Archives par mot-clé : Basile

Recette des boulettes végétariennes au citron

En quête d’idées pour faire ingérer à vos enfants autre chose que des pâtes, du riz et du jambon ? Envie de varier vos menus ? Besoin de liquider ce paquet de feta qui hante le frigo depuis la fin de la saison des tomates et qui périme au 1er janvier ? N’hésitez plus, voici la recette du mercredi.

Ingrédients :

  • 1 grosse boite de pois chiches
  • 100g de feta
  • 2 cuillères à soupe de chapelure
  • 1 bouquet de persil
  • du sel, du poivre, du curry
  • 1 citron à moitié suçoté par Basile ce midi.

  • 1 petit éplucheur d’oignons (pratique, quand on cuisine en parallèle une recette impliquant des oignons)
  • 1 petit grimpeur sur table
  • 1 paquet de (mauvais) riz (si, si, vous verrez…)
  • 3 boites en métal, 1 plateau
  • 1 pelle et une balayette
  • du temps.

1. Égoutter les pois chiches. Se souvenir qu’il est préférable d’enlever les petites peaux (plus digeste). Aviser les deux enfants qui, ayant constaté qu’on a pas l’intention de s’occuper d’eux, là, tout de suite, démarrent lentement l’ascension du Mont Maman en se disputant les points d’appuis. Avoir l’idée saugrenue de les mettre à contribution pour les petites peaux.

2. Quatre minutes plus tard, envisager d’offrir aux enfants une boîte de pois chiches chacun à Noël, puisque c’est manifestement une source de jeux infinie. Regretter de ne pas avoir cuisiné pendant la sieste, comme d’habitude, au lieu d’emballer les cadeaux. Afin de pouvoir continuer à trier les petites peaux tranquille, et quitte à les voir jouer avec la nourriture, imaginer un plan B.

3. Installer à terre un plateau, et des boîtes, dont l’une remplie de riz (le pas bon qu’on ne mange que quand il n’y a plus de basmati), avec mission de transférer le riz d’une boîte à l’autre (activité de motricité fine recommandée par l’école…). Observer. Craindre. Se mordre les lèvres. Finir par fournir une pelle et une balayette à Albert, qui gère plutôt pas mal, pour réparer les égarements riziers de Basile.

4. Mettre fin à l’activité « riz », ranger, voir s’éparpiller les doudous au salon avec soulagement, revenir à ses pois chiches. Décider de ne pas enlever les petites peaux.

5. Voir revenir les doudous au moment de mixer les pois chiches avec la chapelure, le sel le poivre et le curry, à l’aide du mixeur à main rigolo de Tupperware (celui dont on tire la ficelle).

6. Faire tirer la ficelle aux doudous.

7. Parce qu’on veut tenter une autre recette de boulettes (lentilles/sésame/cumin), avec des oignons, donner deux oignons à éplucher à Albert, qui adore ça (et ça ne lui pique pas les yeux…).

8. Émietter la feta dans le mélange de pois chiches, oublier le persil, et y presser aussi les morceaux de citron. Tout mélanger à la main (c’est très plaisant comme texture). Ignorer les râlerie d’Albert rapport à son oignon. Faire descendre Basile de la table. Féliciter Albert d’être venu à bout de ses oignons. Ranger un peu.

9. Préchauffer le four à 180°C, et hacher l’oignon menu, avec l’aide d’Albert (« Attention à tes doigts ! »). Faire descendre Basile de la table.

10. Dire « On va aller au bain », et voir filer les doudous vers le salon. Finaliser la deuxième recette (plus simple), puis former les boulettes et les disposer sur la plaque (sur un papier sulfurisé), pour 25 minutes.

11. Mettre les deux enfants au bain (vraiment, cette fois).

12. Au moment de la dégustation, tremper les boulettes (qui ont vraiment tout du falafel, sans le persil, donc) dans un petit yaourt grec salé, poivré et citronné. Albert en mangera une et demi, et Basile en suçotera une à condition qu’elle soit suffisamment recouverte de yaourt. N’empêche, c’est bon quand-même 😉

Bisouuus !

Sapinlipopette

image

Albert s’en faisait une joie depuis une semaine : samedi, on a fait le sapin !

Olivier a donc bravé les routes enneigées pour aller chercher le sapin, qu’on avait réservé auprès d’une ferme voisine où on achète nos légumes. Cette année, ils ont aussi fourni les sapins 😉 Petite déception pour Albert à la livraison : « Il est pas beau le sapin, il faut en racheter un autre ».

imageOui, évidemment, ça ne correspondait pas à son idée d’un beau sapin roi des forêts. Du coup on l’a déballé.

image

Il y a eu l’opération balayage, qui a soulevé beaucoup d’enthousiasme. Puis on l’a décoré avec encore plus d’enthousiasme. Ce fut sportif, et les décorations sont moins bien réparties que d’habitude, quand je le fais toute seule. Bah.

Basile n’a pas voulu poser sur les photos finales, tristesse ! Mais Albert a mignonnement fait le job.

image

Bisouuuus !

Sens dessus dessous

image

Voici un vieil article dans les brouillons du blog depuis cet été, je n’ai jamais rédigé le texte qui allait avec les photos, mais le titre est d’époque 😉

Plutôt que de le supprimer, le voici tel quel…

image

image

image

image

image

(Sur celle là, je pense qu’Albert boudait, une de ses grandes spécialité il ya quelques mois…)

Bisous !

Les p’tits sablés de Noël

image

Alice : Mais où est le dernier petit bout de pâte ?
Albert : Scrounch scrounch.
Basile : ‘Core. Pâte.

Les sablés (au thé de Noël) : meilleurs crus que cuits.

Et sinon, la photo du lundi :

image

image

(Ils ont vite repris du poil de la bête : c’est photo de classe à l’école aujourd’hui, et Albert était tout excité.)

Plus que deux lundis matins avant les vacances !

L’enfant qui ne faisait pas la sieste

image

Aujourd’hui samedi, Albert n’a pas voulu faire de sieste. Aie aie aie : la sieste les weekends, c’est aussi important pour les doudous (un repos nécessaire) que pour les grands (un repos indispensable). Mais bref, j’en ai profité pour faire de petites activités manuelles avec lui, qu’on ne fait jamais d’habitude du fait de la présence un peu trop enthousiaste et désordonnée de Basile.

Et Albert était ravi, notamment en réalisant ce petit hérisson en carton et pince à linge (parfait pour exercer la motricité fine, dixit le cahier d’activités) 😉

image

image

On l’a montré à Papa qui mettait au four des buns (soirée hamburger tonight).

C’est-y pas beau ?

image

Ensuite Albert est allé faire des courses de bricolage avec Olivier.

Et maintenant, il regarde « YouTube ».

image

On serait tenté de le coucher tôt ce soir, mais ça dépendra de la forme de Basile qui dort encore, à 17h23… Oups.

Mon canard ya ya

Basile adore manger du dentifrice à la fraise se laver les dents. Il a le lavage de dent convivial : il apprécie particulièrement quand on le fait en même temps que lui…

Basile ne dit pas « canard ». Il dit « canard ya ya ». En référence à la chanson « Dans la ferme à Mathurin (hiya hiya ho) », où il y a « des centaines de canards (hiya hiya ho) ».

Basile parle, sans peur et sans reproche. Il plonge sans bouée dans le grand bain du langage, il répète tout ce qu’on dit, il ose, il dit ce qu’il veut, il veut ce qu’il dit. C’est approximatif mais on finit toujours par comprendre. Et du coup…

… Basile a réponse à tout. Si on lui demande « quel est cet animal ? », par exemple, il va répondre en fonction de ce qu’il connait. C’est souvent un cochon, d’ailleurs. La pieuvre du bain, qui a une grosse bouche en rond : cochon. Le tricératops rose de son puzzle : cochon. Le hamster : lapin. L’élan, dans le livre sur la forêt : vache.

Basile imite très bien les bruits des animaux familiers : cochon (son préféré), chat, chien, vache, cheval, poule…

Basile adore les oiseaux. Et les avions.

Basile appelle souvent les femmes « maman » et les hommes « papa ».

Basile ne peut pas se faire lire une histoire sans tout commenter (c’est à dire désigner sur les images toutes les choses qu’il connaît). C’est mignon mais fatiguant.

Basile a son mot à dire sur les berceuses du soir. Il réclame des chansons, en refuse d’autres (dans ce cas il râle et met sa main sur ma bouche jusqu’à ce que j’arrête de chanter la-dite chanson). Avec Albert on essaie de deviner la chanson qu’il demande. Hier il voulait « bergère ». Mais pas n’importe laquelle : pas la bergère qui gardait ses moutons (et ron et ron petit patapon), mais la bergère « pleut » (il pleut il pleut bergère). Albert est vraiment adorable parce qu’il accepte toutes les lubies chansonesques de son frère, à l’heure du coucher.

Basile adore « dessiner », mais il veut surtout qu’on dessine avec/pour lui. Quand c’est moi il veut toujours la même chose : un escargot.

Basile adore les voitures bleues.

Basile chante « L’as-tu vu, l’as-tu vu, le petit bonhomme au chapeau pointu… ». Ça donne « L’as-tu vu, l’as-tu vu… homme… ‘apeau… pointuuuu ». Albert en fait une imitation très fidèle.

Basile préfère manger tout seul, et il s’en met partout. Il aime le chocolat, les kiwis trop mûrs, les pâtes. Il n’aime pas les carottes, la soupe et les nouveautés.

Basile n’aime pas qu’on le change, qu’on l’habille. Il se débat, mais si on tient le coup, il finit par mettre son pouce dans la bouche et se désintéresser de l’action en cours. Ça marche aussi pour le siège auto, et pour pas mal de chose en fait (sauf les repas : là, il ne lâche jamais rien).

Basile dort sur le ventre, en suçant son pouce, il n’a pas vraiment de doudou mais une peluche préférée (« la poule », anciennement « coco ») et d’autres peluches tout autour de lui auxquelles il faut faire des bisous avant de dormir.

Bisous !

Main dans la main

image

Voilà quelques soirs où, quand on rentre à la maison (de nuit, donc), Albert demande à ce que je le prenne par la main. En cause, une étoile qui lui fait peur, parce qu’elle fait du bruit et qu’elle n’a pas de bouche (??). En général le soir, en sortant de la voiture, je suis un tout petit peu peu chargée : mon sac, le sac d’école d’Albert, le sac de nounou de Basile, les courses ou encore le panier de chemises repassées, un ou deux objets à remonter, etc. Étant moi-même un peu réticente à ressortir dans le noir (j’aime pas ça et en plus on vient de démarrer Stranger Things, voilà voilà), je prend les sacs d’un côté, Albert de l’autre et demande à ce dernier de prendre Basile par son autre main.

Comme ça on ne forme qu’un, Basile, Albert, moi, les courses, les chemises, les sacs, de la voiture à la maison, tel un petit vol d’oies sauvages pas très rapide (nos ailes de géant nous empêchent de marcher).

Hier je me faisais la réflexion qu’Albert et Basile n’ont jamais appris à se tenir par la main… et pourtant ils font ça très bien ! Grâce à ce stratagème Basile arrive à monter les escaliers du jardin debout, équilibré par son frère 🙂

Ce matin je leur ai demandé de se tenir par la main pour aller à la voiture, ils étaient tellement contents qu’ils en ont fait deux fois le tour, main dans la main 🙂

Bisous !