
Basile adore manger du dentifrice à la fraise se laver les dents. Il a le lavage de dent convivial : il apprécie particulièrement quand on le fait en même temps que lui…
Basile ne dit pas « canard ». Il dit « canard ya ya ». En référence à la chanson « Dans la ferme à Mathurin (hiya hiya ho) », où il y a « des centaines de canards (hiya hiya ho) ».
Basile parle, sans peur et sans reproche. Il plonge sans bouée dans le grand bain du langage, il répète tout ce qu’on dit, il ose, il dit ce qu’il veut, il veut ce qu’il dit. C’est approximatif mais on finit toujours par comprendre. Et du coup…
… Basile a réponse à tout. Si on lui demande « quel est cet animal ? », par exemple, il va répondre en fonction de ce qu’il connait. C’est souvent un cochon, d’ailleurs. La pieuvre du bain, qui a une grosse bouche en rond : cochon. Le tricératops rose de son puzzle : cochon. Le hamster : lapin. L’élan, dans le livre sur la forêt : vache.
Basile imite très bien les bruits des animaux familiers : cochon (son préféré), chat, chien, vache, cheval, poule…
Basile adore les oiseaux. Et les avions.
Basile appelle souvent les femmes « maman » et les hommes « papa ».
Basile ne peut pas se faire lire une histoire sans tout commenter (c’est à dire désigner sur les images toutes les choses qu’il connaît). C’est mignon mais fatiguant.
Basile a son mot à dire sur les berceuses du soir. Il réclame des chansons, en refuse d’autres (dans ce cas il râle et met sa main sur ma bouche jusqu’à ce que j’arrête de chanter la-dite chanson). Avec Albert on essaie de deviner la chanson qu’il demande. Hier il voulait « bergère ». Mais pas n’importe laquelle : pas la bergère qui gardait ses moutons (et ron et ron petit patapon), mais la bergère « pleut » (il pleut il pleut bergère). Albert est vraiment adorable parce qu’il accepte toutes les lubies chansonesques de son frère, à l’heure du coucher.
Basile adore « dessiner », mais il veut surtout qu’on dessine avec/pour lui. Quand c’est moi il veut toujours la même chose : un escargot.
Basile adore les voitures bleues.
Basile chante « L’as-tu vu, l’as-tu vu, le petit bonhomme au chapeau pointu… ». Ça donne « L’as-tu vu, l’as-tu vu… homme… ‘apeau… pointuuuu ». Albert en fait une imitation très fidèle.
Basile préfère manger tout seul, et il s’en met partout. Il aime le chocolat, les kiwis trop mûrs, les pâtes. Il n’aime pas les carottes, la soupe et les nouveautés.
Basile n’aime pas qu’on le change, qu’on l’habille. Il se débat, mais si on tient le coup, il finit par mettre son pouce dans la bouche et se désintéresser de l’action en cours. Ça marche aussi pour le siège auto, et pour pas mal de chose en fait (sauf les repas : là, il ne lâche jamais rien).
Basile dort sur le ventre, en suçant son pouce, il n’a pas vraiment de doudou mais une peluche préférée (« la poule », anciennement « coco ») et d’autres peluches tout autour de lui auxquelles il faut faire des bisous avant de dormir.

Bisous !