
Un deux trois (nous irons au bois)

Des nouvelles d'Olivier, Alice, Albert, Basile et Diane à Ivors
(Diane, qui résume assez bien notre soirée à l’expo « L’évolution en voie d’illumination » au Muséum National d’Histoire Naturelle)
(Basile, quand on parle mythologie grecque et mythes de la création) (c’est sûr que c’est moins poétique que Gaïa et Ouranos qui enfantent le monde)
Les enfants réclament le sapin depuis le 15 novembre, mais on essaie en général de tenir un peu (je n’aime pas que le sapin soit déjà tout fripé le 24 décembre)… Et enfin aujourd’hui il est arrivé, tout beau tout vert ! Et enfin aujourd’hui on l’a décoré.
On a cassé deux boules (moins bien que l’an dernier, mieux qu’il ya deux ans) (mais Albert a bien compris comment accrocher correctement une boule, désormais), et ils ont surtout eu le plaisir d’orner notre ami nordmann de leurs propres créations de l’école.
Les bricolages des enfants représentent cette année environ une déco sur cinq. Autant dire que le sapin est un peu moins Elle Déco qu’à l’époque où j’étais seule décisionnaire. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant, Basile ayant fait remarquer plusieurs fois que tout de même, c’était dommage de n’avoir que des boules blanches, et ne pourrait-on pas plutôt avoir des boules de toutes les couleurs et plus de guirlandes… Hem. Malgré tout, et après avoir fait le deuil de mon sapin vert/blanc/bois sobre et chic, il est plaisant de ressortir d’année en année les petites décos maison qui rappellent le souvenir de telle maîtresse ou telle nounou.
Voilà voilà, bisous et joyeux Noël !!
En ce moment Albert est particulièrement adorable et aidant vis-à-vis de sa petite sœur (et de tous les bébés et petits enfants de son entourage, d’ailleurs). Il a toujours aimé s’occuper des tout-petits, et actuellement ont peut clairement s’appuyer sur lui (et sur Basile aussi quand ils sont ensemble) pour pourvoir aux besoins divers de Diane (notamment en cas d’envie pressante… C’est même largement grâce à Albert si Diane accepte maintenant de faire ses commissions sur les grandes toilettes, et non plus dans le pot).
En ce moment Basile met un point d’honneur à s’habiller très vite le matin. En voilà au moins un dont il n’est plus nécessaire de veiller à ce qu’il ait bien mis ses chaussettes au moment de partir à l’école.
En ce moment Diane est plus pot-de-colle que jamais. En dehors des moments de répit où elle joue avec ses frères (ou encore plus rarement, toute seule), elle me/nous suit partout et réclame un jeu, un « yivre »… Qu’elle nous brandit sous le nez à tout moment (très pratique quand on tente d’apparier des chaussettes). Alors j’aime beaucoup « Ferme ta boîte à camembert », « Le cheval bleu » ou « Allons à la ferme », mais pour avancer un peu dans la maison, j’ai pris le parti de l’inclure dans toutes les activités domestiques : Ensemble on plie le linge, on découpe les légumes, on remue la soupe, on range le lave-vaisselle… Elle adore !
En ce moment Albert lit tout. Quand on va en ville, c’est parfois fatiguant (« Ça veut dire quoi, ESTHÉTIQUE ? »).
En ce moment Basile ramasse des feuilles rouges. On ne sait pas vraiment ce qu’il va en faire (lui non plus vraisemblablement), mais il les garde pour un bricolage (dernière idée en date : décorer la maison de Souricette).
En ce moment on cherche des champignons. On n’en trouve pas, mais ça fait de bonnes balades.
En ce moment Diane chante « Marabout-bout, bout d’ficelle-celle, selle de ch’val-ch’val, ch’val de course-course, course à pied-pied, pied à terre-terre, terre de feu-feu, feu follet-let, lait de vache-vache, vache de ferme-ferme, ferme ta boîte à camembert, tu l’ouvriras pour ton dessert » La faute au livre sus-mentionné, dont elle connaît par cœur les chansons).
En ce moment, en voiture, Basile joue au détecteur de radars. Il fait bip-bip. J’espère qu’il n’est pas bien réglé, car il détecte environ 4 radars à la minute. L’autre nuit, il a joué aussi au détecteur de « trucs dans le ciel ». Il a repéré deux galaxies qui se tournaient autour, une étoile filante, l’ISS, et probablement un avion qui s’écrasait. Albert commentait tout en réfutant la plupart des hypothèses de Basile, qui contre-argumentait, pendant que Diane chantonnait « gaaaa-laaa-xie, gaaaa-laaa-xie » au milieu.
En ce moment le soir on lit « Le petit Nicolas ». On lisait « Le feuilleton d’Hermès » de Murielle Szac (que je recommande), parce que la maîtresse d’Albert le leur lit à l’école et qu’il a voulu l’emprunter à la bibliothèque, mais je ne voulais pas aller plus vite que la classe, donc on l’a rendu, et on a réservé « Le feuilleton d’Artémis » à la place. En attendant on lit donc « Le petit Nicolas », et je n’avais pas souvenir que la majeure partie des histoires se terminaient à ce point en bagarre généralisée, ni que l’essentiel des rapports adultes/enfants tenaient à des menaces et des punitions… Ça reste drôle, cela dit, et les garçons en redemandent, bon bon.
Ça m’a un peu inquiété parce que justement depuis le début de l’année, la bagarre semble être un jeu assez commun dans la cour d’école (surtout la classe de Basile). Au début il s’en plaignait mais il semble en prendre son parti. L’autre jour alors qu’ils me racontaient tout ça, j’ai soupiré en demandant si vraiment c’était intelligent de jouer à ça, et Albert m’a rétorqué que c’était sûrement pour pouvoir faire l’armistice. Depuis Basile insiste sur le fait qu’ils jouent à la guerre mondiale. Si c’est historique, alors. C’est toujours mieux que Squid Games, qui semble être aussi un jeu très à la mode dans la cour de récré.
En ce moment Diane s’endort toujours avec nous. Et quand elle se réveille la nuit, elle a besoin de l’un de nous pour se rendormir. C’est un peu pénible mais ça finira par passer (on espère hum).
En ce moment Albert pose des questions profondes, dernière en date « Est-ce que tout est quelque-part ? » Vous avez trois heures.
En ce moment Basile fait de supers dessins, coloriages et collages. Il n’y passe pas tout son temps, loin de là, mais il y prend du plaisir et quand il s’attelle à une œuvre (en général il a une idée bien précise en tête), il va vite et bien !
En ce moment, Olivier travaille à nous faire une super cuisine de grands !! Nous l’avons conçue et commandée cet été à Ikea, et reçu tous les meubles en septembre, ça prend une place folle au sous-sol. Depuis, les deux premiers « blocs » sont faits, et le troisième, qui sera plus important et complexe (sur la droite de la cuisine), fait l’objet d’intenses réflexions chez Olivier ! En tout cas on profite d’un aménagement bien plus agréable, d’ores et déjà (et d’une hotte, youhou) !
En ce moment, on mange les dernières framboises, c’est fou non ? Y’a plus de saisons.
En ce moment, Diane découvre les charmes du déguisement. « Maman je peux me transformer en dragon ? »
En ce moment, je n’arrive plus à suivre la courbe de croissance des enfants. Diane porte du 3 ans (c’est absurde), Albert du 9 ans (tout à fait ridicule), Basile du 6 ans (là ça va encore).
Bisous bisous et bon armistice !!
Petite balade, à la recherche de champignons, sauf que je n’y connais rien (ni en champignons, ni en coins à champignons) alors on les regarde et on les cherche dans le livre, mais jamais ô grand jamais on n’en rapporte ! Les garçons adorent, cependant, il y a un petit côté chasse au trésor.
On a en revanche ramassé des noisettes et cueilli des mûres. C’est un peu la fin de la saison… La campagne est belle et les doudous volontaires, même la petite endormie…
Du soleil, des sorties, des dinosaures, une cathédrale, des balades, des Mougères, la famille, des grenouilles, du camping, une piscine, des bourdons, un vaccin, des élections… Il s’en est passé des choses en ce début juin pas encore l’été mais presque !
De gros bisouuuus et bon solstice à tous !
« Tagada, tagada !
… Et d’ailleurs ça tombe bien, parce que là on mange des fraises tagada. »
Basile, 5 ans.
Donc donc donc. On est en week-end en amoureux, les enfants sont partis à la mer avec Dadie, Grand-Père et Hélène (en baie de Somme).
On en profite pour boucler, au calme, la commande de la cuisine, entre autres petites missions domestiques, et se faire un petit resto en terrasse.
Au dîner, discussion autour d’Aladdin (Albert lit cette histoire avec l’école en ce moment), et explication du contexte des Mille et une nuits :
Olivier : C’était un sultan très cruel, qui tuait toutes les nuits une nouvelle épouse…
Basile : ah bon, mais comment ?
Olivier : …
Alice : …
Albert : Bah, sûrement en les égorgeant.
Basile : ah oui, sûrement !
Un autre dîner, explications autour du concept de méchant, ou d’antagoniste… On évoque les histoires qu’ils connaissent bien, pour identifier avec eux à chaque fois qui est l’antagoniste. Ils se débrouillent pas trop mal. Plus tard, Olivier les entend parler, et poursuivre entre eux le jeu des antagonistes :
Albert : et à la maison, c’est qui l’antagoniste ?
Basile : bah, les fourmis !
Et une vidéo pour la route, c’est Diane, c’est un peu long mais c’est mignon.
Bisous bisouuuus !