Du soleil, des sorties, des dinosaures, une cathédrale, des balades, des Mougères, la famille, des grenouilles, du camping, une piscine, des bourdons, un vaccin, des élections… Il s’en est passé des choses en ce début juin pas encore l’été mais presque !
Un soir de folie, Olivier était à Paris et nous, on est allés au MacDo (joie des petits doudous).
Olivier occupe Diane sur le pot
Youhouuuu, on prend le train ! C’était une surprise pour les enfants qui ne savaient pas où on allait.Joséphine était de la partie (clandestinement : Albert l’avait cachée dans sa poche et l’a sortie pour Diane une fois assis dans le train…)
Ooooh le Jardin des plantes !
Ooooh, la Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée !
Ooooh une photo floue devant les dinosaures !
Ensuite on a marché du Jardin des Plantes jusqu’au métro Pont Neuf (on voulait voir la cathédrale).
Une bonne petite marche pour les doudous !
Cette enfant s’est endormie comme une patate avant même d’avoir atteint la Gare du Nord !
Petit tas de Migeot
Un Basile couronné !
Coq et Coq rouge sont sur un tracteur…
Olivier tente le vin d’épines (aussi appelé Épine, tout court, ou trousse-pinette en Vendée…), c’est un vermouth, aromatisé avec des pousses de prunellier qu’on a cueillies avec amour.
On a tenté les trois dans la même chambre, avec un succès modéré (il s’agissait surtout de voir si Diane acceptait mieux d’aller au lit. La réponse est non.On est allé aux Mougères ! Cette photo fut prise le samedi matin à 6h, au bord de l’étang… Diane était infernale dans la maison où tout le monde essayait de dormir (après une nuit bercée par le chant des grenouilles), et Basile tout frais tout pimpant… Alors on est partis en balade en pyjama.
Diane en rose, ravissante, essayant de faire oublier son réveil de 6h du mat’
Déjeuner sous le chêne
Dodo post-déjeunerUn petit poisson dans l’eau
Diane, Kylian et Tortue
Une petite poupette et une petite coupette pour Olivier
Retour à la maison, canicule et (plus petite) piscine pastèque.
Balade du soir (il fait trop chaud pour dormir tout de suite…) et petite fille en marcel.
Donc il y avait un nid de bourdons sous le toit, et ils ont commencé à sortir par l’intérieur de la maison, dans la chambre des garçons (il y avait un petit trou dans le placo le long de la poutre faîtière)… Sur le conseil du pompier, qui ne pouvait rien faire pour nous (les bourdons n’étant pas des nuisibles), on a fait dormir les garçons en bas quelques nuits…Fête des pères !!
Au bout de deux jours on entendait ni ne voyait plus les bourdons, donc Olivier a rebouché le (mini) trou avec de l’enduit, Basile a grimpé à l’échelle parce qu’il n’a peur de rien, et on a remis les garçons dans leurs lits !
On est allé voter, pouet !
Les enfants ont des nouvelles brosses à dents : « des so’tes de g’enouilles »La petite dernière du jour, les enfants m’ont aidé à cuisiner des mini-cakes moelleux feta/tomates pour le déjeuner interculturel demain au boulot (on devait apporter quelque-chose de notre pays/région d’origine…hem…)
Juste après son biberon, et avant la tempête du matin…
Il ya des matins où tout roule, et d’autres où rien ne va, c’est comme ça, c’est la grande loi des matins.
Le matin bordel est en règle générale directement corrélé à un coucher tardif des parents et/ou des enfants. Hier on s’est couchés tard. Les parents. Olivier était au chevet de ses serveurs qui, figurez-vous, ont chaud, et moi j’étais en train de me battre avec le configurateur de cuisine d’Ikea.
Les changements de climat en mi-saison créent également un environnement favorable aux matins bordels. Quand il faut exhumer les bermudas et les tee-shirts manches courtes taille 6 et 7 ans du fond des (bonnes) boîte « 4-5 ans » ou « 6-7-8 ans », où ils dorment depuis 8 mois.
Ce matin on a eu l’option « pot ». Diane ayant quelques difficultés de fin de digestion (on a moins mangé de pruneaux ces derniers jours), elle a (et c’est tout à fait exceptionnel) demandé le pot, pour faciliter l’entreprise (d’habitude elle fait ça debout dans la couche tranquillou bilou). Il a fallu lui faire la lecture, pour lui changer les idées, autant dire que ce n’était pas rigolo pour elle. Ça tombe bien, on était hyyyyper large sur le timing. Bref.
Après beaucoup de cris et de rappels à enfiler correctement les fameux bermudas durement acquis, après une préparation accélérée de sandwichs au jambon (« tu mangeras sur le chemin »), et « Un peu d’eau maman s’il te plaît », et « Où elle est Souricette ? », et « J’ai demandé à Diane de me prêter Coq pour la journée pour pouvoir faire voler Souricette, mais elle veut pas » (??) (finalement, Coq est parti à l’école avec Basile et Souricette), après une active recherche de masques propres pour Albert, et l’enfilage de 6 chaussures, enfin, les enfants sont partis pour l’école avec Hélène (qui vient les chercher à la maison encore cette année, merci merci).
En route à mon tour pour le travail, sereine, en écoutant France Inter célébrer les 100 ans de la radio, je me dis que finalement ce matin encore, c’était bordélique mais on a géré… Jusqu’à ce que je tape un écureuil.
En sortie de virage, en montée, il s’est précipité sous les roues à la dernière seconde, je n’ai pu l’éviter. Mon karma au ras du goudron.
À toi petit écureuil, qui sans doute avait vécu un matin compliqué aussi (pour être aussi pressé tu devais avoir une bonne raison), et à ta famille d’écureuils qui te pleure aujourd’hui, je demande pardon.
Rien n’aurait pu être pire, ouin. Sauf peut être un sanglier.