Archives mensuelles : juillet 2017

Au parc de Géresme

Ce matin on a été faire un tour avec Albert et Basile au parc de Géresme, à Crépy-en-Valois. A la base je recherchais vaguement une sorte de square, avec des jeux extérieurs pour enfants, histoire de varier un peu nos activités du mercredi… Ça en campagne, c’est difficile à trouver. Mais ce parc qui m’a été recommandé par l’Office de Tourisme est bieeeen mieux que ça. Je crois avoir trouvé nos Buttes Chaumont locales, voilà, rien de moins (parisienne un jour, parisienne toujours ?).

En arrivant, on descend un escalier (plan incliné pour les poussettes) assez raide (effet Buttes Chaumont, direct). Le chemin est à l’ombre des arbres (gigantesques, les arbres). En bas, sur la droite, un parc avec des daims. Sur la gauche, une grande pelouse, un plan d’eau, et des oies en liberté (pas agressives du tout). En continuant un peu, on tombe sur les jeux pour enfants.

Sur le coup j’ai été un peu déçue, il n’y en a pas beaucoup, et c’est plutôt pour des grands. Mais Albert a apprivoisé le toboggan et son échelle en deux ou trois montées, aiguillonné par la présence d’une petite fille, qui ne disait rien mais qui maîtrisait drôlement bien, et avec qui il a bien joué. Basile a aussi fait un peu de toboggan, de balançoire, mais aucun jeu ne lui était accessible sans moi (il a bien essayé plusieurs fois de monter à l’échelle cela dit).

Il a plu, mais on a pu continuer à jouer à l’abri des arbres. Autour le parc est immense, on en a vu un dixième. Il y a des tables de pique-nique partout. Dans une grande étendue d’herbe un peu plus loin, pleins d’enfants jouaient à un grand jeu de colo (genre poule-serpent-renard).

En quittant les jeux on est passé sur un petit pont, à la grande joie d’Albert qui a un truc avec les ponts, en ce moment.

Suite à quoi on est repartis, en passant devant les daims (enthousiasme modéré des doudous).

(Dommage, au retour nous n’avons bien vu que ceux-là, mais il y en a des dizaines en tout regroupés plus loin, dont des mamans avec bébés et tout !)

Puis on est remontés, à la grande joie d’Albert qui avait adoré les escaliers… J’appréhendais la côte avec la poussette mais Basile a voulu aussi grimper les escaliers.

« Tu veux remonter dans la poussette Basile ? » « Na na na ! » (Bon il y est finalement remonté, ça faisait tout de même une grande côte…).

Bref, on retentera le parc de Géresme, si possible par beau temps et avec pique-nique.

Bisous !

Le dessert au chocolat

Juste Ciel mais que voilà, un vampire ? Non non, c’est juste Basile qui a mangé du « dessert au chocolat » (de la danette, quoi).

Albert n’était pas en reste. Les tâches de chocolat étaient moins suggestives, mais il a quand-même réussi à s’en mettre entre les deux yeux…

(Il est très beau cet enfant, n’est-ce pas ?)

Sinon, en parlant de dessert au chocolat, ce week-end Albert a encore donné la becquée à Basile (cette fois c’était un Malo) 😉

Quand il y a du chocolat, tout va !

En marche !

Une chose est sûre : on n’en fera pas un grand politicien (ouf). Basile aura donc laissé passer les primaires, le Pénélopegate, la présidentielle, les législatives et la fin de l’état de grâce pour se mettre en marche ! Pour un peu il nous faisait ça en plein débat sur la loi travail, le petit fou.

Mais ça y est, ce soir, après avoir vu Basile marcher sans appui de notre chambre à celles des doudous (avec la chicane et tout), Olivier a officiellement introduit Basile dans la grande famille des homo erectus (pour sapiens sapiens, c’est pas encore tout de suite). Voilà un moment qu’il se lâchait pour quelques pas à l’occasion. Depuis quelques jours, son grand jeu était de se laisser tomber exprès, puis de se relever, faire quelques pas, puis retomber, ce qui le plongeait dans la plus totale félicité.

Le quatre pattes reste son mode de déplacement par défaut (j’ai racheté des bermudas, étant donné qu’il les troue tous…). Basile semble attende d’être aussi rapide sur ses deux jambes qu’à quatre pattes pour  passer définitivement à la marche. Parce que oui, il ne se contente pas de marcher, il court presque (d’où les chutes régulières et la grande rigolade) ! Prend ça, Emmanuel.

Bisous !

 

Cinq fruits et légumes par jour…

Jeudi soir, je mettais la table dehors pour le dîner. Du canapé, où il chahutait avec Basile en regardant P’tit bus, Albert s’est réjoui :

– Maman on va manger dehors ?

– Oui, mais attend, le dîner n’est pas encore prêt.

– C’est un p’tit oeuf ?

– Non.

– C ‘est des pâtes chapeaux ?

– Non.

– C’est des pâtes tuyaux ?

– Non

– C’est des pâtes carrées ?

– Non…

– Alors c’est… des pâtes en lettres ?

– Non c’est… D’accord c’est du riz.

– Ah. Bah le riz il est pas encore prêt.

A ma décharge, il y avait aussi une super sauce tomate maison, pour la partie « légumes » (et ça a été toute une négociation pour qu’Albert accepte de manger ce riz dénaturé).

La série de photos date de mai, c’était une sorte de gratin, qui n’a visiblement pas emballé Albert…

« Qu’est-ce que tu me veux, toi, le gratin ? »

La salade de fruit tout de suite ça va mieux…

Bon, on mange quoi ce soir ?

Les moments mignons

Albert et Basile ont des moments mignons…

Quand ils se lisent des histoires (on a vu).

Quand Albert donne la becquée à Basile. L’autre jour, Basile n’a mangé aucune pâte de son assiette, car Albert lui donnait les siennes au fur et à mesure à la fourchette (une pour lui, une pour son frère). On a fini par verser les pâtes de Basile dans l’assiette d’Albert, voilà voilà…

Quand Albert fait boire Basile au verre à dent, après leur lavage de dents commun (on a acheté une brosse à dents à Basile qui piquait toujours celle de son frère).

Quand ils se font des câlins chahutants, le soir, juste avant de dormir, dans le lit d’Albert.

Et donc ce soir (juste avant l’orage), quand Albert a fait marcher Basile, qui tombait régulièrement, mais ça les faisait bien rire tous les deux (Olivier a une vidéo) !

Bisouuus !

Le liseron est un calice

Dimanche soir, Olivier et Basile ont désherbé la pelouse : en ce moment Olivier chasse férocement les orties, les chardons et surtout les liserons (le liseron, c’est le mal) qui repoussent joyeusement, comme à la grande époque dite « des poutres », malgré la pose du gazon.

Un peu plus tard, une fois rentrés, Albert a réclamé les « pouem ». C’est un de mes vieux livres que j’ai retrouvé dans nos divers tas de bouquins, qui s’appelle « Les plus beaux poèmes de la langue française » et qui est illustré. Et comme Albert est tout de même assez mignon comme enfant, il se laisse lire de la poésie par sa maman nostalgique. Et même il en redemande.

Parmi les poèmes de ce soir-là on a lu « Le liseron est un calice » de Maurice Rollinat. C’était tout à fait en phase avec l’état d’esprit d’Olivier vis-à-vis du liseron moyen :

Le liseron est un calice
Qui se balance à fleur de sol.
L’éphémère y suspend son vol
Et la coccinelle s’y glisse.

Le champignon rugueux et lisse
Parfois lui sert de parasol ;
Le liseron est un calice
Qui se balance à fleur de sol.

Or, quand les champs sont au supplice,
Brûlés par un ciel espagnol,
Il tend toujours son petit bol
Afin que l’averse l’emplisse :
Le liseron est un calice.

Mais bref (c’est joli quand-même, non ?), à la base je voulais surtout partager des photos de l’opération car comme mentionné plus haut, Basile a participé et c’était mignon. Il restait à côté d’Olivier, qui lui donnait les mauvaises herbes au fur et à mesure (sauf les orties) et il les mettait lui-même dans le seau. Suite à quoi il s’applaudissait, très content de lui. Et hop ça recommençait.

Pendant ce temps, Albert jouait avec son tracteur.

Là il s’est passé un truc mignon : je me suis assise adossée au grillage pour prendre la photo d’Albert et Basile m’a aussitôt imitée, avant de se remettre au jardinage, bientôt rejoint par Albert.

Ensuite on a essayé de faire marcher un peu Basile (attention : photos un peu floues et mignonnes).

Et sur ce, bisous !!

Les mots d’Albert #6

Petite fournée du dimanche soir, des mots d’Albert tout chauds.

Fais comme l’oiseau

Olivier (portant Albert au-dessus de lui) : Regarde, tu voles !

Albert : Non je vole pas !

Olivier : Pourquoi ?

Albert : Parce que je suis pas un oiseau.

Olivier : Mais il n’y a pas que les oiseaux qui volent.

Alice : Oui Albert, il y a quoi d’autre qui vole ?

Albert : les cornichons !!

Olivier : bah tu vois que tu peux voler.

Les insectes sont nos amis

Albert, avisant une fourmi sur la table de la cuisine : Oh une petite fourmi !

Alice, l’écrasant machinalement : Ah encore, elles m’embêtent ces fourmis.

Albert : Non je la veux dans ma main !

Albert, récupérant au creux de sa main une fourmi « un peu » cabossée : Oh, c’est rigolo comme ça…!

Alimentaire, mon cher Watson

Non Basile, il faut pas manger le livre Basile, c’est pas une saucisse.

Bisouuus !