Hier soir, on est rentrés pas très tôt, avec les doudous. La journée de travail avait été bien remplie et j’ai quitté tard le boulot. Arrivés chez Samia, j’ai trouvé les enfants qui jouaient en bas (sous bonne garde de Samia bien sûr !) autour du toboggan, avec les autres enfants de la résidence, comme toujours quand il fait beau. Du coup je ne suis pas partie tout de suite, ils jouaient bien, on a papoté – Albert a eu de la fièvre tout le week-end et même s’il va mieux, le debrief du soir prend un peu plus longtemps dans ces cas là !
On a finalement pris la route, et on est arrivés à la maison vers 19h15. J’ai reçu en route un message d’Olivier qui indiquait que son train lambinait… Comme à chaque « grosse chaleur » ! Albert et Basile ont joué dans le jardin tandis que j’arrosais les plantations : notre petit nouveau poirier palissé, les groseilliers, les plantes aromatiques, les semis de concombre et de potimarron.

Albert ayant réclamé un « p’tit œuf », et parce que je sais que c’est THE repas qui passe tout seul, j’ai lancé la cuisson de deux œufs à la coque et fait griller puis beurré une tranche de pain de mie. Hop, 5 minutes plus tard, deux enfants mouillés (ils ont joué avec le tuyau d’eau que j’avais laissé couler en filet au pied du poirier) MAIS aux mains à peu près propres étaient installés à table pour le dîner.

Vers la fin du dîner des enfants, Olivier a passé une tête : les meubles de jardin avaient (enfin) été livrés (chez Mounette), il empruntait donc le pick up de Jean pour aller les récupérer ! On a terminé de dîner, et quand Olivier est revenu, ayant déposé la livraison en bas du jardin (pfiou, c’est lourd), Albert est allé avec lui rendre le pick up (quelques dizaines de mètres de bonheur pendant lesquels Albert « conduit » le camion, calé sur les genoux d’Olivier).
Pendant ce temps, j’ai déballé deux chaises et Basile, après avoir tenté d’escalader l’une d’elles, s’est mis à jeter les cailloux dans les cartons (c’est toujours mieux que dans la pelouse, dans l’escalier ou dans le persil).

Au retour du père et du fils, on a monté la table, aidés d’Albert of course. Moi je tenais Basile qui essayait de monter dessus, parmi d’autres activités dangereuses.

Une fois la table installée, on a contemplé notre œuvre, puis on a entamé la partie difficile de la soirée (depuis quelques jours) : le couchage. Déshabillage, pyjamas, couches, lecture dans notre chambre, installation d’Albert dans son lit et de Basile dans sa turbulette, on allume « les étoiles » (veilleuse qui projette des étoiles au plafond), chahutages et câlins d’Albert et Basile sur le lit du premier, au revoir à Papa qui va étendre la lessive, puis chansons avec Basile dans les bras et en tenant la main d’Albert, puis Bonne-nuit-les-doudous-on-se-retrouve-demain-je-vous-aime-fort ! En ce moment il faut remonter plusieurs fois après ce premier couchage. Hier je me suis fâchée, fort, ce qui a réduit à deux le nombre de rappels. C’est toujours ça de pris.
Puis avec Olivier on a dîné, youhou ! D’habitude on dîne avec les enfants mais le retard de train et le montage de la table ont un peu tout chamboulé, hier soir. Malheureusement, il ne faisait plus suffisamment jour pour dîner dehors… Pas grave, on aura pleins d’autres occasions 🙂