Stooop ! J’aimerais activer aujourd’hui la fonction « mémoire » de ce blog, parce que les enfants grandissent trop vite et je ne prends rien le temps de noter. Alors pour la postérité, du blabla et des photos.

Diane
Alors oui, je sais, « Mais il n’y en a plus que Pour Diane ici ! » Certes, mais c’est elle qui évolue le plus en ce moment, si j’arrête d’en parler pendant trop longtemps soudain on l’appellera Madame à la caisse et nous n’aurons rien vu venir.

Donc Diane est rudement mignonne en ce moment, elle est en train de sortir de sa phase sauvage, même s’il y a régulièrement des rechutes 🙂 Elle rampe toujours très bien mais sans véritablement se mettre au quatre pattes car elle vise plus haut (littéralement) : elle ne veut être que debout, appuyée à la table basse, au canapé, au fauteuil, au lit, à nous… Elle se relève toute seule dès qu’elle trouve un bon appui, ce qui fait qu’on la retrouve debout contre le lave-vaisselle (ouvert), dans le bain, dans sa chaise haute (iiiik)… Quand elle a un appui mobile (tabouret, chariot, fauteuil d’enfant), elle s’en sert comme d’un déambulateur pour avancer.
A côté de ça, elle fait « Bravo », « coucou », et des bisous dans le vide. Elle est plutôt très gracieuse quand tout va comme elle veut, même si elle a cette fâcheuse tendance à toujours râler par principe à chaque changement de situation. Elle a désormais 6 dents. Elle porte du 1 an. Elle n’est officiellement plus allaitée depuis cette semaine. D’ailleurs elle tient plutôt pas mal ses biberons toute seule ! Elle mange des Prince avec voracité (et sans en mettre un seul bout par terre).
Albert
Albert, de son côté, change aussi beaucoup en ce moment. Il devient de plus en plus « le grand » (bon, toujours pas d’amélioration côté chaussettes, cela dit). C’est un peu ardu comme cheminement, il a du mal à trouver l’équilibre entre le petit garçon et le pré-pré-pré-ado, à s’affirmer sans prendre toute la place, à gérer ses émotions à fleur de peau, à apprivoiser sa confiance en lui, fort d’une conscience grandissante de toutes ses capacités en germe… On sent que l’école joue un rôle important (d’autant plus qu’avec la présence de Basile, en classe désormais, la frontière école/maison est devenue plus floue). L’école, mais aussi son frère, sa famille élargie, les cousins, ainsi que dans une moindre mesure les histoires qu’on lit ou qu’on regarde… Tout ça mouline pas mal dans sa petite tête !
Ça donne un petit garçon qui passe de « Mais alors, on va tous mourir ? » (gros sujet, la mort, en ce moment) à « D’accord moi je vais prendre un yaourt » (après la-dite explication sur la mort) à à *faire des prouts avec la bouche* dans le même quart d’heure. Un petit garçon qui, même s’il affirme qu’il n’aime pas l’humour absurde (cher à son frère) (oui il a quand-même fallu qu’un jour je leur explique qu’il y avait différentes sortes d’humour), commence doucement à être capable de l’utiliser et d’en rire. Et il raconte super bien les histoires.

Changement majeur de cette année, Albert dessine ! Et de mieux en mieux, lui qui n’avais jamais semblé apprécier cela auparavant… Et il commence à lire, les titres, les marques sur les produits de tous les jours, c’est déjà chouette ! (bon, le souci c’est que comme il a capté quelques mécanismes, il ne s’embête pas toujours à déchiffrer les mots en entier, alors il bluffe… et il se trompe !). Et hier il a tenté d’écrire. Voici donc en exclusivité l’œuvre d’Albert, sans modèle aucun…

Basile
Basilou, c’est un peu un long fleuve tranquille… Fidèle à son animal totem (il vous dira que c’est une souris – il a TRÈS envie que ce soit une souris – mais on sait tous que c’est un canard), il glisse sans effort apparent sur les eaux (plutôt calmes, c’est vrai) de l’existence. Presque toujours joyeux, en forme. L’école ? Même pas mal. Dans l’absolu, Basile, c’est l’incarnation du « même pas mal ». Bien sûr parfois ça ne va pas, parfois il est fatigué, parfois il se fâche… Mais on parle quand même du petit garçon qui, à trois ans tout mouillés, a répondu « rien » à son papa qui lui demandait ce qui n’allait pas, en le regardant droit dans les yeux, et a fini par se confier deux heures plus tard au moment du bisou de bonne nuit. Les émotions, il gère plutôt pas mal pour le moment.
Petit animal social, le Basile ? Pas tant que ça… Il n’aime pas les nouveaux enfants, ceux qu’il ne connaît pas. Quand il y a trop de monde et d’agitation, ou même régulièrement à la maison, il s’installe tout seul avec un jeu ou des livres. On soupçonne que, mine de rien mine de crayon, il n’en loupe pas une lorsque son frère s’amuse à déchiffrer… Et qu’un jour pas fait comme un autre on découvrira qu’il sait lire !

Basile adore les histoires. Il adore les charades, les jeux de mots, jouer avec le réel et forcer l’imaginaire (ou l’inverse, en fait). Il est assez facilement en représentation, un vrai personnage. C’est déroutant et assez drôle. Albert fait parfois un peu de résistance, mais il a lui-même pas mal d’imagination même s’il ne l’utilise pas de la même manière. Et puis c’est difficile de résister à Basile. Ça devient vraiment rigolo de les entendre jouer et échafauder des scénarios, mais j’oublie tout au fur et à mesure (et je n’entends pas tout). Mais récemment il y a eu la famille baleine au bain (représentée par des gants) qui chasse des poissons et des canards pour l’hiver. Il y a eu les véhicules qui vont au restaurant japonais. Il y a eu les aventures de l’arche de Noé playmobil (« Noé est parti avec sa femme, c’est la souris qui conduit le bateau maintenant »).
Voilà, ce sont juste des enfants qui grandissent, mais ça passe si vite et on est si peu là, il faudrait suspendre tous ces moments parce que c’est là, le bonheur, c’est maintenant. Et d’un autre côté, on a tellement hâte de savoir ce que ça va donner d’ici quelques années, cette bande de cœurs.
Allez, photos !


















Bisous !
Que c’est émouvant de lire tout ça et que ces textes leur seront précieux quand ils seront plus grands!
Je vois que Diane continue à accompagner de sa présence discrète les bains de ses frères 🙂
La dernière photo vaut son pesant de cacahuètes.
Bises!