Summertime

Que d’aventures estivales en ce joli mois d’août ! Et tout pleins de photos pour raconter tout ça !

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Déjà, il y a Albert et ses copains les potimarrons (ou « marrons », selon Albert. Mais ça entraîne pas mal de confusions…). Le plant de 10 cm qu’on a repiqué au printemps s’est mué en une immensité végétale de plusieurs mètres carrés, et cinq potimarrons. Qu’Albert aime d’amour.

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 (ça fait un peu Wilson, là…)

Sinon, on a fait une lessive de doudous…

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Albert a eu un beau tracteur rouge…

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Basile a mangé ses premières compotes zé purées (avec Chloé, coucou Chloé !). Gros succès pour la pomme, la courgette, la carotte, rejet absolu de l’abricot et de la framboise. Épinards tolérés avec de la patate. Prochain essai : la betterave.

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Il y a eu un petit week-end du 15 août aux Mougères, très très sympa, temps magnifique, repos, jardin, Paulette, Gérard, que du bonheur.

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Et en repartant des Mougères, on est passé chez les Forray 🙂

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Et voilà pour ce beau week-end du 15 août ! Petit interlude culturel…

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Ensuite, un autre super week-end, chez Justine, à Dunkerque, plage de Malo-les Bains, dont on a bien profité, dans un sens, et dans l’autre ! Mention spéciale pour les couques en bord de mer, le vent, les flaques d’eau sur la plage, le sable dans la poussette 15 jours après, la soupe potimarron/mimolette (oui, on a sacrifié un copain d’Albert).

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Et puis, enfin, ce weekend où il a fait si chaud, on a aménagé une micro-piscine pour Albert dans le jardin, avec la baignoire de bébé !

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(Oui, sur la dernière photo, Basile pleure, mais c’était hyper mignon parce qu’Albert lui disait « Basile, pleure pas », et il essayait de lui lancer le ballon en appelant « Basiiiiiiile ») (petit cœur qui fond) (et donc j’ai lâché mon appareil pour aller m’occuper de Basile, quand-même…).

Eh ben, voilà un article où on en a pour son argent 😉 Bisouuuus ! Bonne rentrée !

Des ans et des bougies

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Pfiou, ce mois d’août est riche en jolies choses à raconter, mais je manque un peu de temps 🙂 Ça va venir, ça va venir…!

En attendant, Albert a eu 2 ans ! Un très bel anniversaire en trois fois (pour l’instant) : le 2 août chez Samia, qui lui a fait un gros gâteau au chocolat avec bougies à souffler ; le 3 août avec Papa et Maman (gâteau au yaourt avec glaçage chocolat/fraises et bougies) ; le 7 août chez Papa et Maman avec toute la famille côté Olivier + Marraine Chloé (Cheesecake et Pumpkin pie et bougies).

L’élément clé, là-dedans, c’est bien sûr les bougies !! Et aussi les cadeaux (ça y est, Albert a désormais intégré le concept « paquet cadeau = cadeau pour lui à l’intérieur »). Un grand merci pour les jolis cadeaux : train en bois (Marraine Chloé et Parrain Jean-Guillaume – sans se consulter !), pêche aux poissons (Claire), outils de jardin (Dadie), livres (Mimi, Dadie, Marraine Chloé), et ours en peluche qui chante (Samia) ! Nous on s’est rabattu sur une valeur sûre : petites voitures 😉

Le p’tit deuxième

On me souffle dans l’oreillette que, mon Basilou, je n’en parle pas beaucoup ici (Alors qu’Albert a son époque a eu droit à un article par mois, hem). Minute, papillon ! J’allais le faire 😉

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Oui, c’est vrai, Basile souffre de la malédiction du deuxième : pas le temps. Ou disons, moins le temps. Et puis, c’est un peu du déjà vu, aussi : là où on s’étonnait – que dis-je, s’émerveillait – de chaque micro-évolution d’Albert, chez Basile on se contente de les observer (avec émotion quand-même, hein) en se demandant à quel âge Albert faisait ça, déjà ? Avec tout ça on a l’impression que Basile grandit beaucoup plus vite qu’Albert !

Alors, Basilou, que dire ? 6 kg à ce jour, 66 cm (il en a pris 6 en deux mois !), il porte du six mois depuis un bon moment. Beaucoup de 6 mais rien de diabolique là-dedans, promis (bon ok, deux tâches de vin à la naissance, mais qui suis-je pour juger ?). C’est un bébé mignon. Mais vraiment très très mignon (je dirais que sur l’échelle du mignon, il est à beaucoup). Tout brun, avec une petite tête de lémurien, des oreilles qu’on qualifiera d’épanouies (on dirait son frère à son âge). Il a une bouille incroyablement expressive, aussi bien dans la joie (jamais vu des sourires pareils) que dans la tristesse (il « chiffonne » son visage de manière très convaincante).

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A la question « Et Basile, ça va ? » je répond dans 99% des cas, « oh, Basile, il sourit tout le temps ». Ce n’est pas tout à fait vrai : il sourit surtout à tout le monde. Depuis qu’il a commencé à sourire, c’est son arme séduction numéro 1. Il sourit même dans le vide, et à des jouets. Il nous sourit quand on ne le regarde pas. Et redouble de sourire (oui, c’est possible) quand enfin on croise son regard. Bref, c’est Mr Sourire.

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En contrepartie, s’il n’est pas content, il ne se laisse pas ignorer : ses pleurs vrillent les tympans ! On découvre ce que c’est qu’un bébé qui pleure. Vraiment.

Autre grosse caractéristique de Basile, il gigote. Mais beaucoup (on est fatigués rien qu’à le regarder). C’est un bébé « très dynamique », à dit le médecin (on était pas trop de deux pour le tenir pour les vaccins…). Il gigote en mangeant (j’ai longtemps pensé que l’allaitement ne lui convenait pas à cause de ça, mais il fait pareil avec le biberon…). Il gigote en s’endormant. Il gigote dans son transat (il le déplace presque…).

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Sur son tapis d’éveil, il voyage d’un bout à l’autre (voire sur le plancher à côté) rien qu’en gigotant. Dans nos bras, il faut vraiment bien le tenir car il est capable de se projeter lui-même en arrière ou sur le côté, on manque à chaque fois de le faire tomber ! Maintenant que j’y pense, les seuls endroits où il est à peu près calme sont ceux qui bougent : le cosy, la poussette, l’écharpe…

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Il adore le tapis d’éveil et peut y rester tout seul vraiment très longtemps, il est vraiment très autonome (si on rajoute à ça les sourires aux jouets, on peut dire qu’il a une vie intérieure assez riche, Basile). A l’heure actuelle, c’est une des plus grosse différences que je remarque avec Albert, qui ne supportait pas de rester tout seul dans son parc. Il fallait qu’il soit avec nous, calé dans le transat avec vue sur le monde.

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Idem pour le soir : Albert s’endormait dans les bras, alors que Basile s’endort seul le soir, le pouce dans la bouche (c’est tellement *merveilleux*, d’ailleurs, que je veux bien passer trois ans chez l’orthodontiste à son adolescence, allez tope-là !), mais ja-mais dans les bras ! Quand il ne trouve pas le sommeil, on ne peut pas juste l’endormir sur un câlin… En cas extrême, une petite balade en poussette est le seul recours (à part le laisser pleurer, mais, encore une fois, ça vrille les tympans) : on utilise énormément la nacelle, alors que très vite ça n’a plus été possible pour Albert qui s’ennuyait dedans !

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En dehors de ça, Basile est en totale adoration devant sa maman son frère, il ne perd pas une miette des agissements d’Albert… qui l’adore aussi, il lui fait toujours autant de câlins (même pas toujours brutaux). Basile est habitué de la présence bruyante et agitée de son frère à ses côtés… Quand il s’ennuie tout seul et qu’il commence à râler, lui envoyer Albert est très efficace pour l’occuper !

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(Bon là on voit surtout Albert, mais j’aime bien cette photo, et le petit regard (flou, certes) de Basile en arrière-plan !)

IMG_6946_1IMG_6952_1 Voilà voilà pour mon petit Basilou. Comme il a maintenant quatre mois bien tapés, on va bientôt démarrer les purées et compotes (hii), et vu comme il est dynamique, j’espère le voir très prochainement se retourner, et tenir assis tout seul… Bref, il grandit, il grandit si vite le petit deuxième, ma petite boule de mignon ! Et je suis sûre que très rapidement il pourra partager les jeux d’Albert 😉

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Bisous !!

La petite balade

imagePetite promenade du dimanche soir avec Olivier, Basile et Albert et la brouette (très important).

Parfait juste avant le dodo : Basile s’endort dans la poussette et Albert ne râle même pas pour aller au lit (il faut dire qu’il a eu un gros week-end, chez Dadie avec ses cousins le samedi, et à la maison avec Isabelle, Patrick, Anthony, Paul et Kelly le dimanche) !

imageEn bonus et en vrac :

imageimageimageimageimageimageimageimageimageBisous

Les mots d’Albert

Albert parle de mieux en mieux et j’ai eu envie de garder ici une trace de ses premiers mots. Je n’ai malheureusement aucune idée de ce que fut SON premier mot. Comme on sait, l’enfant prodige a longtemps parlé javanais, et c’est progressivement que les syllabes aléatoires ont commencé à faire sens… On va dire que « Papa », Dadie », « Clai' » (Claire), « ‘Ture » (voiture), « Doudou », « Nez » et « ‘Colat » (chocolat) se disputent la première place…

Évidemment, s’il avait dit « Maman » dans la foulée, cette sombre polémique sur le premier mot d’Albert n’existerait pas, et la postérité (moi) aurait retenu que le premier mot d’Albert était « Maman ». Mais il ne l’a dit que bien après, alors voilà, hein, bon, on ne SAIT PAS quel fut le premier mot d’Albert. Si je vous le dis.

Aujourd’hui, ça va super vite, les nouveaux mots arrivent à la pelle, tous les jours, si bien que je vais vite rédiger cette liste (absolument subjective et non exhaustive), là, en juillet 2016, avant qu’il ne se mette à réciter soudain Flaubert dans le texte.

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Si les premiers mots devaient révéler les centres d’intérêt majeurs de l’enfant, alors pour Albert ce serait les véhicules. On s’en doutait depuis l’époque où s’est développé sa passion pour les roues. Allons-y.

  • ‘Ture : un des premiers mots qu’Albert a prononcé. La voiture fait partie de son quotidien et elle dispose de roues, donc bien évidemment, bingo. « Moto » a suivi de près, il ne manque pas de signaler quand il en voit une.
  • ‘Rracteur : une grande grande (grande) passion d’Albert, encore intacte à ce jour. En ce moment avec les moissons, il est fin heureux (Maman, moins, parce qu’être coincée derrière un tracteur à 25km/h avec Albert qui répète « ‘rracteur » en boucle à l’arrière, c’est drôle juste un moment).
  • Crain / ca’ion /bus : il y a là une certaine confusion. Longtemps, Albert appelait « crain » (train, donc) tous les camions et les bus… Aujourd’hui il a bien identifié les « bus ». Il dit aussi « ca’ion », mais on sent que ce n’est pas encore clair, et que la différence entre « ca’ion » et « crain » relève selon lui de la convention sociale… J’ai hâte de l’emmener prendre le train 🙂
  • ‘Lo : il adore en voir sur la route, il a la chance d’en faire avec Papa (sur siège bébé) et même d’avoir son propre vélo à lui, offert par Gérard et Paulette, même s’il ne maîtrise pas encore bien le principe des pédales.
  • ‘Wion : ça c’est chouette les avions, et puis il y en a plein chez nous 🙂 A noter : au début, il disait « Pierre-Alain » en les voyant. Pas d’explication connue à ce jour.
  • ‘Rrouette : la brouette. Voilà voilà.

Passons à la seconde catégorie : la nourriture. Là, point de passion, tout au plus quelques monomanies. Allez, on va faire un top 5.

  • Pâtes / papâtes : sous toutes leurs formes, Albert aime (généralement) les pâtes. C’est l’aliment dont on est le plus sûrs qu’il en mangera volontiers. D’ailleurs quand on lui en sert, il dit « bon », « bon », « bon » avec insistance à chaque bouchée, pour bien montrer que ça, c’est un vrai aliment, pas comme les choses vertes/rouges/jaunes/filandreuses/gluantes/nouvelles qu’on lui donne à manger autrement. A noter : des patates, ça marche aussi (d’où la commode ambiguïté du terme « papâtes »).
  • ‘Mage : Évidemment dans les aliments préférés, le fromage. Il fait à présent le distingo entre le chèvre et les autres fromages (mon fils !).
  • Beurre : le beurre, c’est le bonheur, ça ressemble au fromage et on en met dans les pâtes (mais au bout d’un moment on le cherche, parce qu’il a disparu. « A p’u beurre ».), et on en mangerait bien tout seul si Maman laissait faire. Mais Maman ne laisse pas faire. Encore une convention sociale aléatoire.
  • Deleau : il y a des enfants qu’il faut penser à faire boire. Albert, lui, il réclame de l’eau. Souvent (dixit la maman qui a déjà googlé « potomanie », pour vérifier quand-même). En plus c’est commode quand on a pas envie de manger.
  • ‘Colat : pas d’explication nécessaire. Il y a bien sûr une sous-catégorie « Banan' » (Banania), dont Albert raffole, résultat sympathique d’une colocation prolongée avec les Bandinelli 😉
  • Orange : j’ajoute un sixième aliment histoire d’avoir quand-même quelque-chose de vaguement sain (mangerbouger.fr) : le jus d’orange, surtout avec des petits boudoirs plongés dedans (sain, on a dit), c’est bon. Et puis du coup Albert a intégré la couleur « orange » 🙂
  • Beuron : un septième, juste parce que j’adore sa manière de dire biberon.

Troisième catégorie, les grrrande peurs :

  • Bruit /machine : ça a commencé avec la peur de la machine à laver. Et ça s’est étendu peu à peu à tout ce qui fait du bruit (grosse angoisse quand il a compris que les camions et les tracteurs, en vrai, ben… ça faisait du bruit). Et ça il dit bien, « bruit », dès qu’il y a un bruit nouveau, même un micro-bruit (oui, j’ai aussi googlé « hypercacousie »). Maintenant tout « bruit », est suivi d’un « machine ? » pour demander confirmation. Et il faut tout expliquer.
  • Bêtes : il fut un temps où tous les insectes étaient des « abeilles ». On a essayé de distinguer les espèces, mais – échec – maintenant ce sont tous des « bêtes »… Il en a peur (du moins, il y fait attention) depuis qu’il s’est fait piquer par un bourdon, et qu’il n’a été soigné qu’une heure plus tard (à grand coup de granules d’apis mellifica), parce que j’étais persuadée qu’un bourdon, ça ne piquait pas (« Le bourdon a cru que tu étais une fleur, mon chéri, hihi »). Un seul regret : je n’ai pas de photo de sa lèvre en mode « Elephant Man ».

Quatrième catégorie, les gens :

  • Maman : ha !
  • Papa : évidemment…
  • Al’geot : j’ai essayé de lui apprendre « Albert Migeot ». Échec.
  • Basile : il le dit super bien 😀 (par contre, tous les bébés s’appellent Basile).
  • Dadie et G’and-Pè’ : très, très important.
  • Pabeuh et Clai’ : incontournables.
  • Mounette : passion ++
  • ‘Mia : depuis quelques semaines, Samia, sa nounou, a droit aussi à son petit nom albertien !
  • Paulette : il a très bien identifié Paulette et la reconnaît sur toutes les photos.

Bien sûr il connaît bien d’autres noms de proches (pas de jaloux), mais ceux-là sont les gens qu’il évoque spontanément, même en leur absence… 🙂

Cinquième non-catégorie : en vrac, les inclassables.

  • ‘Rroux : les cailloux, un amour de jeunesse, mais un amour durable (Olivier a même fait une boîte à cailloux, parce que ça devenait ingérable).
  • Cœur : Albert voit des cœurs absolument partout. Les vrais cœurs, bien sûr (j’ai mis longtemps à comprendre que les rideaux de la fenêtre devant laquelle on se gare pour aller chez la nounou étaient effectivement – « Ah mais ouiiii, Albert ! » – ornés de cœurs), mais aussi tout ce qui a une vague forme de cœur : cailloux, feuilles, nuages, dessins divers…
  • ‘Ique : la musique, toujours la musique, rien que la musique. Quand il en entend (et/ou quand elle s’arrête), Albert le signale toujours.
  • Pas là / dodo : quand il parle de quelque-chose qu’il ne voit pas, Albert ajoute toujours « Pas là », puis « dodo ». J’imagine que ça fait partie d’un processus de construction mentale de son imaginaire, voilà voilà…
  • P’ein : il a intégré le concept de nombreux /beaucoup / pleins récemment. Il y a donc « P’ein ‘tures », « p’eins poissons », « p’eins ‘rracteurs », etc… Avec les petits moulinets des deux mains pour appuyer le propos…
  • ‘Lette / Poissons : respectivement « j’aime la galette » et « Les petits poissons dans l’eau », dans le livre de comptines qu’on lui chante avant de dormir, ces temps-ci. Il est presque capable de chanter tout seul « Les petits poissons » (il le faisait l’autre jour dans la voiture. Craquant).
  • Caca / pipi / p’out : donc là, on est toujours pas tout à fait au point sur qu’est-ce qui est quoi, mais évidemment ce sont des termes qui reviennent souvent.
  • Fille : En bas de chez Samia (il y a un petit square), Albert joue (enfin, essaie de jouer) avec les « filles » (je ne sais pas pourquoi, il n’y a jamais de garçons parmi les gamins qui jouent là). À énoncer avec un sourire et un ton rêveur. Ça promet.

Voilà pour cette petite liste à la fois trop longue (pardon) et non exhaustive !

Albert dans les feuillages à Mary

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Mon premier gif !! J’ai encore quelques progrès à faire (notamment pour régler la vitesse : il faut savoir que cette descente d’escalier prend bien plus de temps à Albert, qui apprécie les chatouilles, que sur ce gif !).

Un grand merci à PAB pour toutes ses magnifiques photos (bientôt en ligne : il faut que j’en réduise le format !) Stay tuned.

Le pouce

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Suite au précédent article, une petite mise à jour : cette nuit personne ne s’est réveillé… Et quand je suis allé voir Basile dans sa chambre au petit matin, il dormait toujours en suçant allègrement son pouce !

Testé et approuvé (ou presque)

De la nouveauté, toute la nouveauté, rien que de la nouveauté… En ce beau pluvieux mois de juin, entre le nouveau travail d’Olivier et ma reprise du boulot, le changement, c’est maintenant.

Pour Albert et Basile, qui ont passé ces derniers mois beaucoup de temps en compagnie de Papa et Maman, il faut s’habituer (ou se réhabituer) à aller chez la nounou, et prendre un rythme un peu plus strict… Mais ils se débrouillent super bien tous les deux !

Voici donc un petit point sur tout ce que l’on a testé chez nous, ces derniers jours…

TESTÉ ET APPROUVÉ

Les fraises

Ça démarre fort : en juin, évidemment, il y a les fraises. Gros gros succès chez Albert. Pas immédiat, le succès : il lui a fallu un moment pour comprendre que certes, la fraise n’était ni un féculent (« pâpâtes ! »), ni du fromage, de la viande, ni du chocolat, mais qu’en dépit de ces sérieux handicaps, c’était plutôt pas mal bon, et qu’on pouvait donc lui accorder une chance, voire deux, ou trois, ou cinq.

Depuis que j’ai eu le malheur d’en acheter un soir vite fait, en passant devant le distributeur du petit producteur maraîcher situé sur notre route, Albert me demande tous les soirs  des  » ‘rrraaaaaises ? » en arrivant à la maison.

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TeamTO, c’est le nouveau travail d’Olivier. C’est très cool, la preuve, ils l’ont même dit dans le journal. Olivier s’y trouve très bien, il s’y rend tous les matins en bondissant (du moins, aussi rapidement que veulent bien le permettre les grèves, les inondations, les vigies pirates et ce bon vieux Murphy), et on est drôlement contents !

Le pouce

Le membre de la famille le plus à même d’avoir testé son pouce ces derniers jours, c’est bien évidemment Basile. Et c’est définitif : il adore.

Dommage que ce pouce-là soit si fugace. Il était là il y a un instant et puis pouf, impossible de le retrouver… Il avait bien l’impression de l’avoir laissé ici, au bout de sa main mais… Aaaah mais la main non plus elle n’est plus là ! Ah si ça y est, la voilà. Ooooh il y en a une autre aussi. Trop cool. Les deux mains peuvent se toucher, mais quelle distraction sans fin. Bon, revenons à nos moutons, ça se suçote comment une main ? Oooh un pouce, tu étais là petit coquin. Ah bah non, il est déjà reparti. Oooh un bout de tissu, ça marche aussi. Mais c’est moins chaud. Non vraiment le pouce c’est bien. Quand il est là. Essayons encore. Oooh une main.

(Qui a observé Basile, ou tout autre bébé, en train de chercher son pouce, comprendra ce charabia ci-dessus. J’espère.)

TESTÉ ET EN COURS D’APPROBATION

Le pot

Albert et le pot, c’est une relation qui se construit paisiblement. Jusqu’ici, on essaie de le poser dessus quand on y pense de temps en temps. Il y a des périodes où il ne s’en occupe pas du tout, et des périodes où il le demande, mais il ne se passe rien même s’il y reste 20 minutes. Il a des jouets autour, « les jouets du pot », c’est un petit rituel. Bref, pas de pression.

Il a de plus en plus tendance à associer « caca », « prout », « pipi », « couches » et « pot ». L’autre matin, il m’a dit « caca » en se trémoussant, je l’ai posé sur le pot en 5 secondes chrono (on a acheté des couches type « culotte ») et pouf, direct, une petite production maison. J’étais hyper fière, j’ai eu un bref espoir que le réflexe du pot soit acquis définitivement. Alors évidemment, non (naïveté, quand tu nous tiens), mais hier soir il est allé avant de se coucher sur les toilettes avec Papa, à sa demande, et le miracle s’est reproduit. Wait and see.

La « double-journée »

La loi française accordant royalement aux mamans (salariées) un congé maternité de 10 semaines après la naissance, il a bien fallu reprendre le boulot pour la petite mère au cœur qui saigne que je suis (je râle mais c’est chouette de retravailler).

Les journées sont loooongues, entre les matins bien actifs pour préparer et nourrir tout le monde (j’ai lu le témoignage d’une maman de six enfants qui les couche tout habillés la veille : malin), le trajet en voiture qu’Albert commente de bout en bout (« cheval », « voiture », ‘ »tracteur », « train »…), l’arrivée chez la nounou qui veut bien nous réceptionner dès le parking (sinon c’est 15 minutes entre la voiture et sa porte, au rythme d’Albert qui s’arrête à chaque caillou), la journée de travail durant laquelle échange en moyenne six-huit textos avec la nounou (c’est raisonnable), le retour à la maison (cailloux, parking, trajet, « train », « cheval »,  » ‘rrraiiises », maison, ouf), le bain (moment mignon que celui des deux frères dans leur bain), le repas, la tétée, le pipi, le coucher-si-possible-avant-21h, eeeet voilà 🙂

En cours d’approbation, donc, parce que je suis sûre que bientôt ce rythme, on l’aura dans la peau (huhu), mais pour l’instant c’est un peu rude, nous ne sommes pas habitués !

Le biberon

Aaaaah. le karma. La nounou me rappelait nostalgiquement hier qu’Albert, dès le premier jour chez elle, prenait méthodiquement un biberon toutes les quatre heures, normal. Réglé comme une horloge, le bébé. Basile, c’est autre chose, c’est plus challenge. Mon Basilou pot-de-colle, qui passe facile une heure au sein, qui cherche son pouce depuis qu’il est né (oui oui, plus de trois mois pour trouver un pouce, je sais), qui refuse la tétine, eh bien je ne m’attendais pas à ce coup-là : il a refusé le biberon pendant les trois premiers jours de nounou. Du coup il se rattrapait le soir et la nuit (joie).

Bon, à présent il semble avoir compris, mais je sens que ce n’est pas tout à fait gagné (il n’en a pas voulu ce lundi matin, au retour du weekend !). J’appréhende la diversification et le lancer de purée de carottes.

TESTÉ ET REJETÉ EN BLOC

Les nuits complètes

Cette histoire de biberon, ça a bien chamboulé Basile. À tel point qu’il s’est mis à se réveiller la nuit, lui qui faisait ses nuits depuis plusieurs semaines (brave bébé).

Alors au début, clairement, il avait faim : à ne pas manger de la journée, pas étonnant qu’il se réveille la nuit 🙂 Ensuite, on a tous été un peu malades (voir ci-dessous), et quand un petit bébé de trois mois se réveille la nuit avec le bez comblèdebent bouché, ben il bleure. Bon.

Maintenant, plus d’excuses : il mange en journée, il n’a plus le nez bouché, et pourtant il a l’air d’apprécier son petit rythme : couché vers 21h-22h, réveil vers minuit-1h, puis réveil vers 5h-6h. Autant dire qu’à 5h du matin, je le ramène dans notre lit et qu’il finit la nuit sur moi… Vu que le réveil sonne à 6h30.

Bon, ça ne fait que quelques jours, on va lui laisser sa chance avant de mettre les boules quiès 😉

L’autorité

Oooouh, Albert, l’autorité, il n’aime pas. C’est un petit garçon adorable qui fait pleins de choses super chouettes assez spontanément, comme dire « s’il te plé plé plé », aller chercher ses chaussons, fermer les portes, aller poser les choses là où on veut qu’il les pose… Mais pour peu qu’il ne soit pas en forme (et en ce moment il est souvent fatigué), ou qu’il n’ait pas envie : il fait la tête, pleure, tape ses mains/poings où il peut, s’étale par terre ou s’y roule avec autant de conviction qu’un footballeur italien…

Les situations à frictions : l’empêcher d’aller où il veut aller, surtout s’il est dehors (« Mais il sont trop chouettes, ces cailloux ! »), et lui faire manger ce qu’il ne veut pas manger.

La « crise des deux ans » approche à grand pas, ça promet !

La laryngite

Parce qu’il fallait bien une troisième sous-partie à la troisième partie (psychorigide, oui), on a testé et pas approuvé du tout le vilain virus qu’Albert a attrapé au cours des pluies automnales de ce joyeux mois de juin, virus qu’il m’a transmis puis que j’ai transmis à Basile. Bilan : deux jours à la maison pour Maman, Albert et Basile, 39,5 °C pour Albert, 38°C pour Basile, une visite chez le docteur, trois crises de colère, trois vomis, 5 dolipranes en suppo, trop de dosettes de sérum physiologique injectées dans deux trop petits nez, une extinction de voix (pour moi évidemment, pas Albert ni Basile, tiens…), et deux nouveaux mots pour Albert :  » ‘ture » (température), et « tousse ».

Bon allez, après tout ce blabla, quelques photos !!!

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