De la nouveauté, toute la nouveauté, rien que de la nouveauté… En ce beau pluvieux mois de juin, entre le nouveau travail d’Olivier et ma reprise du boulot, le changement, c’est maintenant.
Pour Albert et Basile, qui ont passé ces derniers mois beaucoup de temps en compagnie de Papa et Maman, il faut s’habituer (ou se réhabituer) à aller chez la nounou, et prendre un rythme un peu plus strict… Mais ils se débrouillent super bien tous les deux !
Voici donc un petit point sur tout ce que l’on a testé chez nous, ces derniers jours…
TESTÉ ET APPROUVÉ
Les fraises
Ça démarre fort : en juin, évidemment, il y a les fraises. Gros gros succès chez Albert. Pas immédiat, le succès : il lui a fallu un moment pour comprendre que certes, la fraise n’était ni un féculent (« pâpâtes ! »), ni du fromage, de la viande, ni du chocolat, mais qu’en dépit de ces sérieux handicaps, c’était plutôt pas mal bon, et qu’on pouvait donc lui accorder une chance, voire deux, ou trois, ou cinq.
Depuis que j’ai eu le malheur d’en acheter un soir vite fait, en passant devant le distributeur du petit producteur maraîcher situé sur notre route, Albert me demande tous les soirs des » ‘rrraaaaaises ? » en arrivant à la maison.
TeamTO
TeamTO, c’est le nouveau travail d’Olivier. C’est très cool, la preuve, ils l’ont même dit dans le journal. Olivier s’y trouve très bien, il s’y rend tous les matins en bondissant (du moins, aussi rapidement que veulent bien le permettre les grèves, les inondations, les vigies pirates et ce bon vieux Murphy), et on est drôlement contents !
Le pouce
Le membre de la famille le plus à même d’avoir testé son pouce ces derniers jours, c’est bien évidemment Basile. Et c’est définitif : il adore.
Dommage que ce pouce-là soit si fugace. Il était là il y a un instant et puis pouf, impossible de le retrouver… Il avait bien l’impression de l’avoir laissé ici, au bout de sa main mais… Aaaah mais la main non plus elle n’est plus là ! Ah si ça y est, la voilà. Ooooh il y en a une autre aussi. Trop cool. Les deux mains peuvent se toucher, mais quelle distraction sans fin. Bon, revenons à nos moutons, ça se suçote comment une main ? Oooh un pouce, tu étais là petit coquin. Ah bah non, il est déjà reparti. Oooh un bout de tissu, ça marche aussi. Mais c’est moins chaud. Non vraiment le pouce c’est bien. Quand il est là. Essayons encore. Oooh une main.
(Qui a observé Basile, ou tout autre bébé, en train de chercher son pouce, comprendra ce charabia ci-dessus. J’espère.)
TESTÉ ET EN COURS D’APPROBATION
Le pot
Albert et le pot, c’est une relation qui se construit paisiblement. Jusqu’ici, on essaie de le poser dessus quand on y pense de temps en temps. Il y a des périodes où il ne s’en occupe pas du tout, et des périodes où il le demande, mais il ne se passe rien même s’il y reste 20 minutes. Il a des jouets autour, « les jouets du pot », c’est un petit rituel. Bref, pas de pression.
Il a de plus en plus tendance à associer « caca », « prout », « pipi », « couches » et « pot ». L’autre matin, il m’a dit « caca » en se trémoussant, je l’ai posé sur le pot en 5 secondes chrono (on a acheté des couches type « culotte ») et pouf, direct, une petite production maison. J’étais hyper fière, j’ai eu un bref espoir que le réflexe du pot soit acquis définitivement. Alors évidemment, non (naïveté, quand tu nous tiens), mais hier soir il est allé avant de se coucher sur les toilettes avec Papa, à sa demande, et le miracle s’est reproduit. Wait and see.
La « double-journée »
La loi française accordant royalement aux mamans (salariées) un congé maternité de 10 semaines après la naissance, il a bien fallu reprendre le boulot pour la petite mère au cœur qui saigne que je suis (je râle mais c’est chouette de retravailler).
Les journées sont loooongues, entre les matins bien actifs pour préparer et nourrir tout le monde (j’ai lu le témoignage d’une maman de six enfants qui les couche tout habillés la veille : malin), le trajet en voiture qu’Albert commente de bout en bout (« cheval », « voiture », ‘ »tracteur », « train »…), l’arrivée chez la nounou qui veut bien nous réceptionner dès le parking (sinon c’est 15 minutes entre la voiture et sa porte, au rythme d’Albert qui s’arrête à chaque caillou), la journée de travail durant laquelle échange en moyenne six-huit textos avec la nounou (c’est raisonnable), le retour à la maison (cailloux, parking, trajet, « train », « cheval », » ‘rrraiiises », maison, ouf), le bain (moment mignon que celui des deux frères dans leur bain), le repas, la tétée, le pipi, le coucher-si-possible-avant-21h, eeeet voilà 🙂
En cours d’approbation, donc, parce que je suis sûre que bientôt ce rythme, on l’aura dans la peau (huhu), mais pour l’instant c’est un peu rude, nous ne sommes pas habitués !
Le biberon
Aaaaah. le karma. La nounou me rappelait nostalgiquement hier qu’Albert, dès le premier jour chez elle, prenait méthodiquement un biberon toutes les quatre heures, normal. Réglé comme une horloge, le bébé. Basile, c’est autre chose, c’est plus challenge. Mon Basilou pot-de-colle, qui passe facile une heure au sein, qui cherche son pouce depuis qu’il est né (oui oui, plus de trois mois pour trouver un pouce, je sais), qui refuse la tétine, eh bien je ne m’attendais pas à ce coup-là : il a refusé le biberon pendant les trois premiers jours de nounou. Du coup il se rattrapait le soir et la nuit (joie).
Bon, à présent il semble avoir compris, mais je sens que ce n’est pas tout à fait gagné (il n’en a pas voulu ce lundi matin, au retour du weekend !). J’appréhende la diversification et le lancer de purée de carottes.
TESTÉ ET REJETÉ EN BLOC
Les nuits complètes
Cette histoire de biberon, ça a bien chamboulé Basile. À tel point qu’il s’est mis à se réveiller la nuit, lui qui faisait ses nuits depuis plusieurs semaines (brave bébé).
Alors au début, clairement, il avait faim : à ne pas manger de la journée, pas étonnant qu’il se réveille la nuit 🙂 Ensuite, on a tous été un peu malades (voir ci-dessous), et quand un petit bébé de trois mois se réveille la nuit avec le bez comblèdebent bouché, ben il bleure. Bon.
Maintenant, plus d’excuses : il mange en journée, il n’a plus le nez bouché, et pourtant il a l’air d’apprécier son petit rythme : couché vers 21h-22h, réveil vers minuit-1h, puis réveil vers 5h-6h. Autant dire qu’à 5h du matin, je le ramène dans notre lit et qu’il finit la nuit sur moi… Vu que le réveil sonne à 6h30.
Bon, ça ne fait que quelques jours, on va lui laisser sa chance avant de mettre les boules quiès 😉
L’autorité
Oooouh, Albert, l’autorité, il n’aime pas. C’est un petit garçon adorable qui fait pleins de choses super chouettes assez spontanément, comme dire « s’il te plé plé plé », aller chercher ses chaussons, fermer les portes, aller poser les choses là où on veut qu’il les pose… Mais pour peu qu’il ne soit pas en forme (et en ce moment il est souvent fatigué), ou qu’il n’ait pas envie : il fait la tête, pleure, tape ses mains/poings où il peut, s’étale par terre ou s’y roule avec autant de conviction qu’un footballeur italien…
Les situations à frictions : l’empêcher d’aller où il veut aller, surtout s’il est dehors (« Mais il sont trop chouettes, ces cailloux ! »), et lui faire manger ce qu’il ne veut pas manger.
La « crise des deux ans » approche à grand pas, ça promet !
La laryngite
Parce qu’il fallait bien une troisième sous-partie à la troisième partie (psychorigide, oui), on a testé et pas approuvé du tout le vilain virus qu’Albert a attrapé au cours des pluies automnales de ce joyeux mois de juin, virus qu’il m’a transmis puis que j’ai transmis à Basile. Bilan : deux jours à la maison pour Maman, Albert et Basile, 39,5 °C pour Albert, 38°C pour Basile, une visite chez le docteur, trois crises de colère, trois vomis, 5 dolipranes en suppo, trop de dosettes de sérum physiologique injectées dans deux trop petits nez, une extinction de voix (pour moi évidemment, pas Albert ni Basile, tiens…), et deux nouveaux mots pour Albert : » ‘ture » (température), et « tousse ».
Bon allez, après tout ce blabla, quelques photos !!!
Toujours aussi sympa à lire et regarder même si on vous voit encore assez souvent! (jamais trop!!!)
Bon courage à vous et …à demain!
bonne nuit
On a la même lampe!
C’est vraiment hyper joli chez vous, j’adore.
La laryngite et l’autorité, ça craint.
Bisous!
Merciiii ! C’est pô fini d’aménager, j’ai pleins d’idées 🙂