










Et voilà pour ce petit aperçu en images des derniers jours… Aujourd’hui télétravail pour moi… Demain week-end, et on fait le sapin !!

Bisous bisous.
Des nouvelles d'Olivier, Alice, Albert, Basile et Diane à Ivors
Et voilà pour ce petit aperçu en images des derniers jours… Aujourd’hui télétravail pour moi… Demain week-end, et on fait le sapin !!
Bisous bisous.
On a été faite un tour à la ferme Garnier pour acheter des yaourts en quantité peu raisonnable (mais ça part tellement vite).
Grande fierté, on a réussi cette fois à emmener Diane voir les vaches (elle en a peur). On a commencé par les veaux (« bébé vache ») puis on est passé aux génisses (enfin je suppose… C’était des grands veaux), et enfin les vaches. Bon, Diane n’est pas descendu de mes bras, mais au moins elle ne hurlait pas 🙂
On a même vu une maman qui venait très certainement tout juste d’avoir son veau, allongée, un peu paf, avec son petit tout mouillé et tout calme allongé à ses côtés.
Sinon, d’autres photos du jour…
Voilà pour aujourd’hui ! Bisous 🙂
Ce matin nous sommes allés faire un tour aux ruines gallo-romaines de Champlieu. C’est à une demi-heure d’Ivors, et le site est assez chouette sous le soleil (même si bizarrement très venteux !). On y trouve les vestiges d’un ancien théâtre, d’anciens thermes et d’un ancien temple. Il y a un site mobile qui explique tout ça super bien, mais je n’ai pas eu trop le loisir de le consulter. Albert et Basile ont passé leur temps à courir partout, et Diane à réclamer Maman et courir partout. On a en tout cas passé un bon moment !
Voilà voilà, et sinon, quelques aperçus de ces dernières semaines…
L’automne s’écoule doucement… Les garçons sont en vacances, nous non (on avait juste pris la journée d’aujourd’hui pour prolonger le week-end – très précieux après le changement d’heure !), mais le rythme est néanmoins plus tranquille. On profite bien des plaisirs de saison, soupes, châtaignes, pommes, poires et jolies couleurs de la forêt. La crise sanitaire aidant, on entre un peu en phase d’hibernation, huhu ! Le rythme au boulot reste cependant soutenu, et on espère éviter le reconfinement !!
La troupe grandit bien, Albert et Basile s’adolescentisent à vue d’œil, argh ! Et Diane parle de plus en plus (je n’irais pas jusqu’à dire de mieux en mieux, mais elle élargit quotidiennement son vocabulaire, en tout cas !).
Bisouuuus !
Longue pause de blog cet été, et pour rattraper ça et ne pas livrer aux oubliettes de nos mémoires ce drôle d’été covidé, je m’en vais trier les quelques 1500 photos réalisées sur la période et en sélectionner une par semaine depuis le dernier message. Mais avant, avant, un petit point « doudous ».
Diane cet été a pris 15 cm et quelques milliards de connexions synaptiques (le saviez-vous ? L’enfant possède un million de milliards de connexions synaptiques – il en crée 1000 par seconde dans ses premières années – dont il perd les deux tiers pour atteindre un petit 300 000 milliards de croisière à l’âge adulte… Triste, non ?). Elle dit de plus en plus de mots et c’est la raison principale de la rédaction de cet article, parce que la courbe de ses acquisitions de nouveaux mots cet été est carrément plus exponentielle que celle des cas de Covid dans les Bouches-du-Rhône.
Quelques exemples, dans le désordre chronologique et thématique.
Je passe sur les onomatopées qui lui permettent de parler du chien, du mouton, du cochon, du loup (aoooouh), de l’oiseau, de la souris (petits cris), etc..
Diane comprend plutôt bien tout ce qu’on fait et dit, elle réagit au quart de tour (elle nous apporte nos chaussures quand on parle de sortir, par exemple, mais on ne va peut-être pas encourager cette habitude qui a quand-même un coté canin assez marqué) (même sans ça, elle aime beaucoup les chaussures, elle les sort, elle joue avec, elle les enfile, très fière d’elle, c’est très rigolo). Elle se fait également très bien comprendre avec ses quelques mots, sa gestuelle, ses mimiques…
En dehors de ça, c’est une petite fille qui sait très bien ce qu’elle veut et surtout ce qu’elle ne veut pas. Elle n’aime rien tant que d’imiter tout ce qu’on fait. Littéralement tout. Elle observe, elle réplique, à sa manière, C’est plus ou moins heureux évidemment. Éventuellement elle garde l’idée pour plus tard, il faut toujours être aux aguets. En général donc, elle reste autour de moi, en particulier dans la cuisine qu’elle adore, en particulier l’évier (Mimi cracra, l’eau elle aime ça)… Elle est très pot de colle, mais si elle joue seule, il faut s’attendre à être surpris par ses idées saugrenues (celles qu’elle a gardé pour plus tard, justement). Une surveillance permanente serait de mise, mais comme c’est complexe en terme de mise en œuvre (on a quand-même une maison à faire tourner et, accessoirement, d’autres enfants), et bien pouf Diane a rempli la brouette de petits galets poussiéreux et elle fait le tour du salon avec. Ou alors pouf, elle est à l’évier et elle se coiffe avec le goupillon pour nettoyer les biberons.
Niveau pot… Elle y va volontiers, mais le demande uniquement en cas d’extrême urgence, complètement paniquée. Elle crie « cacaaa » et « pot » avec terreur, en se tenant la couche, en mode grenade dégoupillée, jusqu’à ce qu’on la pose dessus… Et ensuite il se passe en moyenne 5 bonnes minutes de jeu, lecture et piapiatages avant que « l’affaire » ne soit conclue.
Elle est très râleuse, vis-à-vis de nous mais surtout contre elle-même et les éléments, quand elle ne parvient pas à les maîtriser. Quand on la gronde pourtant, ce qui arrive plus qu’occasionnellement, elle fait un immense sourire jusqu’aux cervicales, et elle s’en va en ricanant. Autorité, zéro.
En un mot (ou plutôt deux), elle n’est pas facile facile.
Basile, Basile. Un peu flemmard, un peu roublard, toujours aussi vif et futé. Enthousiaste, charmant, joueur. Casanier, fan de coloriage et depuis peu, de peinture. Avec les quelques tubes d’acrylique qu’on a à la maison (on arrive au bout, d’ailleurs), il peint tout… Je lui avais fait une « maison » en carton pour ses souris (il est toujours fan de souris) et il l’a peinte entièrement. Actuellement Basile est très en manque de Maman, souvent très accaparée par Diane. Il le formule, et venant de Basile, ça veut dire beaucoup car il n’est pas du genre à faire montre de ses sentiments…
La Rentrée s’est passée sans trop de cahots, un peu dur les trois premiers jours avec petites larmes en montant dans le car, puis les jours suivants parce qu’il clamait haut et fort que c’était nul l’école et qu’il ne voulait pas y aller. Le fait de ne plus être avec Albert en journée l’a beaucoup perturbé et sans doute attristé, d’autant que Basile, on le sait, n’aime pas les nouveaux enfants. A présent ça roule, il va volontiers à l’école, et il semble y passer de bonnes journées. Il a trouvé son équilibre là-bas sans Albert. L’an dernier, d’après la maîtresse (avec qui on a beaucoup papoté au téléphone durant le confinement), il était très discret dans la classe, observateur, et plutôt travailleur. On va voir ce que ça donne cette année ! Lundi la maîtresse lui a montré une vidéo de lamentin, juste à lui, parce qu’ils avaient parlé de lamentins (pourquoi, mais pourquoi ?) et qu’il ne savait pas ce que c’était. Heureux, le Basile, à nous décrire un lamentin le soir à table, en mangeant son riz cantonais.
Albert grandit. Toujours à la fois sociable et angoissé, tête de linotte et Schtroumpf à lunettes, bavard, curieux et hypersensible, il commence à avoir des attitudes et des réactions de pré-pré-ado, tout droit venues de l’école ! On le sent plus mûr, plus affirmé, même si l’autonomie à la maison n’est pas encore au rendez-vous (que voulez-vous, c’est pas son truc…). Le bébé a laissé la place au garçon, vraiment, cette fois. Il faut dire qu’il est entré à l’école des grands, à Ivors ! Le CP semble lui convenir, même si « Tu vois Maman, le problème à l’école, c’est le travail. » Il nous parle surtout des récréations, durant lesquelles il semble vouloir absolument jouer au foot, ce qui s’avère compliqué car les trois ou quatre petits Mbappé de la cour « ne veulent pas lui donner le ballon » (comment dire…). Mais il persiste jour après jour (et finalement, pourquoi pas). Ça nous interroge un peu, à vrai dire, avec Olivier : entre ça et le vélo, on aurait pondu un sportif ? Nous ?
Chaque soir après l’école, c’est Anastasia, nounou et maman de sa copine Louise, qui récupère désormais Albert. Ils font les devoirs, le lundi et le jeudi soir. Le mardi et le vendredi, c’est plus cool, ils jouent (au foot…) avec Gabriel, l’aîné d’Anastasia qui est en CM1, ainsi qu’Arthur (grande section) et Victor (petite section), également en garde. J’appréhendais pas mal les devoirs, suite à l’épisode traumatique du confinement, mais ça reste très raisonnable, il n’y a que des petites leçons, récitations ou lectures (quand il n’oublie pas les cahiers..), et très rarement de l’écrit.
Albert et Basile sont moins fusionnels qu’à une époque, mais malgré un petit décalage occasionnel entre les envies de l’un et de l’autre (on a même parfois eu droit à des « je m’ennuie », ce qui n’arrivait jamais avant), ils se retrouvent tout de même sur un certain nombre de terrains (souvent ceux qui font dire aux parents « Les enfants on se calme, moins de bruit ! »)…
Avec Diane ils sont tous les deux très adorables. Albert a toujours été fan des plus petits et Diane ne fait pas exception, il s’occupe bien d’elle. Basile aussi a ses petits moments mignons avec sa sœur. Même si Diane est encore clairement « la troisième roue du char » dans leurs jeux, même si elle est souvent collée à maman, on sent qu’en grandissant elle se taille une petite place de choix dans le trio.
Voilà pour les doudous ! Du côté des grands, eh bien rien d’extraordinaire en cette rentrée (mis à part les problématiques covidesques qui nous touchent tous) ! Côté pro, pas mal de travail. Et jusqu’à présent une projection dans l’avenir qui se limite au baptême de Diane. Événement qui, en soi, sera au final bien moins animé que ne l’aura été sa préparation, émaillée de diverses péripéties, mais on a quelque peu hâte d’être enfin de l’autre côté 🙂
M’enfin voilà, place au choix totalement arbitraire d’une photo hebdomadaire du 15 juin au 23 septembre 😀
Voili voilà ! Allez c’est parti pour la suite. Plein d’amour, plein de joie, pleins d’anticorps, et des bisous de loin 🙂
Quelques photos du fameux lavoir d’Ivors, en passant !
Donc il y a un bassin bas, où on lavait le linge, et un bassin haut, où on le rinçait (dans une eau propre, donc, puisque l’eau arrive par en haut).
On a poursuivi la balade jusqu’à la source puis jusqu’en haut du petit chemin.
Ce week-end on a été bien chanceux. On a eu la visite samedi de Papy-Papa et Coco (mais je n’ai pas récupéré de photo) et dimanche celle (masquée) de Paulette, Gérard, Isabelle et Patrick, c’était très chouette !
Dimanche soir, les enfants ont attentivement écouté notre Raïs à nous, afin de savoir s’ils allaient bientôt pouvoir retourner au restaurant. Ils ont surtout beaucoup posé de questions sur le langage des signe, et appris que c’était fini la rigolade, école pour tout le monde à partir du 22 juin hop hop hop.
Et lundi matin, hop hop hop, tout le monde à l’école (non en vrai c’était déjà prévu ainsi pour eux, et ils étaient, de fait, super contents) (Merci Papy-Papa pour les tee-shirts méridionaux).
Bisouuuus !
On fêtait hier la Sainte Diane, qui était en fait une Bienheureuse. Diane d’Andalo (1201-1236) a fondé un monastère dominicain à Bologne.
Sinon, eh bien sensiblement sur le même schéma que le mois dernier, j’ai pleins de photos, et peu pris le temps de les partager.
En mai, on a donc déconfiné. On a fait notamment une super chouette balade dans la forêt de chez nous. Ça paraît fou aujourd’hui de se dire qu’on n’a pas eu le droit d’y aller pendant deux mois…
On a fait depuis pleins d’autres balades, évidemment 🙂 On est plutôt restés sur le village, mais la porte est ouverte à des sorties plus longues qu’avant… Les garçons marchent mieux et se débrouillent pas mal à vélo, Diane est en porte-bébé, on a plus de marge de manœuvre qu’avant.
Nous sommes aussi allé en forêt de Villers, à la tour du Général Mangin, avec Dadie et Grand-Père et Pierre.
Déconfinement oblige, je suis retourné au travail deux jours par semaine, le reste en télétravail. Olivier a continué en full télétravail courant mai, mais il retourne désormais deux jours par semaine à Paris.
Les enfants n’ont toutefois pas repris l’école tout de suite. On a travaillé un peu à la maison, mais c’était très laborieux. Heureusement la maîtresse nous a envoyé des boîtes d’activité.
Albert n’a repris l’école que cette semaine, et il y sera jusqu’à la fin de l’année, étant prioritaire en tant qu’élève de Grande Section. Basile ira une semaine sur deux à partir de la semaine prochaine. Il y a 7 « places » dans la classe (pour 23 élèves d’habitude), et tout semble fait pour que ce soit le plus rassurant et fluide possible pour les enfants, en dépit des lavages de main très réguliers. Ils ont par exemple chacun leur vélo pour la récréation !
Pendant ce temps-là, Diane grandit fort fort fort ! Elle marche de mieux en mieux, et se fait de mieux en mieux comprendre.
Elle adore les jeux d’encastrage mais n’est pas encore du tout fan de puzzle.
Elle grimpe partout partout et elle est très fière d’elle. Elle adore toujours autant les animaux. Elle fait pas mal de bêtises d’expériences. Je n’ai pas souvenir d’avoir connu ce degré d’expérimentation continuelle avec Albert et Basile au même âge, c’est hilarant et épuisant à la fois. Une vigilance de tous les instants. Elle joue bien à l’eau (mimi cracra), adore particulièrement patouiller dans l’évier de la cuisine. Les mains dans le bol sale rempli d’eau de vaisselle… puis dans les cheveux direct pour une imitation de shampouinage très convaincante.
Elle a un caractère bien affirmé et ne s’en laisse pas conter. Comme elle est assez musclée et donne de la voix, il peut être assez sportif d’aller contre son avis (l’habiller, lui mettre une couche, etc…). Mais dans l’ensemble elle est plutôt pleine de bonne volonté, elle veut juste faire comme les grands !
Elle est toujours très sauvage avec autrui (même si ça s’arrange depuis une semaine ou deux, à la faveur du déconfinement), et très pot de colle avec moi.
Ah oui, et il y a les boîtes. Diane adore se mettre en boîte.
Aussi, on a fait les foins, sous le soleil, et c’était chouette malgré les petites miettes de foin qui grattent et qui collent… La première fois sur une parcelle à Ivors, tout près de la maison, et Albert a conduit le tracteur, la seconde sur une parcelle du Plessis-sur-Autheuil, et Basile a conduit le tracteur (mais je n’ai pas de photo), et Diane était de la partie !
Dans l’actualité ivorienne, il y a aussi la récente remise en état du lavoir. J’ai zéro photo pour le moment, mais il y a un fort beau lavoir à Ivors, couvert avec un joli toit, en relativement bon état, si ce n’est que l’eau n’y circulait plus, donc c’était un peu crado et un peu dommage. A l’initiative récente de l’asso de sauvegarde de l’église, et grâce à quelques voisins hyper motivés et compétents, les deux bassins ont été vidés et nettoyés en deux jours, et sont à nouveau alimenté via la source d’Ivors. J’irai faire des photos, parce que là ça manque un peu, oups.
Mais bref, tout ça pour dire que les enfants ont découvert un nouveau terrain de jeu : la source d’Ivors. Elle a presque toujours été canalisée en souterrain pour alimenter le village et notamment le fameux lavoir (le chemin qui qui va de cette source au lavoir s’appelle d’ailleurs « rue de la Fontaine »). Mais il y a quand-même un peu d’eau en surface et évidemment les enfants adorent. Et là j’ai des photos.
J’allais oublier : le jardin donne un peu, avec ce printemps très beau et chaud ! On a eu plus de temps pour arroser, et pour donner de l’amour aux plantations. Nous avons fait notre première récolte de cerises depuis la plantation du cerisier à notre arrivée en 2016 ! Les petites fraises se défendent pas mal non plus, et les poires grossissent. Le poirier planté en 2018 n’a pas beaucoup donné l’an dernier, mais il y a actuellement 27 bébés poires sur l’arbre (contre une douzaine les années précédentes), donc on a de l’espoir 🙂 Les groseillers et framboisiers ne donnent pas grand chose, mais c’est déjà plus que l’an dernier, donc on ne mollit pas.
Côté légumes, les patates germées qu’on avait planté vite fait poussent bien, on aura une mini récolte. Dadie nous a donné quatre plans de tomates, duement replantés. Les aromatiques ont beaucoup donné, et fait pleins de jolies fleurs !
Côté fleurs d’agrément en revanche, c’est très moyen, alors que j’avais beaucoup semé et repiqué… Bah… Il est dit qu’on n’arrivera pas à avoir un jardin fleuri (en tout cas pas encore cette année) !!
Voilà voilà, une petite routine « déconfinement » s’est donc mise en place, mais c’est en continuel mouvement, comme un peu tout en ce moment ! On ne sait pas encore tout à fait de quoi l’été sera fait (si ce n’est qu’on n’aura pas beaucoup de vacances), mais on a acquis une grande tente pour dormir tous, ce qui nous permettra de faire peut-être de petites échappées cet été, par nous-même, ou chez les uns ou les autres 🙂 Moi qui ne me suis que très rarement risquée au camping, plutôt adepte de la petite chambre d’hôtes qui va bien, j’ai une subite envie d’emmener notre marmaille en vadrouille dans des conditions de confort sommaires. Olivier, qui a toujours envisagé le camping avec plus de tendresse, s’est empressé de commander ce qu’il faut chez Décathlon. Un effet du confinement, peut-être ?
Si on survit à notre été glacière/moustiquaire, et que la Covid19 (oui, on dit « La » Covid, il paraît) nous laisse en paix à la Rentrée, on convie tous ceux qui le peuvent au baptême de Diane, reprogrammé le 26 septembre, youhouhou !
Suite à cette annonce, des photos inclassables, et un gros bisou à tous !
Coucou ! Et voilà encore une pleine cargaison de photos en super vrac ! Et le lien d’une jolie chanson de confinement, La Tendresse, vous avez du la voir passer sur les réseaux pas très sociaux, vous aussi, mais je la remets au cas où.
Note, moi je ne connaissais pas la version originale de Bourvil, Olivier m’a jugée. Mais bon, c’est tout on n’a pas le même background musical familial, moi j’ai écouté JJ Goldman Les Indes galantes toute ma jeunesse voilà voilà.
Bon sinon, petite répartition du temps en confinement :
Bisouuuuus à tous !
Coucou ! Point d’étape à J25 ! Avec pleins de photos après le blabla !
On tient, on tient 🙂 Plutôt aidés par un environnement favorable, il est vrai. Même si c’est casse-bonbon d’imprimer une attestation à chaque sortie (honnêtement on doit en imprimer deux ou trois par semaine maximum, c’est pas si pire !). Un peu comme tout le monde, on s’habitue. J’ai enfin trouvé le bon équilibre pour les courses (entre trop et pas assez) et accepté le fait que ce n’est pas parce qu’on est à la maison qu’on a plus de temps pour s’occuper de la maison, justement, et faire de la cuisine. De toute façon on n’a pas de visite alors l’état de la maison, bah…
C’est dur, c’est bizarre, c’est éprouvant, parce que les mauvaises nouvelles sont là, contrastant violemment avec la douceur de la vie confinée. On pense très très fort aux gens qu’on aime, on prie et on se lave les mains, parce que finalement que peut-on faire de mieux que de rester en bonne santé ? Drôle de guerre.
Ci-dessous un petit comic que m’a envoyé Olivier, désolée pour les non-anglophones…
Ça marche toujours pas mal pour Olivier qui travaille beaucoup, mais moi je n’ai pas encore récupéré mon accès à distance. Autant dire que du coup, il y a des moments où je ne peux pas faire grand-chose… Mais cela devrait revenir la semaine prochaine (vraiment, ce coup-ci), youhou !
Il est de plus en plus difficile de faire travailler les enfants. La maîtresse m’a appelé aujourd’hui pour faire un point avant les vacances, et ça semble être le cas pour la plupart des élèves. Elle est en train de réfléchir à des solutions pour améliorer son système actuel, et la visio-conférence est dans les tuyaux pour les Grandes Sections 🙂
Bref de notre côté, on va tâcher de profiter des vacances tout en essayant de rattraper peu à peu le retard accumulé. Pour Albert, objectif : écrire deux ou trois mots par jour, histoire de ne pas perdre la main 😉
Alors, je vais faire fuiter l’info à dessein, mais Diane n’est pas loin du tout de marcher !! Elle est capable de faire plusieurs pas d’affilée, à condition d’avoir une très bonne motivation à l’arrivée, comme une pâte de fruit, ou un chien (je suppose que ça marche aussi avec les chats, les chevaux, les pangolins… Diane adore les animaux).
Et sinon elle fait toujours autant de « bêtises », enfin, de son point de vue ce ne sont pas des bêtises, tout au plus de la découverte… Mais elle attrape tout, elle déplace tout, elle prend de plus en plus de risques dans les escaliers, elle est hyyyyper fatigante. Bah.
Allez, pleins de (jolies) photos
Bisouuuus ! Et bon week-end de Pâques. Amour et joie et patience et chocolats.
Yiiii Diane a eu un an !! Merci pour tous les gentils messages et les pensées à cette occasion 🙂
Cette année est passée si vite ! J’ai l’impression que c’était hier, que nous avons filé à la maternité pour notre première rencontre avec cette toute petite fille. J’ai eu toute la journée une chanson de Lynda Lemay dans la tête… Cliquez, c’est cool 🙂
Aujourd’hui ma fillette, c’est ton anniversaire
Lynda Lemay, La chouette
T’en as plein la bavette de ton beau dessert…
Diane a largement préféré son gâteau au chocolat à son cadeau-confinement, à savoir le petit gilet pour Joséphine que j’ai tricoté avec amour (*insérer ici un émoticône en larmes*). Elle a semblé trouver proprement inconcevable et choquant d’enfiler un vêtement à sa poupée. Bah.
Dadie est passé quelques minutes dans l’après-midi, et a déposé un petit cadeau, un vrai petit poupon, tout mimi, que la miss a beaucoup apprécié et câliné !
C’est un âge extraordinaire, un an. Je suis tellement heureuse d’en profiter une troisième fois ! C’est la phase rigolote du développement moteur, celle où tout s’accélère, l’apprentissage des déplacements, la station debout…. et la marche ! Plus tard il y aura la parole, et ça vaut son pesant de cacahuètes. Mais toute cette phase pré-marche, c’est juste incroyable. Petite bipède. Et puis un an, c’est aussi toute une phase d’éveil grandissant. On passe d’un bébé, à un petit enfant. Qui joue, qui sait ce qu’il veut, qui développe son petit caractère.
Diane ne marche pas. Même si elle tient très bien debout, appuyée, et qu’elle marche quand on lui tient les mains, elle ne se lance pas du tout seule. C’est presque étonnant, car en toute choses, elle est une petite fille assez volontaire et totalement dépourvue de peur. C’est un peu normal à son âge, mais je la trouve plus « fonceuse » que ses frères (peut-être aussi parce qu’elle a deux frères, justement) 🙂
Elle se lance dans la vie et les expériences avec témérité, et détermination. Albert était plus prudent et réfléchi, mais quand il se décidait, c’était généralement la bonne. Basile y allait avec rigolade et panache, c’était un jeu. Diane, elle fonce. Si ça ne marche pas, elle râle, elle est furieuse, avant tout contre elle (cris de guenon). Si ça marche elle est tellement fière !
Elle fait mille bêtises à la minute. C’est la première fois que j’envisage vaguement de « baby-proofer » la maison. Elle grimpe dans le lave-vaisselle. Elle sort tous les vêtements des caisses. Elle attrape tout, elle porte tout à la bouche. Elle monte les marches… Jusqu’à présent elle n’essayait pas de les descendre (on n’a vraiment pas envie de remettre une barrière à l’étage…), mais je l’ai surprise l’autre jour à mi-escalier, alors qu’on l’avait laissée jouant dans les chambres avec ses frères (drame du télétravail avec les enfants dans la maison).
Elle communique, beaucoup, depuis toujours. Elle a dit « mama » tellement tôt que je me suis interdit de le noter, tellement ça paraissait ridicule et hazardeux. Mais elle n’a jamais cessé depuis, mama, papa, baba, aba… Elle montre du doigt, elle fait des signes. Elle piapiate avec sa petite voix un peu grave, tout le temps, une vraie pipelette (comme ses frères). Petit animal social.
Elle est en pleine phase d’imitation : elle « se lave les mains », elle « se lave les cheveux », elle « enfile des vêtements », elle fait rouler les petites voitures comme ses frères, elle fait des bisous à ses poupées. Elle joue à la dînette… Tout ce qu’on fait, elle le fait. C’est hyper cliché, mais je n’ai jamais vu les garçons faire tout ça, imiter à ce point, ni être intéressés par les poupées, d’ailleurs. Diane a deux frères, ils la fascinent et elle va bien entendu passer son enfance à jouer à leurs jeux (ou tout du moins à essayer), et pourtant, on décèle déjà une différence dans sa manière d’appréhender le monde, quelque-chose de la petite fille qu’elle deviendra. Ce n’est pas pareil, d’avoir une fille.
Et puis bien sûr, Diane est très sauvage, c’est là son pas moindre défaut du tout. Elle a inexplicablement peur de certaines personnes (les hommes surtout), en particulier quand il y a du monde autour… Dans ces moments là, c’est un vrai pot de colle.
(Bon, en me relisant, je dois admettre que dans l’absolu, elle est assez pot de colle, et je ne compte plus les moments où je l’ai prise en porte-bébé pour cuisiner ou faire des choses dans la maison. Mais en société c’est pire.)
Ce trait de caractère, je m’en passerais bien, car c’est un peu encombrant et pas chic du tout en soirée, un bébé geignard collé dans les bras. Elle a commencé à avoir peur des gens à 7 mois, et ce n’est pas encore fini, même si ça s’est atténué progressivement… On redoute pas mal la fin du confinement et le retour de la vie sociale de Diane, aïe aïe aïe !
Voilà voilà, petite Dianouchette de un an en quelques trop courtes lignes. On pourrait ajouter qu’elle est belle, si belle. Elle a un sourire extraordinaire, elle rayonne. Elle peut aussi faire sa petite tête de singe hurleur (et les cris qui vont avec). Mais surtout elle est belle, on va retenir ça. « Et intelligente », ajouterait Olivier, qui ne veut pas d’un syndrome « Belle au bois dormant » (Mais si vous savez, les trois marraines-fées qui souhaitent à Aurore d’être belle, d’avoir une jolie voix et… oups, de survivre au vilain sort de Maléfice. Tant pis pour l’intelligence on repassera).
Bisouuuus !