The article de la Rentrée

Bonjour bonjour !

Pfiouloulou, on a beau ne pas du tout s’y préparer et faire l’autruche jusqu’au dernier moment, la Rentrée, ça reste une sacrée météorite géante en pleine tête (et paf le diplodocus) secousse. Bilan pour chaque membre de la famille :

Albert est peut-être celui qui a le moins été bousculé : même école, même routine que l’an dernier. Il fait maintenant partie des grands, et il est comme un poisson dans l’eau. Son challenge : limiter les crises de panique à l’école ; prendre confiance en lui ; écrire en lettres cursives ; enfiler ses chaussettes tout seul le matin. Ajout de dernière minute : apprendre à faire ses lacets (il a trouvé une paire de chaussures à son goût parmi celles de Kylian et Nolan, mais ce sont des baskets à lacets…)

La photo de la Rentrée…

Basile a fait sa rentrée comme un vrai chef. Très heureux le premier jour de monter (enfin) dans le car avec son frère, il a en revanche presque pleuré le deuxième jour (mais il est monté quand-même). Ensuite il s’est levé le matin pendant deux semaines en clamant haut et fort que c’était nul l’école et qu’il ne voulait pas y aller. Mais il était toujours très heureux de monter dans le car, et aujourd’hui il ne questionne presque plus cette nouvelle routine 🙂 Il est assez indépendant d’Albert et il participe bien d’après la maîtresse. Il joue aux pokémons le midi avec Jayan. En motricité il n’aime pas la danse mais par contre il adore les parcours. Il n’aime pas les grands à la cantine. Son challenge : ne pas trop filouter son monde avec sa petite tête penchée et sa petite voix de mignon qui s’en tire toujours au charme ; réussir à raconter sa journée sans qu’Albert ne parle trop à sa place ; diversifier son alimentation (on galère vraiment avec lui pour les repas) ; apprendre à faire du vélo (on y était presque début septembre, mais on pratique moins depuis…).

Cueillette de mûres et de noisettes…

Diane a fait sa « rentrée » une semaine après ses frères, en même temps que moi, puisqu’elle passe ses douces journées chez Hélène en compagnie de la petite Margaux, 19 mois. Alors, comme Diane est une reloute qui (mais qui l’ignore encore, ici ?) refuse les biberons et ne prend que le sein, évidemment nous étions tous un peu stressés, et au premier chef Hélène. Dans les faits, cela se passe plutôt bien, la pucette mange des compotes et des yaourts à la vanille, et parfois même un peu de purée quand ça lui chante. Elle est de bonne humeur toute la journée, super gracieuse, et elle dort facilement. En revanche, aucun succès pour le biberon, même proposé régulièrement. Donc le soir et le matin, c’est moi qui m’y colle (et c’est ainsi qu’on suit les recommandations de l’OMS qui préconise l’allaitement jusqu’à 6 mois voire 1 an, youhou)…

« C’est trop bon la purée de betteraves, j’en ai mangé au moins deux cuillères et demi hihi ! »

Niveau sommeil, les nuits sont relativement bonnes en général, si ce n’est ces petits réveils bien vicieux à 5h ou 6h (soit 20 minutes avant le réveil d’Olivier), quasi systématiques, liés je pense au besoin de « rajouter un repas » vu qu’elle n’a pas de lait en journée. Le challenge de Diane sera donc : accepter ce pu…naise de biberon ; se mettre assise toute seule ; apprendre le 4 pattes (c’est plus efficace que de rouler) ; arrêter de faire tomber des trucs quand elle est dans sa chaise haute.

On aurait pu penser que la Rentrée d’Olivier, comme celle d’Albert, se déroulerait dans la bonhomie sereine d’une ronronnante routine, mais, las, que nenni. En effet, avec un technicien en Corée pour un mois, un stagiaire tout frétillant à gérer, un déménagement de tout le studio se profilant fin novembre (sans que personne ne sache encore où) et le lancement de plusieurs nouvelles productions, l’incertitude est grande et la charge est lourde. Le challenge d’Olivier : survivre au manque de sommeil (le sien et celui de sa chère et tendre) (moi, donc) (Diane, ça te concerne directement) ; ne pas taper trop fort sur ses petits camarades d’open space ; trouver le temps de poursuivre tous les projets de bricolage plus ou moins électroniques qu’il a pour la maison.

Last but not least, la Rentrée d’Alice s’est plutôt bien passée. Malgré une dose de stress assez épouvantable dans les jours qui ont précédé ma reprise (et l’abandon de Diane, donc) (en de bonnes mains toutefois), ce fut une très très bonne reprise. Côté travail, j’ai donc migré au service des Ressources humaines et je retrouve le plaisir d’aller travailler, j’apprends pleins de trucs et j’ai l’impression d’être utile, ça faisait un bon moment que ce n’était pas arrivé… C’est un vrai, grand bol d’air ! Côté maison, les matinées et les soirées ne sont pas de tout repos, mais ce qui se gérait à peu près avec deux enfants se gérouille plus ou moins aussi avec trois 🙂 Mon challenge : survivre à la fatigue (moi aussi hein, y’a pas de raison) ; ne pas céder à l’appel des knakis-coquillettes tous les soirs (donc : courses à la ferme pour avoir un maximum d’appro locales / zéro déchet, cuisine le weekend et le mercredi pour n’avoir que 5 minutes de préparation le soir… Pour l’instant je tiens… mais ça fait trois semaines…) ; trouver du temps pour écrire ici ; trier les photos, et aussi les vêtements d’enfants (il y a des boîtes de vêtements d’enfants dans tous les coins c’est pu possib’…).

Et donc à la ferme, on trouve des tomates cerises. Par contre le grignotage de tomates cerises en voiture : c’était une mauvaise idée. Il y en a toujours un pour en mettre partout.
Juste parce que je suis trop fière (dans la série local-zéro-déchets) : j’ai fait des conserves !! Merci Dadie pour les pots et la technique)

Oh, et j’allais oublier Edgar, notre nouveau bébé, tout rond tout droit venu de son Darty natal (nan en vrai il a été fabriqué aux États-Unis, probablement par des électeurs de Trump, pas hyper local-zéro-déchet donc). Edgar est un aspirateur robot et c’est notre cadeau de rentrée à nous-mêmes (meilleur cadeau ever). On le lance en quittant la maison (il faut juste bien tout ranger parce qu’il se laisse facilement impressionner par une petite voiture en travers du chemin), et pouf au bout d’une heure il a tout aspiré (en bas… On l’a pas encore trop testé en haut) (et puis il ne sait pas monter les escaliers, aussi). Il est hyper attachant, tendance Wall-e. Le challenge d’Edgar : devenir un vrai petit garçon ne pas céder aux sirènes de l’obsolescence programmée. On t’aime, petit robot, tient le coup.

Voilà c’était un bilan subjectif et toutefois enthousiaste de cette rentrée. On est fatigués mais contents.

Ah les derniers jours d’été…

4 commentaires

  1. Que les garçons ont poussé! Incroyable, ça fait seulement deux mois qu’on vous a vus.

    Y a quoiaaa dans tes conserves?

    Sinon, notre aspirateur aussi à un nom (d’abord Hugo-le-robot, puis Viateur-l’aspirateur). Ça change la vie, hein?

    Bisous à vous 🙂

    1. Albert est immense, je vais poster imminament une photo d’hier où il a l’air d’un ado…
      Conserves : deux de ratatouille et cinq de sauce tomate 🙂
      Rhooo c’est vrai vous en avez un aussi !! On a séjourné chez des amis qui en ont un qui s’appelle Alphonse (c’est lui qui a donné envie à Olivier d’investir). Nous c’est Edgar parce que les Aristochats. Ça change trop la vie, il est carrément plus doué que nous en plus…

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