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En r’tard, en r’tard…

Bon, quasi deux mois sans photos ici, alors voici un petit rattrapage 🙂

Le carnaval de Malo…

La varicelle de Basile (c’était le même weekend, heureusement Basile a eu la varicelle relativement gaie).

Je suis un crapaud. Un joyeux crapaud.

L’anniversaire de Basile… À la maison le jour J…

Chez Dadie un peu plus tard avec aussi Marraine Claire (et Pab derrière l’objectif), Éléonore, et Chloé…

On l’a aussi fêté à la maison en famille le 17 mars mais j’ai pô de photo (appel à Hélène ou Isabelle ou Gérard ?). Je tiens à remercier tout le monde car Basile a été hyper gâté : merciii !

Il y a eu évidemment Pâques, où l’on a pas trop bougé cause pneumonie d’Olivier (moi j’ai enchaîné la semaine suivante, et Albert est à présent en bonne voie). On a fait une petite chasse aux œufs dans le jardin 🙂

« Les enfants, vous me regardez en souriant ? »

Et petite chasse aux œufs aussi à Mary (photos de Pab)…

Et… Voilà voilà pour tout ce qu’on n’avait pas eu l’occasion de raconter 😉

Depuis Pâques on a aussi fait des balades et pas mal de jardinage (projet en cours : plantation de quelques fraisiers et framboisiers dans le jardin).

Allez une dernière pour la route.

Bisous !

Mon Docteur Je-sais-tout et Mister Cacagoule

Albert chante tout le temps (il a même passé le virus à Basile). L’autre jour il meumeumait « Jolie bouteille, sacrée bouteille », hem.

Albert parle beaucoup, beaucoup beaucoup. Il raconte pleins de choses, à peu près tout ce qui lui passe par la tête, réel ou imaginaire, tout sur le même plan, c’est parfois compliqué à suivre (et alors quand Basile s’y met, ils entrent en résonance, c’est la Cantatrice chauve).

Albert va de plus en plus vite sur sa draisienne et depuis pas plus tard qu’aujourd’hui, il lève même les jambes dans les descentes (mais pas les trop pentues, là il préfère descendre de sa draisienne). Et il choisit toujours le chemin le plus compliqué, la partie de la route la plus caillouteuse et accidentée possible, pour rouler. Pas d’explication.

Albert épluche très bien les oignons. C’est sa grande spécialité et quand je commence à faire la cuisine, c’est un réflexe, il va dans le petit garde-manger chercher un oignon à éplucher. (la dernière fois, je faisais de la purée de pommes de terre, j’ai eu bien du mal à lui expliquer qu’on ne mettait pas des oignons dans toutes les recettes…)

Albert goûte (quasiment) tout. Et après il dit bien fort : « Maman j’ai goûté le/la champignon/brocoli/viande/carotte… » en espérant que ça suffira pour laisser le reste dans son assiette.

Albert a le sommeil élégant. Il dort grosso modo comme ça :

(« Bacchante endormie », Eugène Delacroix. Merci Google)

Albert a eu la varicelle (ça c’est fait). Une petite varicelle mignonne, trois boutons sur le visage, un peu plus sur le buste et le dos, rien sur les jambes, il ne s’est quasiment pas gratté, bref ce fut une affaire rondement menée (il l’a passé à Basile, chez qui ce fut un peu moins drôle). Sauf que, il appelait ça « la barbichette ». « Maman j’ai des boutons, c’est la barbichette ». Voilà voilà.

Albert a donc loupé l’école pendant une semaine, à cause de sa varicelle. Et pendant cette semaine (ça intéressera tous ceux qui suivent le dossier « Albert et l’école »), il a dit chaque jour qu’il était triste et qu’il voulait retourner à l’école.

Albert connaît les lettres (capitales), et il reconnaît à présent son prénom. Alors la maîtresse a enlevé le petit dessin sur son étiquette-prénom (à l’école, ces étiquettes permettent aux enfants de repérer leur place, leurs dessins, leur porte-manteau, etc.. En petite section, jusqu’à ce que les enfants sachent lire les lettres, chacun a un petit dessin sur son étiquette pour l’aider à la distinguer. Albert a eu un blaireau, d’ailleurs. On a pas posé de question). Mais Albert n’a pas du tout aimé qu’on lui enlève son blaireau-repère : pendant quinze jours, il tournait autour de la table du goûter, désespéré, ne trouvant pas sa place (chaque enfant est « placé » au goûter et doit trouver son étiquette, comme à un mariage, c’est très chic). Et toujours d’après la maîtresse, depuis qu’il a accepté l’absence de dessin, il brandit systématiquement son étiquette en criant « j’ai trouvée mon étiquette, maîtresse ».

Suite à l’anecdote précédente, la maîtresse a conclu qu’Albert n’aimait pas le changement. Ah-oui-vraiment ?

Dans la catégorie, « Albert à l’école », lors des vacances d’hiver, la maîtresse nous a remis un petit dossier. Il y a un « carnet de réussite », où elle colle au fur et à mesure des images quand il maîtrise bien quelque-chose (il y a encore pas mal de trous car c’est supposé durer toute l’école maternelle).

Il y a aussi un cahier de photos (il fallait qu’on le regarde avec lui et qu’on lui demande de commenter)…

Et enfin il y a un dossier avec pleins d’autres éléments de suivi (jusqu’où il sait compter, par exemple…), et notamment cette page rigolote où en octobre, elle leur a demandé d’écrire leur prénom (ouille).

Bref, suite à ça il y a avait un petit commentaire très personnalisé, j’ai trouvé ça chouette. On y apprend qu’Albert a bien progressé depuis la rentrée, qu’il a pris ses repères, même s »il lui arrive de paniquer quand il ne sait pas (ou qu’il pense ne pas savoir) faire quelque-chose. Il est bien intégré dans son groupe (youpi !). Pour la suite il est demandé (?) à Albert de prendre confiance en lui (tiens tiens) et de prendre plus d’initiatives.

Il est aussi indiqué qu’Albert « est un enfant qui sait beaucoup de choses et qui est ravi de pouvoir partager ses connaissances ». Avec Olivier ça nous a fait rigoler, ce petit euphémisme : entre nous, on l’appelle Hermione Granger.

Albert a une Némésis : l’habillage. Je me suis fait tirer les oreilles par la nounou car « à son âge, il faut qu’il s’habille tout seul vous savez »…

Albert aime regarder les nuages et la lune (qu’il qualifie systématiquement de « gibeuse », depuis qu’on a lu ça dans un livre).

Albert est très mélancolique, comme enfant. C’est un peu poignant parfois, mais bon on aime aussi l’idée qu’il ait une vie intérieure assez riche 😉 Du coup ce côté rêveur empiète un peu sur son efficacité au quotidien (habillage, tout ça !!). Bon, je ne vais pas jeter la première pierre.

A côté de ça, Albert fait des blagues. Il utilise volontiers un mot pour un autre, et ça peut être assez frais et inattendu, voire drôle même avec des critères d’adulte 😉 Le problème c’est que 3/4 de ces blagues comprennent le mot « caca » (genre, « cacagoule ») (c’est normal, dit la maîtresse, c’est une phase). Ça fait beaucoup rire les copains (je suppose) et évidemment, Basile. Nous, moins.

Tous les matins, Albert donne son biberon à Basile. Il y tient mordicus, personne d’autre n’a le droit de le faire. Et il fait des petites caresses sur la tête de Basile pendant que ce dernier boit son biberon.

Quelques mots d’Albert (c’est peu par rapport à l’intense production verbale du bonhomme, mais j’ai une mémoire de poisson rouge, et j’oublie sans cesse de noter).

En cours d’acquisition

« Maman il y a du courrier pour toi !  C’est écrit A… L.. .B… E… R… T… Maman, c’est écrit Maman ! »

Journaliste satirique ?

– En tu voudrais faire quoi, comme métier ? (c’est un peu prématuré comme question, je ne sais plus comment est venue cette conversation, je me souviens juste de la réponse…)

– Charlie ! (Rien à voir, je pense, avec l’hebdo bête et méchant, car Charlie est une camarade de classe… J’ai pas compris !)

Se reposer sur ses lauriers

– Et tu as fait quoi aujourd’hui à l’école ? Tu as fait une activité ?

– Des progrès, j’ai fait des progrès !

– C’est super ! Mais tu sais ce que ça veut dire, des progrès ?

– Oui, ça veut dire qu’on arrête de travailler !

Bon je m’arrête là parce que j’ai quand-même commencé cet article il y a trois mois et je n’arrive pas à le finir correctement, là voilà ça y est j’envoie, hop.

Bisouuuus !

La neeeeige ! (ter)

J’ai lâchement renoncé à rouler ce matin ! Mais du coup, on a fait une longue balade avec les doudous. Et j’ai pu travailler un peu pendant la sieste donc bon… Voici quelques photos prise les quelques moments où Basile a bien voulu me lâcher la main/les bras 😉

Et puis ensuite on a joué un peu dans le jardin, et Basile a même accepté de prendre de la neige dans ses petites mains non-gantées parce que, essayez de mettre des moufles à un Basile récalcitrant : c’est non.

Bisouuuus froids.

La neeeeige ! (bis)

La campagne ayant revêtu son grand manteau blanc, on est plutôt restés à la maison aujourd’hui (même Olivier n’a pas pu aller travailler, comme tout le monde chez nous : pour sortir du village, il fallait au minimum un 4×4, et une tronçonneuse pour gérer les arbres ployés sous le poids de la neige et écroulés en travers des routes…)

Quelques petites photos, quand-même, d’un petit tour qu’on a fait dehors avec les enfants après le goûter 🙂 Les photos sont hyper bleues, parce qu’il faisait déjà sombre et que j’ai la flemme de retoucher !

Demain, ce sera probablement le même régime (à cause du verglas cette fois)…! J’espère juste arriver à emmener les doudous jusqu’à chez la nounou (village voisin) afin d’avoir une petite chance de télétravailler 😉

Bisous !

La neeeeige !

image

Enfin ! Voilà la première neige qui tient un tant soit peu depuis le début de l’hiver 😉 (mais c’est pas encore foufou non plus)

Pour la route, ce fut moyennement drôle (quoique, les routes les plus passantes sont tout de même assez bien dégagées), mais Albert et Basile étaient ravis : marcher dans la neige, découvrir que la neige avait tout recouvert (même le ballon Cars), monter dans la voiture couverte de neige et regarder les vitres se dégager l’une après l’autre au fur et à mesure que je déneigeais, puis regarder le paysage sur la route, la forêt enneigée…

Bref, c’est chouette de voir ces deux « enfants de l’été » découvrir enfin ces petits plaisirs là… J’espère que la neige sera encore là demain mercredi, parce que la nounou n’avait pas l’air d’avoir l’intention de les sortir aujourd’hui (l’autre petit garçon qu’elle garde a une blessure au pied et ne peut pas porter de chaussures en ce moment) 🙁

Bisous !

La crue de la Marne

Le quai Jacques Papin, les chevilles dans l’eau : mais qui l’eut crue ? (haha)

Dimanche après-midi à Mary, nous avons fait un petit tour en bord de Marne afin de constater l’ampleur de la crue. Albert a été assez perturbé par toute cette eau qui n’était clairement pas bien rangée dans son lit !

Ce fut tout de même une sympathique petite promenade avec Dadie, Olivier, Albert et Basile, Pab et Éléonore, ainsi que Claire et Grand-père qui n’apparaissent pas en photo, mince alors !

Bisouuus 🙂

Eeeet c’est reparti !

Bonne année ! Bonne santé, plein de joie, d’amour, de projets et d’aventures pour 2018 !

Ici on redémarre doucement (très doucement, Albert a déjà manqué l’école hier car la maîtresse soupçonnait une conjonctivite – d’après le docteur : non). Les vacances ont été bien actives, on a eu la chance de fêter Noël avec une grande partie de ceux qui nous sont chers !

Premier jour des vacances, 23 décembre, nous avons filé vers le Sud direction Les Mougères, pour le tout premier Noël qui ait jamais été célébré dans la maison familiale (rien que ça) ! Ce fut un très très bon week-end : la compagnie, les menus, les apéros, les chocolats, le climat, la température de la maison (et de nos cœurs, huhu) : rien à redire 😉

Hop, trop de photos, dans le plus grand des désordres.

Suite à ces quelques jours aux Mougères, on est rentrés en passant par la belle maison d’Agnès, Laurent, Clémence et Mathieu. Les quelques jours qui ont suivi, à la maison, on a lutté contre les poux d’Albert (quel chantier), à base de lotion, peigne à poux, peigne à poux électrique, bombe insecticide pour les canapés, les draps, les bonnets, etc, lessives, lessives, lessives et lessives… Sans compter une coupe de cheveux pour Albert et Basile, par Olivier himself. Quelques photos vite fait (je trouve plus celle de la séance « coiffeur »).

(Oui, j’ai offert à Olivier un mélodica à Noël !)

Il est né le divin en-faaaaant, tsoin tsoin.

Puis on est allé passer le week-end chez Dadie et Grand-Père pour un nouveau Noël + Nouvel an en famille ! Là aussi, d’excellents moments, une bonne chère, une compagnie formidable, et des chocolats (ha !). Par contre, Basile ayant été subitement atteint de pot-de-collitude aigue, j’ai assez peu joui de l’usage de mes bras durant ces quelques jours, et peu pris le temps de faire des photos, donc c’est moins riche… Merci aux petits lutins qui ont utilisé l’appareil à l’occasion pour étoffer l’album 😉

Et puis voilà, toutes les bonnes choses ayant une fin, on est rentrés à la maison. Olivier et moi avons repris le travail la semaine du 2 janvier, tandis qu’Albert et Basile allaient chez la nounou. Mercredi, j’étais à la maison avec les doudous, et les 5 Rood sont venus déjeuner, rejoints pour goûter par Dadie et Pierre. Ce fut l’occasion d’aller fêter Noël/Nouvel an/épiphanie chez Mounette, autour d’une galette. Olivier télétravaillait, car à cause de la tempête Eléanor il n’a pas eu de train : on en a donc profité à déjeuner et dès 18h, youhou !

Le samedi, grande réunion des cousins côté Olivier, chez Mamie à Paris ! Samedi soir, on a récupéré Marraine Chloé qui a passé la nuit et la journée du dimanche à la maison, pour un nouveau Noël, et une opération « fabrication de nems », au bilan que nous qualifierons de nuancé (Chloé, Olivier, vous-même vous savez).

Eeeeet voilà, lundi, on a repris l’école ! Vivement les prochaines vacances 😉

Un immense merci, à nouveau, à tous ceux qui passeront par là, pour les très très chouettes cadeaux offerts à nous tous ! Albert et Basile (mais pas que) ont été fort fort gâtés :-)Belle année, et bisouuuus !

Recette des boulettes végétariennes au citron

En quête d’idées pour faire ingérer à vos enfants autre chose que des pâtes, du riz et du jambon ? Envie de varier vos menus ? Besoin de liquider ce paquet de feta qui hante le frigo depuis la fin de la saison des tomates et qui périme au 1er janvier ? N’hésitez plus, voici la recette du mercredi.

Ingrédients :

  • 1 grosse boite de pois chiches
  • 100g de feta
  • 2 cuillères à soupe de chapelure
  • 1 bouquet de persil
  • du sel, du poivre, du curry
  • 1 citron à moitié suçoté par Basile ce midi.

  • 1 petit éplucheur d’oignons (pratique, quand on cuisine en parallèle une recette impliquant des oignons)
  • 1 petit grimpeur sur table
  • 1 paquet de (mauvais) riz (si, si, vous verrez…)
  • 3 boites en métal, 1 plateau
  • 1 pelle et une balayette
  • du temps.

1. Égoutter les pois chiches. Se souvenir qu’il est préférable d’enlever les petites peaux (plus digeste). Aviser les deux enfants qui, ayant constaté qu’on a pas l’intention de s’occuper d’eux, là, tout de suite, démarrent lentement l’ascension du Mont Maman en se disputant les points d’appuis. Avoir l’idée saugrenue de les mettre à contribution pour les petites peaux.

2. Quatre minutes plus tard, envisager d’offrir aux enfants une boîte de pois chiches chacun à Noël, puisque c’est manifestement une source de jeux infinie. Regretter de ne pas avoir cuisiné pendant la sieste, comme d’habitude, au lieu d’emballer les cadeaux. Afin de pouvoir continuer à trier les petites peaux tranquille, et quitte à les voir jouer avec la nourriture, imaginer un plan B.

3. Installer à terre un plateau, et des boîtes, dont l’une remplie de riz (le pas bon qu’on ne mange que quand il n’y a plus de basmati), avec mission de transférer le riz d’une boîte à l’autre (activité de motricité fine recommandée par l’école…). Observer. Craindre. Se mordre les lèvres. Finir par fournir une pelle et une balayette à Albert, qui gère plutôt pas mal, pour réparer les égarements riziers de Basile.

4. Mettre fin à l’activité « riz », ranger, voir s’éparpiller les doudous au salon avec soulagement, revenir à ses pois chiches. Décider de ne pas enlever les petites peaux.

5. Voir revenir les doudous au moment de mixer les pois chiches avec la chapelure, le sel le poivre et le curry, à l’aide du mixeur à main rigolo de Tupperware (celui dont on tire la ficelle).

6. Faire tirer la ficelle aux doudous.

7. Parce qu’on veut tenter une autre recette de boulettes (lentilles/sésame/cumin), avec des oignons, donner deux oignons à éplucher à Albert, qui adore ça (et ça ne lui pique pas les yeux…).

8. Émietter la feta dans le mélange de pois chiches, oublier le persil, et y presser aussi les morceaux de citron. Tout mélanger à la main (c’est très plaisant comme texture). Ignorer les râlerie d’Albert rapport à son oignon. Faire descendre Basile de la table. Féliciter Albert d’être venu à bout de ses oignons. Ranger un peu.

9. Préchauffer le four à 180°C, et hacher l’oignon menu, avec l’aide d’Albert (« Attention à tes doigts ! »). Faire descendre Basile de la table.

10. Dire « On va aller au bain », et voir filer les doudous vers le salon. Finaliser la deuxième recette (plus simple), puis former les boulettes et les disposer sur la plaque (sur un papier sulfurisé), pour 25 minutes.

11. Mettre les deux enfants au bain (vraiment, cette fois).

12. Au moment de la dégustation, tremper les boulettes (qui ont vraiment tout du falafel, sans le persil, donc) dans un petit yaourt grec salé, poivré et citronné. Albert en mangera une et demi, et Basile en suçotera une à condition qu’elle soit suffisamment recouverte de yaourt. N’empêche, c’est bon quand-même 😉

Bisouuus !