Les plinthes

Pou Noël, on a reçu un drôle de cadeau, de la part de Claire et Pab…

Ce cadeau consistait en un programme assez chouette :

Étape 1 : Claire et Pab viennent chercher nos doudous à 8h30, à la maison.

Étape 2 : Alice et Olivier posent les plinthes dans la maison (et autres travaux éventuels s’il reste du temps – HA HA HA HA)

Étape 3 : Alice et Olivier vont profiter d’un dîner offert aux Ruines.

Étape 4 : le lendemain, Alice et Olivier viennent déjeuner à Mary et récupérer leurs doudous.

(Voilà, je voulais immortaliser dans les limbes d’Internet ce chef d’œuvre de créativité et de minutie made in Claire)

Impatients de profiter de ce cadeau (et préférant solliciter les Bandinelli *avant* l’arrivée de Pimprenelle !) nous avons pris date pour le week-end dernier.

Au petit matin du samedi on a donc préparé Albert et Basile, qui sont montés avec enthousiasme dans la « voiture de Pab » (dite « la Claire mobile »).

Puis avec Olivier, on a entrepris de déplacer tous les meubles afin de poser les fameuses plinthes. On commence par une grande ligne droite. Olivier balance ABBA (le compagnon de tous vos meilleurs blicolages).

Quelques minutes plus tard, premiers désarrois : 1°/ on va manquer de colle, 2°/ on va manquer de plinthes (deux des plinthes fournies sont plus hautes que les autres…!), 3°/ on va manquer d’ABBA (mystérieuse disparition dans la discothèque numérique). Olivier lance donc sa meilleure gay music, on se dit qu’on utilisera les plinthes « différentes » (mais qu’on aime quand-même) dans les coins les moins visibles, et on prévoit une réappro colle dans la matinée. On poursuit (en se disant qu’on va se limiter aux plinthes de bas, et qu’on fera celles des chambres un autre jour…!).

Arrivent les premières coupes. Il y a quelques semaines, Olivier a acquis une scie circulaire permettant de découper les plinthes à tous les angles possibles : il y a peu d’angles droits chez nous. On démarre fort avec un bel angle à 84°. C’est raté, la première coupe donne un angle à 96°. La playlist enchaîne sur Dire Straits. Quelques exercices géométriques plus tard, on réessaye et ça marche, hourra !

On fait une pause réappro/déjeuner, Olivier file comme le vent tandis que je fais réchauffer les lentilles. La pause terminée, on poursuit le collage, en prévoyant le passage d’un câble audio afin de disposer, plus tard, deux grandes enceintes dans notre salon. Pierre Bachelet, qui a succédé à Dire Straits, approuve.

On arrive au moment tendu où il faut faire des choix, rapport à nos plinthes dissemblables. On pousse de nouveaux meubles, Olivier s’arrache les cheveux avec les angles pas droit (89°, 90,5°, etc.), Sardou prend la suite de Bachelet (c’est important, l’alternance).

En fin d’après-midi la fatigue commence à se faire sentir… Mais comme on est suuuuuper bons, quand-même, on arrive à boucler la pièce avec toutes les mêmes plinthes (même s’il y a des petits raccords moyennement élégants derrière certains meubles !).

A 18 h, on termine majestueusement sur Vladimir Ilitch.

A 20 h, on est aux Ruines pour un délicieux repas (en entrée, crème de châtaignes pour Olivier et saumon mariné pour moi, puis deux carbonnades, puis tarte poire-chocolat pour moi et choux au chocolat pour Olivier).

Le lendemain, rangement des meubles, passage d’aspirateur dans toute la maison, préparation d’un crumble de remerciement, et départ pour un chouette déjeuner à Mary (tajine), retrouvailles avec les doudous en prime – doudous qui, évidemment, ont été adorables, ont bien mangé, se sont endormi à 20h (!!!), bref, on va les abandonner plus souvent :-p.

Cet enfant est choyé 😀

Un grand merci à Claire, Pab, Dadie et Grand-père 🙂