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Et voilàààà ! La rentrée est passée 🙂 Et bien passée, semble-t-il. Eh oui, cette fois, j’ai attrapé la maîtresse dès le mardi après l’école (hep hep hep) afin de vérifier avec elle que mon impression – positive, donc – était la bonne. La rédaction de ce blog ne recule désormais devant aucune compromission pour fournir une information fiable et avérée.

Donc lundi, c’est avec l’impression d’arriver les mains dans les poches que j’ai débarqué, avec Albert, devant la porte de l’école. Tout avait été si simple, par rapport à l’an dernier : pas de formulaires interminables à fournir, pas de démêlés avec la cantine (comme on se connaît maintenant, on avait géré l’inscription la semaine précédente), pas de vêtements/sacs/doudous/chaussons à étiqueter (c’est tout les mêmes que l’an dernier)… Une deuxième rentrée, c’est le pied.

De plus, Albert était content de retourner à l’école, retrouver la classe, les copains, la récréation, le coin des voitures… Il n’était juste pas très enchanté de retrouver la maîtresse, parce qu’elle est un peu sévère… Toutefois, aucune trace d’angoisse ou de stress particulier chez Albert en ce gris matin de septembre. On a déposé Basile chez Marie-Pierre, non sans que ce dernier ait fait un bisou à Albert et lui souhaitant une bonne journée à l’école.

En arrivant devant l’école, j’ai volé quelques photos d’un Albert un tantinet surexcité. Albert est habillé par Paulette (en haut) et par Sergent Major (en bas). Je précise qu’il portait initialement un jean offert cet été par Dadie, pour multiplier les bonnes ondes familiales (Maman est superstitieuse, on n’y peut rien, lalala), mais qu’on a eu un petit accident aux toilettes juste avant de partir (la petite montée d’adrénaline indispensable du matin, il en faut, ça maintient en forme), d’où un changement de pantalon in extremis.

Tout ça est passionnant.

Arrivé dans la classe, Albert s’est spontanément dirigé vers les étagères avec les boîtes d’activités, mais il n’a pas trop su quoi prendre. Puis il a regardé autour de lui, il m’a regardé, et il a un peu « buggé ». Il y avait pleins de parents partout, et pleins de petits nouveaux. Du coup Albert est resté collé à moi. On a cherché les copains, sans succès. J’ai dit à Albert que je resterais jusqu’à leur arrivée, en espérant de tout cœur que les parents de Jayan et Léo n’avaient pas décidé de prolonger les vacances… La petite Louna, moyenne section, s’est mise à pleurer. Un parent expérimenté a dit « ouhla, quand il y en a un qui pleure, tout le monde pleure ». On a serré les dents, mais les pleurs n’ont pas été contagieux. Il faut dire que beaucoup de parents étaient encore là.

C’est alors que dans le couloir, j’ai vu arriver les parents de Jayan, Alléluia. A mon grand soulagement, Albert et Jayan se sont reconnus (je ne sais pas trop comment ça marche l’amitié, à cet âge-là, et j’avais peur qu’ils s’ignorent…) et sont partis de suite ensemble et je les ai perdu de vue dans la marée humaine de la classe. Je suis restée à la porte un moment. Albert et Jayan sont repassés devant moi pour aller « coller leur étiquette » à l’entrée de l’école (les étiquettes de présence), ils sont revenus sans me voir et ont re-disparu sous les flots de parents et de petits. Une dame m’a pris pour la maîtresse (j’ai le look Éduc Nat’, coco) : il était temps de partir. J’ai plongé dans la classe en mode snorkeling pour retrouver Albert et Jayan, qui lisaient tranquillement un livre de Simon (le petit lapin) dans le coin bibliothèque. J’ai dit « Oooh, c’est Simon, c’est chouette ! » et Jayan m’a répondu avec sérieux « Il dit Caca Boudin ». Albert a approuvé d’un air inspiré. J’ai répondu « En effet », puis « Je vous laisse les doudous, passez une super journée ! » avant de quitter la classe dignement (et en essayant – vainement – de capter un regard « tout-va-bien-se-passer-Madame-Migeot » de la maîtresse. Bah.).

A 16h30, Albert m’a sauté dans les bras à la sortie. J’ai juste appris qu’il n’avait pas fait de vélo mais du cerceau, que Julia l’avait empêché de dormir, et qu’à la cantine il y a avait eu du melon « comme d’habitude » et des spaghettis. J’ai renoncé à voir la maîtresse, assaillie de parents de petits.

Il y eut un soir, il y eut un matin. Le lendemain, tout était beaucoup plus calme. Comme il n’était pas 9h quand on est arrivés, la maîtresse m’a dit que je pouvais aller dans la classe un peu. Albert s’est posé, et à attrapé de quoi faire une activité (une boîte avec des marrons, une pince et un moule à mini-cupcakes, il fallait répartir les marrons dans le moule en empruntant la pince. Bon.)

Le soir, j’ai donc demandé à la maîtresse si tout se passait bien, et mis à part les crises de panique quand il est pris au dépourvu (qu’on connaît bien), Albert gère super bien cette rentrée, hourra !

J’ai appris que cette année la classe comptait 30 élèves : 10 petites sections, 15 moyennes sections et 5 grandes sections (les plus jeunes, car les autres sont dans la classe d’Ivors avec les CP et les CE1). C’est beaucoup par rapport aux 23 élèves de l’an dernier, mais selon l’Académie, il semble qu’on puisse aller jusqu’à 40 élèves par classe… Ils n’ont manifestement pas eu le mémo au sujet des classes à 12 élèves 😉 (oui je sais, c’est pour les CP et c’est en REP, mais bon, sur un malentendu…)

Voilà pour cette rentrée, je suis toute excitée pour Albert, toutes ces choses qu’il va apprendre et découvrir cette année encore… C’est chouette quand-même 🙂

In other news, j’ai ait du pain, tadaaa ! C’était une première car d’habitude, c’est plutôt Olivier notre boulanger familial. Mais je suis bien contente du mon essai (manquait juste un peu de sel), nickel avec les œufs à la coque ! Prochaine tentative : pain complet (on surveille la glycémie) et/ou aux noix.

Bisouuuuus !