organisé une kermesse. Avec un spectacle des enfants. Et Diane (au milieu) en représentante du Brésil (ils faisaient un tour du monde).

On a trouvé un hérisson dans le jardin (avec toutes ces limaces, ça doit être la fête pour lui…)

Basile s’est initié au tir à l’arc ! Il piaffe, mais il ne pourra démarrer officiellement qu’en milieu d’année prochaine (il faut avoir 9 ans).

Une petite bande de mignons.

Les 70 ans de mariage de Paulette et Gérard, chez Benjamin et Nanou !

La plus belle des petites souris, lors d’un après-midi « potager » !

Et deux zigotos en pleine attaque de pistolets à eau.

On ne connaît jamais vraiment la personne qu’on a épousé. moi, cette année, j’ai découvert qu’Olivier a un vrai talent de lanceur de boomerang ! Il s’est initié à l’adolescence avec Pierre. Ils fabriquent les boomerang, les décorent, les lancent… Donc Olivier nous a initié. Albert se débrouille très très bien. Basile à peu près, Diane selon les moments. Et moi je suis très nulle… Mais c’est une activité plutôt sympa pour les soirées d’été !

La petite troupe se rendant de bon matin à l’arrêt de car, pour l’école !

Et puis Yooooouuuu ce furent les vacances. On a vu les cousins et fait des pique-niques dans le jardin.

On a accueilli Eléonore pour le week-end, pique-niqué aux ruines gallo-romaines de Champlieu, glané du blé et fait de la farine !

On a fait un peu les foins.

Et ce fut l’anniversaire d’Albert, 10 ans ! Pleins de cousins à la maison !

Et un petit resto-bowling en famille !

A 10 ans, on peut monter à l’avant de la voiture (grosse étape de vie).

Encore du boomerang…

Et puis on s’est donc rendus en Belgique, pour déposer les enfants. Lorsque on est venus les rechercher, on a fêté l’anniversaire de Lucie !

On a également fait une mémorable balade en vélo, qui nous a rappelé que les environs de Jalhay sont tout de même drôlement (drôlement) vallonnés.

Et voilà pour cette première partie d’été, ensuite, Mougères et puis pouf, soudain, ce sera la rentrée… Suite au prochain numéro.

Un dinosaure rose

« Moi un disonaure rose, non pas un disonaure un di…so…naure rose… Nooooon ! Un di…no…saure rose. Baside un dinosaure jaune. A’bert un dinosaure bleu. »

Petites nouvelles du front. Ce mois-ci, Albert et Basile découvrent le « périscolaire » : c’est un accueil avant et après l’école, qui démarre le matin dès 7h et dure le soir jusqu’à 19h. Albert et Basile iront l’année prochaine tous les jours (juste le soir, sauf exceptions), et en cette fin d’année, nous les y mettons de temps en temps.

Mardi à 18h30, je les ai trouvés plutôt contents de leur expérience 🙂

Ils jouent à des jeux, font des activités manuelles « top secrètes » (on est en mai les enfants, j’ai ma petite idée…) et se voient offrir des bonbons sur une base régulière. Ils ne font pas les devoirs par contre, c’est bien dommage…! On verra comment on s’organise l’année prochaine, mais je devrai peut être essayer de rentrer plus tôt le soir 🙂

Sinon, on fait des balades…

Olivier a fait l’acquisition d’un drone…

Pendant ce temps là, les enfants accomplissent des tâches ménagères.

Et sinon, le jardin pousse, vu qu’il pleut enfin, et les petites mésanges qui squattent notre nichoir chaque année n’arrêtent pas de faire des allers retours : les bébés sont voraces.

On s’est lancé avec les enfants dans la fabrication d’origami, avec youtube. On a fait des têtes de chats, des colibris, une tulipe, un pteranodon, un triceratops, un x-wing de Star Wars (ça c’est Albert… Lui, les animaux, ça va un moment…), etc.. Ça change de la peinture 🙂

On se lance dans ce grand weekend de pont ! Gros bisous à tous !

« Diane tu es cachée où ? » « Là !! »

Des torrents de tendresse

Coucou ! Et voilà encore une pleine cargaison de photos en super vrac ! Et le lien d’une jolie chanson de confinement, La Tendresse, vous avez du la voir passer sur les réseaux pas très sociaux, vous aussi, mais je la remets au cas où.

Note, moi je ne connaissais pas la version originale de Bourvil, Olivier m’a jugée. Mais bon, c’est tout on n’a pas le même background musical familial, moi j’ai écouté JJ Goldman Les Indes galantes toute ma jeunesse voilà voilà.

Bon sinon, petite répartition du temps en confinement :

  • 30% = télétravail
  • 30% = dodo
  • 40% = actualiser les news sur le téléphone
  • 50% = relire avec Diane ses deux livres préférés ( « Les animaux mignons en photo » et « Regarde comme je t’aime » (le monde se divise donc en deux catégories : les volatiles, qui font « Co co co » et les mammifères, qui font « Beeeeh »)
  • 40% = essayer de faire des choses en lego avec les garçons (mais je suis clairement moins bonne qu’Olivier)
  • 10% = faire la continuité pédagogique avec Albert (pour Basile j’ai lâché l’affaire)
  • 100% = dire aux garçons de s’habiller
  • 10% = surveiller les petites plantations au jardin
  • 90% = trouver des idées de menu
  • 150% (ressenti) = nettoyer les trucs tombés au pied de la chaise haute de Diane
  • 180% (ressenti) = empêcher Diane de manger les trucs qu’elle a fait tomber de sa chaise haute
  • 100% (ressenti) = constater qu’elle a une coquillette d’avant-hier dans la bouche
  • 80% = culpabiliser de ne pas plus profiter des enfants en ce moment unique
  • 70% = culpabiliser de ne pas être plus efficace en télétravail
  • 60% = culpabiliser de ne pas réussir à mieux entretenir la maison (ou au moins la cuisine) (ou au moins en-dessous de la chaise de Diane)
  • 30% = se demander comment ça se passera après le 11 mai
  • 200% = faire des câlins.
Je mate chez les voisins et j’adore ça…
Où est ma brosse à dents ?
Maaaais pourquoi il a le droit, lui ?
Le plateau des « Aventuriers du rail » : idéal pour faire un double cours de géographie et de lecture (par contre c’est la carte de 1910, mine de rien il y a eu quelques menus changements par la suite) 🙂
Ah oui, et au fait, Pâques !
On a migré la table à langer dans la chambre de Diane.
Pancakes !

Bisouuuuus à tous !

Aujourd’hui Dianouchette, c’est ton anniversaire

Yiiii Diane a eu un an !! Merci pour tous les gentils messages et les pensées à cette occasion 🙂

Cette année est passée si vite ! J’ai l’impression que c’était hier, que nous avons filé à la maternité pour notre première rencontre avec cette toute petite fille. J’ai eu toute la journée une chanson de Lynda Lemay dans la tête… Cliquez, c’est cool 🙂

Aujourd’hui ma fillette, c’est ton anniversaire
T’en as plein la bavette de ton beau dessert…

Lynda Lemay, La chouette

Diane a largement préféré son gâteau au chocolat à son cadeau-confinement, à savoir le petit gilet pour Joséphine que j’ai tricoté avec amour (*insérer ici un émoticône en larmes*). Elle a semblé trouver proprement inconcevable et choquant d’enfiler un vêtement à sa poupée. Bah.

Dadie est passé quelques minutes dans l’après-midi, et a déposé un petit cadeau, un vrai petit poupon, tout mimi, que la miss a beaucoup apprécié et câliné !

C’est un âge extraordinaire, un an. Je suis tellement heureuse d’en profiter une troisième fois ! C’est la phase rigolote du développement moteur, celle où tout s’accélère, l’apprentissage des déplacements, la station debout…. et la marche ! Plus tard il y aura la parole, et ça vaut son pesant de cacahuètes. Mais toute cette phase pré-marche, c’est juste incroyable. Petite bipède. Et puis un an, c’est aussi toute une phase d’éveil grandissant. On passe d’un bébé, à un petit enfant. Qui joue, qui sait ce qu’il veut, qui développe son petit caractère.

Diane ne marche pas. Même si elle tient très bien debout, appuyée, et qu’elle marche quand on lui tient les mains, elle ne se lance pas du tout seule. C’est presque étonnant, car en toute choses, elle est une petite fille assez volontaire et totalement dépourvue de peur. C’est un peu normal à son âge, mais je la trouve plus « fonceuse » que ses frères (peut-être aussi parce qu’elle a deux frères, justement) 🙂

Elle se lance dans la vie et les expériences avec témérité, et détermination. Albert était plus prudent et réfléchi, mais quand il se décidait, c’était généralement la bonne. Basile y allait avec rigolade et panache, c’était un jeu. Diane, elle fonce. Si ça ne marche pas, elle râle, elle est furieuse, avant tout contre elle (cris de guenon). Si ça marche elle est tellement fière !

Elle fait mille bêtises à la minute. C’est la première fois que j’envisage vaguement de « baby-proofer » la maison. Elle grimpe dans le lave-vaisselle. Elle sort tous les vêtements des caisses. Elle attrape tout, elle porte tout à la bouche. Elle monte les marches… Jusqu’à présent elle n’essayait pas de les descendre (on n’a vraiment pas envie de remettre une barrière à l’étage…), mais je l’ai surprise l’autre jour à mi-escalier, alors qu’on l’avait laissée jouant dans les chambres avec ses frères (drame du télétravail avec les enfants dans la maison).

Elle communique, beaucoup, depuis toujours. Elle a dit « mama » tellement tôt que je me suis interdit de le noter, tellement ça paraissait ridicule et hazardeux. Mais elle n’a jamais cessé depuis, mama, papa, baba, aba… Elle montre du doigt, elle fait des signes. Elle piapiate avec sa petite voix un peu grave, tout le temps, une vraie pipelette (comme ses frères). Petit animal social.

Elle est en pleine phase d’imitation : elle « se lave les mains », elle « se lave les cheveux », elle « enfile des vêtements », elle fait rouler les petites voitures comme ses frères, elle fait des bisous à ses poupées. Elle joue à la dînette… Tout ce qu’on fait, elle le fait. C’est hyper cliché, mais je n’ai jamais vu les garçons faire tout ça, imiter à ce point, ni être intéressés par les poupées, d’ailleurs. Diane a deux frères, ils la fascinent et elle va bien entendu passer son enfance à jouer à leurs jeux (ou tout du moins à essayer), et pourtant, on décèle déjà une différence dans sa manière d’appréhender le monde, quelque-chose de la petite fille qu’elle deviendra. Ce n’est pas pareil, d’avoir une fille.

Et puis bien sûr, Diane est très sauvage, c’est là son pas moindre défaut du tout. Elle a inexplicablement peur de certaines personnes (les hommes surtout), en particulier quand il y a du monde autour… Dans ces moments là, c’est un vrai pot de colle.

(Bon, en me relisant, je dois admettre que dans l’absolu, elle est assez pot de colle, et je ne compte plus les moments où je l’ai prise en porte-bébé pour cuisiner ou faire des choses dans la maison. Mais en société c’est pire.)

Ce trait de caractère, je m’en passerais bien, car c’est un peu encombrant et pas chic du tout en soirée, un bébé geignard collé dans les bras. Elle a commencé à avoir peur des gens à 7 mois, et ce n’est pas encore fini, même si ça s’est atténué progressivement… On redoute pas mal la fin du confinement et le retour de la vie sociale de Diane, aïe aïe aïe !

Voilà voilà, petite Dianouchette de un an en quelques trop courtes lignes. On pourrait ajouter qu’elle est belle, si belle. Elle a un sourire extraordinaire, elle rayonne. Elle peut aussi faire sa petite tête de singe hurleur (et les cris qui vont avec). Mais surtout elle est belle, on va retenir ça. « Et intelligente », ajouterait Olivier, qui ne veut pas d’un syndrome « Belle au bois dormant » (Mais si vous savez, les trois marraines-fées qui souhaitent à Aurore d’être belle, d’avoir une jolie voix et… oups, de survivre au vilain sort de Maléfice. Tant pis pour l’intelligence on repassera).

Bisouuuus !

Suspends ton vol !

Stooop ! J’aimerais activer aujourd’hui la fonction « mémoire » de ce blog, parce que les enfants grandissent trop vite et je ne prends rien le temps de noter. Alors pour la postérité, du blabla et des photos.

Diane

Alors oui, je sais, « Mais il n’y en a plus que Pour Diane ici ! » Certes, mais c’est elle qui évolue le plus en ce moment, si j’arrête d’en parler pendant trop longtemps soudain on l’appellera Madame à la caisse et nous n’aurons rien vu venir.

Donc Diane est rudement mignonne en ce moment, elle est en train de sortir de sa phase sauvage, même s’il y a régulièrement des rechutes 🙂 Elle rampe toujours très bien mais sans véritablement se mettre au quatre pattes car elle vise plus haut (littéralement) : elle ne veut être que debout, appuyée à la table basse, au canapé, au fauteuil, au lit, à nous… Elle se relève toute seule dès qu’elle trouve un bon appui, ce qui fait qu’on la retrouve debout contre le lave-vaisselle (ouvert), dans le bain, dans sa chaise haute (iiiik)… Quand elle a un appui mobile (tabouret, chariot, fauteuil d’enfant), elle s’en sert comme d’un déambulateur pour avancer.

A côté de ça, elle fait « Bravo », « coucou », et des bisous dans le vide. Elle est plutôt très gracieuse quand tout va comme elle veut, même si elle a cette fâcheuse tendance à toujours râler par principe à chaque changement de situation. Elle a désormais 6 dents. Elle porte du 1 an. Elle n’est officiellement plus allaitée depuis cette semaine. D’ailleurs elle tient plutôt pas mal ses biberons toute seule ! Elle mange des Prince avec voracité (et sans en mettre un seul bout par terre).

Albert

Albert, de son côté, change aussi beaucoup en ce moment. Il devient de plus en plus « le grand » (bon, toujours pas d’amélioration côté chaussettes, cela dit). C’est un peu ardu comme cheminement, il a du mal à trouver l’équilibre entre le petit garçon et le pré-pré-pré-ado, à s’affirmer sans prendre toute la place, à gérer ses émotions à fleur de peau, à apprivoiser sa confiance en lui, fort d’une conscience grandissante de toutes ses capacités en germe… On sent que l’école joue un rôle important (d’autant plus qu’avec la présence de Basile, en classe désormais, la frontière école/maison est devenue plus floue). L’école, mais aussi son frère, sa famille élargie, les cousins, ainsi que dans une moindre mesure les histoires qu’on lit ou qu’on regarde… Tout ça mouline pas mal dans sa petite tête !

Ça donne un petit garçon qui passe de « Mais alors, on va tous mourir ? » (gros sujet, la mort, en ce moment) à « D’accord moi je vais prendre un yaourt » (après la-dite explication sur la mort) à à *faire des prouts avec la bouche* dans le même quart d’heure. Un petit garçon qui, même s’il affirme qu’il n’aime pas l’humour absurde (cher à son frère) (oui il a quand-même fallu qu’un jour je leur explique qu’il y avait différentes sortes d’humour), commence doucement à être capable de l’utiliser et d’en rire. Et il raconte super bien les histoires.

Changement majeur de cette année, Albert dessine ! Et de mieux en mieux, lui qui n’avais jamais semblé apprécier cela auparavant… Et il commence à lire, les titres, les marques sur les produits de tous les jours, c’est déjà chouette ! (bon, le souci c’est que comme il a capté quelques mécanismes, il ne s’embête pas toujours à déchiffrer les mots en entier, alors il bluffe… et il se trompe !). Et hier il a tenté d’écrire. Voici donc en exclusivité l’œuvre d’Albert, sans modèle aucun…

Porte avion et très phonétique légende « Gagner la seconde guerre mondiale » = « Gané la segode germodal ». Sans modèle hein :’D

Basile

Basilou, c’est un peu un long fleuve tranquille… Fidèle à son animal totem (il vous dira que c’est une souris – il a TRÈS envie que ce soit une souris – mais on sait tous que c’est un canard), il glisse sans effort apparent sur les eaux (plutôt calmes, c’est vrai) de l’existence. Presque toujours joyeux, en forme. L’école ? Même pas mal. Dans l’absolu, Basile, c’est l’incarnation du « même pas mal ». Bien sûr parfois ça ne va pas, parfois il est fatigué, parfois il se fâche… Mais on parle quand même du petit garçon qui, à trois ans tout mouillés, a répondu « rien » à son papa qui lui demandait ce qui n’allait pas, en le regardant droit dans les yeux, et a fini par se confier deux heures plus tard au moment du bisou de bonne nuit. Les émotions, il gère plutôt pas mal pour le moment.

Petit animal social, le Basile ? Pas tant que ça… Il n’aime pas les nouveaux enfants, ceux qu’il ne connaît pas. Quand il y a trop de monde et d’agitation, ou même régulièrement à la maison, il s’installe tout seul avec un jeu ou des livres. On soupçonne que, mine de rien mine de crayon, il n’en loupe pas une lorsque son frère s’amuse à déchiffrer… Et qu’un jour pas fait comme un autre on découvrira qu’il sait lire !

Basile adore les histoires. Il adore les charades, les jeux de mots, jouer avec le réel et forcer l’imaginaire (ou l’inverse, en fait). Il est assez facilement en représentation, un vrai personnage. C’est déroutant et assez drôle. Albert fait parfois un peu de résistance, mais il a lui-même pas mal d’imagination même s’il ne l’utilise pas de la même manière. Et puis c’est difficile de résister à Basile. Ça devient vraiment rigolo de les entendre jouer et échafauder des scénarios, mais j’oublie tout au fur et à mesure (et je n’entends pas tout). Mais récemment il y a eu la famille baleine au bain (représentée par des gants) qui chasse des poissons et des canards pour l’hiver. Il y a eu les véhicules qui vont au restaurant japonais. Il y a eu les aventures de l’arche de Noé playmobil (« Noé est parti avec sa femme, c’est la souris qui conduit le bateau maintenant »).

Voilà, ce sont juste des enfants qui grandissent, mais ça passe si vite et on est si peu là, il faudrait suspendre tous ces moments parce que c’est là, le bonheur, c’est maintenant. Et d’un autre côté, on a tellement hâte de savoir ce que ça va donner d’ici quelques années, cette bande de cœurs.

Allez, photos !

Bisous !

La vie en rose(s) *

Il y a la naissance, où tu te dis que tu n’habilleras pas ta fille en rose ça non, de toute façon il ya toutes les affaires des garçons qui attendent impatiemment dans leurs boîtes et puis c’est kitsch le rose.

Il y a l’arrivée des premiers cadeaux et dons, où tu te dis que quand même ce petit rose poudré là il est sympa, et puis aussi ce petit fushia, finalement avec un petit pantalon en velours gris souris, c’est très classe. Tout est une question d’effet d’ensemble.

D’ailleurs au fil des semaines les vêtements de garçons restent sagement pliés en bas des piles (sauf le pantalon en velours gris souris), et ça, ça ne ment pas.

Donc du rose, ok, mais pas plusieurs roses dans la même tenue ça non.

Certes, il y a la petite voix qui te dis que déjà pour toi c’est une galère pas possible de trouver des vêtements coordonnées et à peu près propres le matin, as-tu vraiment le temps de gérer en plus la tenue d’un bébé qui en mettra partout sur son pull à la première purée venue ? Non. Mais tu ignores la petite voix.

Et il y a ce matin de décembre où tu réalises que tu as lâché l’affaire (on note la jupe gris souris, tout de même).

Bon au moins Diane, elle, elle est habillée, me dira-t-on.
Et en plus elle rampe sur le carrelage crado de la cuisine… [Mode manouche : activé]

Note : si vous manquez vraiment d’idée de cadeau de Noël, Diane a besoin de collants, taille 19-22, BLANCS ou en tout cas pas roses (on tolère le rose poudré).

Bisous !!

* Bisque, Cerise, Chair, Coquille d’oeuf, Cuisse de nymphe, Framboise, Fushia, Héliotrope, Incarnadin, Magenta, Magenta foncé, Magenta fushia, Mauve, Pêche, Rose balais, Rose bonbon, Rose dragée, Rose Mountbatten, Rose thé, Rose vif, Saumon… On ne réalise pas, avant d’avoir une petite fille, le nombre de nuances de roses potentiellement déclinables par l’industrie du vêtement de bébé.