
(Désolée pour le blabla, on a tous notre manière de gérer le stress, vous pouvez aller direct aux photos parce que ouh la la il y a du mignon.)
Clairement, on n’était pas prêts. En tant qu’individus, je veux dire. En tant que société, il me semble qu’en dépit des valses-hésitations gouvernementales, et du manque criant de masques (mais qui aurait pu prévoir ? On s’en souvient, n’est-ce pas, des moqueries à l’égard de Roselyne Bachelot et de ses millions de masques inutiles contre la grippe A, il y a 10 ans ?), en tant que société, globalement il y a du répondant. Ça tient, à grand coups de Plans Blancs, d’ENT, de visio-conférences, de Netflix et de dette publique qui va encore se creuser mais pour une fois on s’en fout (à force de creuser on va finir par se retrouver en Chine, ça ne va arranger personne).

Ça tient parce qu’il y a les héros, les héroïnes : les aide-soignantes, les médecins, les ambulancières, les infirmières, chaque jour au front les dents serrées et chaque nuit la boule au ventre à l’idée que cette saleté virus ne rende leurs enfants orphelins. Ça tient malgré les inconscients qui se pensent invincibles et qui contribuent à faire circuler le virus, ceux qui mettent en défaut la théorie de l’évolution plus efficacement que tous les prédicateurs créationnistes réunis.
Et il y a l’immense majorité, qui reste à la maison et qui (en tout cas en ce qui me concerne) a le temps de se regarder le nombril en se disant qu’ils n’étaient pas prêts. C’est vrai, quand on grandit dans les années 80, qu’on a vu s’effondrer l’URSS et qu’on a comme unique inquiétude (récente, en plus) la perspective floue du réchauffement climatique, ça fait bizarre soudain de craindre pour la vie de ses proches, et surtout de ne pas pouvoir les embrasser une dernière fois si le pire devait arriver, puisqu’on en est même à devoir imprimer une attestation pour aller acheter de l’huile d’olive (je dis ça parce qu’on n’en a bientôt plus, et franchement c’est la plaie).
On lisait ce matin avec Olivier des articles sur la grippe espagnole en 1918-1919. Des dizaines de millions de morts dans le monde, mais aucune mesure particulière n’avait été prise à l’époque par des gouvernements qui n’étaient plus à ça près à l’issue de 4 ans de guerre mondiale. Et la presse censurée, qui ne parlait pas de cette maladie si ce n’est pour dire qu’elle faisait plus de victimes parmi les boches que parmi nos braves poilus… Au moins aujourd’hui la presse nous fait état du compte de victimes heure par heure, yay.
Mais voilà justement, le Covid19 nous jette tous dans les tourments de cette histoire dont on pensait s’être affranchis, qu’on pensait ne jamais vivre (presque avec regret, pour l’adolescente que j’ai été). On a tous entendu le fameux : « Ce qu’il leur faudrait aux jeunes, c’est une bonne guerre ! ». Et ben là, d’une certaine manière on y est (c’est le président qui l’a dit), même si on a le temps de jardiner avec les enfants, de faire des gâteaux et des challenges sportifs, de s’envoyer des photos rigolotes sur smartphone et de raconter sa vie sur Internet…
Et je sais pas ce qu’on en fera, de tout ça.
Mais par contre j’ai pleins de photos 🙂
L’anniversaire de Basile (dernière petite réunion de famille avant le confinement)…


Et la veille, aussi :

Une petite balade à la tour du Général Mangin (idem, avant le confinement).





Diane a eu 11 mois au fait !

Diane et sa poupée Joséphine, Merci Chloé !

Les activités du confinement. L’école à la maison…





Le télétravail… La batcave d’Olivier.

Et la pause déj…

Les jeux de société…

Le jardin…





Et les balades sur le chemin derrière chez nous…

Les bêtises de Diane…

Et une mignonnerie…

Et la meilleure pour finir.

Bisouuuus !
La photo d’Olivier attablé avec sa casquette est impayable, j’adore 😀
Vous avez l’air d’avoir plein de soleil, youpi!
(J’ai lu ton texte du début à voix haute à Martin qui a dit que tu écrivais « remarquablement bien ». Merci de mettre des mots sur des trucs compliqués!).
Bises enthousiastes 🙂