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Irlande #2 : de Cork à Kenmare

Première étape du voyage, la ville de Cork dans le sud-ouest de l’Irlande. Depuis Rosslare, nous y étions en trois heures de voiture, à travers des paysages assez semblables à ceux du Cotentin : des champs, des genêts… Les routes, assez étroites, sont encadrées de hautes haies qui en diminuent la visibilité (d’autant plus qu’elles serpentent pas mal). La limitation de vitesse standard est de 100 km/h mais on a roulé à 80-90 km/h maximum tout au long du séjour… Tout comme la plus grande partie des conducteurs irlandais , apparemment !

On est arrivés à Cork sous le soleil, à l’heure de pointe, et ce fut assez rock’n’roll de rejoindre en voiture le b&b situé de l’autre côté de la ville : après on a tout fait à pied. Cork est une ville étudiante très animée et plutôt jolie, mais on n’a pas vraiment « accroché » : fatigue du voyage, pas de plan, souvenir personnel mitigé de la ville. Ah oui et puis il y a eu le clochard qu’on a croisé et qui chantait ABBA, installé sur un trottoir, un gobelet tendu devant lui. J’ai sorti une pièce pour lui donner (ABBA, quoi !), et il m’a lancé un regard mortifié en disant « Why are you doing that to me ? » avant de parler de Jésus. « Euh… I French, I no speak english… » Moment de solitude.

C’est au petit déjeuner, le lendemain, que les indignes citoyens français que nous sommes ont appris (ô surprise) que François Hollande et Nicolas Sarkozy étaient passés au second tour des élections présidentielles. Ouf alors. Après cette trépidante nouvelle, nous avons repris la route en direction de Kenmare (Co. Kerry).

Parcours du 23 avril

Au programme de la journée, la traversée de la péninsule de Beara, l’une des moins fréquentées du sud de l’Irlande. Nous avons emprunté la route du Tim Healy Pass, qui monte en zig-zag jusqu’au col (300 m), où l’on a une très belle vue sur les deux rives de la péninsule. C’est un des sites qui m’a le plus marqué de tout le voyage, peut-être parce qu’il s’agissait du premier paysage vraiment sauvage et désolé que l’on traversait… Et que ça n’a duré que 10 à 20 km !

Bantry, petite ville portuaire au sud de la péninsule de Beara

Sur la route du Tim Healy Pass !

C’est là-haut…

Bucolique sur son rocher.

Oooh, des gens…

Arrivés au col, il y avait un vent certain… et une vue splendide !

Pause épique.

Arrivés à Kenmare, nous avons déposé les bagages au b&b et sommes repartis vers Killarney, au cœur du Kerry, à travers le Parc National du même nom. Montagnes moyennes, lacs et végétation luxuriante… Le Kerry est une des régions les plus belles (et les plus touristiques) d’Irlande. On a suivi cette route incroyable qui traverse des forêts de lutins, où l’arrêt est quasiment impossible et où le croisement relève du challenge : manque de bol, on y croise un certain nombre de cars de tourisme…!

Non loin de Killarney nous avons visité les vestiges de l’ancienne abbaye de Muckross, avant de nous en retourner à Kenmare. Nous avons dîné dans un pub et assisté à notre première session de musique live !…

« Lady’s view », un point de vue sur les lacs de Killarney, ainsi nommé en souvenir d’une visite de la Reine Victoria et de ses dames de compagnies (en 1861).

Les vaches de Muckross Abbey

Dans le cloître de Muckross Abbey, un arbre…

Au retour, notre premier mouton sur la route hiiiiii !

Oh et, au fait, un chat (flou).

Retour à Kenmare, petite balade avant dîner…

Irlande #1 : le ferry

(Mieux vaut tard que jamais… Petit compte-rendu en plusieurs actes de notre périple en Irlande en avril dernier !)

« Homme libre, toujours tu chériras la mer ! », écrivit Charles Baudelaire. (Qui connaît ce poème, en dehors de la première ligne ? Pour la peine on va se le lire en entier 🙂

L’Homme et la Mer

Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets:
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables!

Charles Baudelaire

Charles, merci. Pour lutter, ça, nous luttâmes. Mais reprenons : à l’heure de Ryanair, pourquoi aller en Irlande en bateau, demanderez-vous ? Eh bien parce que nous voulions faire le tour de l’île en voiture et que celle d’Olivier, après avoir traversé l’Europe en 2010 (voyage en Moldavie !) brûlait de connaître la verte Erin. Et puis, quelle merveilleuse manière de commencer (et terminer) des vacances que de prendre la mer ? On était aussi excités par la traversée que par le fait de visiter l’Irlande…

L’Oscar Wilde, notre (immense) bateau, quittait le port de Cherbourg à 21h ce 21 avril 2012 pour une traversée de 18 heures, arrivée au port de Rosslare en Irlande. Nous avons embarqué vers 19h30, garé la voiture dans l’immense parking (niveau 3) avant de rejoindre notre cabine (niveau 8), et de faire le tour des ponts passagers : les bars et restaurants (niveau 7), la boutique de duty-free (niveau 6), le cinéma (niveau 9) et la terrasse extérieure (niveau 10).

Sur le pont, non loin de notre cabine. Vue sur le port de Cherbourg.

Et ensuite nous avons attendu. Attendu. Attendu… Ce soir-là le temps était au beau. Tout le monde sur le pont, les gens se prenaient en photo, les enfants galopaient, des groupes d’adolescents en route pour un séjour linguistique faisaient (bruyamment) connaissance. tout le monde s’interpellait en français ou en anglais. Nous, nous attendions le « pooooon poooooon » du départ. Mais, grande déception, les bateaux aujourd’hui ne font plus « pooooon poooooon ». Le « pooooon poooooon » a été remplacé par un petit blabla sur la sécurité à bord et une allocution du capitaine. Ce dernier a d’ailleurs rapidement mentionné les conditions météorologiques du voyage. Naïfs que nous étions, nous avons à peine écouté, alors qu’il aurait été encore temps de renoncer.

L’Homme libre médite.

Wouf fait le vent.

On a compté : il y a suffisamment de place pour tous les passagers dans les canots, en cas d’accident d’iceberg.

Et il y a même des bouées de sauvetage, tout va bien.

Et c’est le départ !

Au revoir Cherbourg.

Après le départ, nous sommes restés dehors un bon moment et avons vu disparaître les côtes du Cotentin avec l’émotion du marin doublant les feux de Saint-Malo (hisse-et-ho). Il était déjà bien tard à notre retour à l’intérieur et les différents restaurants ne prenaient plus de clients. On a donc rapidement rejoint la cabine et nous sommes endormis du sommeil du juste.

Au réveil le bateau tanguait. Roulis dans un sens, roulis dans l’autre sens… On a eu la mauvaise idée de ne pas faire la grasse matinée. Alors qu’il eut fallu rester sous la couette dans cet état bienheureux d’inconscience qui atténue largement les effets du mal de mer, non, nous avons choisi d’aller prendre le petit-déjeuner. Ce fut une entreprise longue et douloureuse. Après avoir difficilement avalé un demi-croissant et un thé noir nous avons suivi le mouvement général et nous sommes posés sur le pont, face au vent. Le regard de nos pauvres compagnons de voyages reflétait notre désarroi : alors c’est ça, la mer ? Mais, mais, on nous a donc menti ? « La croisière s’amuse » et « Titanic » sont en fait de vastes impostures ? Les vagues n’étaient même pas si grosses que ça, vues du haut de notre énorme ferry…

On est moins frais que la veille, avouons-le…

Finalement, le vent et la mer se sont calmés. Vers midi, nous avons même pu aller déjeuner dans l’un des restaurants du bord (mon premier fish & chips du voyage, youpi) ! Ensuite, dernière balade sur le pont : au loin se découpaient (enfin) les côtes irlandaises. Quelques petites manœuvres, et enfin, on y était !

Terre droiiiiit devant !

Le pont déserté…

Nous avons accosté sous le soleil dans le petit port de Rosslare, county Wexford. Branle-bas de combat pour récupérer la voiture et début du stress : la conduite à gauche, ouille ?

Des cabanes et des églises

Quand on rentre d’une escapade de quelques jours en ayant l’impression d’être partis un mois, alors on se dit que ce grand week-end a rempli ses fonctions : évasion, détente, rencontres et découvertes.

Première étape, la vie dans les arbres ! Depuis quelques temps l’idée de passer la nuit dans une cabane dans un arbre me tentait, et nous avons sauté le pas au domaine de Poiseul, qui a équipé son beau parc de diverses cabanes : des familiales (4 m de hauteur, double cabane et grande terrasse au milieu) et des nids d’amouuur (7-8 mètres de hauteur et petite terrasse).

Vue de l’arbre (dans le pré en bas, il y a des chevaux).

Comme Olivier était d’humeur taquine lors de la réservation, on a pris la plus aventureuse, la cabane de la Mare, déconseillée aux sujets au vertige et tout : pas d’escalier, juste une échelle pour grimper, 7 m de hauteur et une terrasse à 11 m. J’avais un peu peur de ne pas réussir à monter et de devoir les supplier à genoux au dernier moment pour échanger avec une chambre dans la maison (ils font aussi chambre d’hôte). Mais c’était génial, tout est très sécurisé, on a vaincu le vertige : we did it. On a pique-niqué le soir et le lendemain, le petit déjeuner nous attendait dans un panier, en bas, il ne restait qu’à le hisser dans la cabane au moyen d’un système de poulie.

C’est haut, mais solide… Et au milieu des arbres, donc impossible d’avoir une photo d’ensemble 😉

 

Olivier grimpe l’échelle…

On monte sur la terrasse.

Coucou ! Descente des reste du petit déj dans le panier.

Pique-nique du soir sur la terrasse : époisse, saucisson au poivre, chant des oiseaux.

La cabane en soi est toute petite quoique jolie : tout en bois, la place pour un lit, un petit poêle (ils ouvrent en hiver), une toilette sèche et des petites étagères avec bougies (pas d’eau, pas électricité, donc). C’est très romantique, nuit muy caliente à la clé.

 

Au petit matin, après avoir rendu – à regrets – la cabane, direction Tournus, ses jolies rues piétonnes, son abbaye romane et ses noms de rue de Harry Potter.

L’abbaye Saint-Philibert, vue du cloître.

Hihi.

En haut du donjon de Brancion.

On a ensuite visité la cité médiévale de Brancion sous un soleil de plomb (du genre qu’on avait oublié que ça existait). Un harpiste s’était installé dans la toute petite et toute décrépie église romane et nous l’avons écouté un bon moment.

Le soir, découverte de notre second hébergement, pour trois nuits : le gîte La Moutonnerie est une ancienne bâtisse agricole au milieu des vignes avec vue sur la vallée, non loin de Cluny, en cours de rénovation. L’objectif des propriétaires est d’en faire un bâtiment complètement écologique : matériaux, isolation, chauffage, récupération d’eau de pluie, etc, etc… On a été un peu déçus en arrivant car il n’y a pas encore de jardin ni d’aménagement extérieur, tout est en chantier ! Mais les chambres déjà aménagées et les pièces communes sont superbes et l’ambiance bab est sympa. Et Olivier a pris pleins de notes sur l’éco-bâtiment et les éco-matériaux, pour la Ivors-zon.

Passage par l’ancienne gare de Cormatin, pfiou.

Arrivée en (ancienne) gare de Cluny.

Le vendredi, location de vélos et balade sur la « voie verte », une belle voie goudronnée aménagée sur une ancienne voie ferrée et réservée aux cyclistes et randonneurs. On a été de Cormatin à Cluny (14 km) et retour le soir. Quels sportifs.

L’église de l’abbaye de Cluny, construite au 12e siècle, était la plus grande du monde chrétien jusqu’à la construction de Saint-Pierre de Rome.

Photo prise depuis l’emplacement de l’ancien portail d’entrée de l’église.

Intérieur de l’église, au style Roman bien affirmé en effet.

Les proportions sont gigantesques, mais il n’en reste qu’un dixième aujourd’hui. Après la Révolution l’ensemble a été vendu comme carrière de pierres (hein?).

On a également visité le Haras National de Cluny, construit sous Napoléon, avec les pierres de l’ancienne église (oups). Il a pour objectif la reproduction des différentes races de chevaux (de trait, de course… On a vu pleins de beaux étalons !) ainsi que le développement des sports et arts équestres (nous avons pu assisté à une démonstration de dressage). Le soir, retour au gîte, manger, zzzz.

Aux orages qui nous ont réveillés au cœur de la nuit ont succédé de nombreuses averses, tout au long de la journée suivante. On a donc fait beaucoup de voiture : Charolles (un steack s’il vous plaît !), Paray-le-Monial (belle église d’abbaye qui donne une idée de ce que fut Cluny), la ville d’Autun et les portes du Morvan, la petite bourgade médiévale de Saint-Gengoux le National, et la communauté de Taizé où Olivier a très vite retrouvé ses marques. On a acheté de la poterie réalisée par les frères, des bouquins et l’on a participé à la prières du soir, en compagnie des plusieurs milliers de jeunes (et moins jeunes, donc) qui y séjournent actuellement : très impressionnant.

Le lendemain, adieu au gîte, cap au nord ! Sur la route du retour nous avons visité les hospices de Beaune construits en 1443, à l’époque où (minute historique) les Bourguignons régnaient sur un vaste territoire (de la Bourgogne actuelle jusqu’à la Suisse + Belgique actuelle + Luxembourg + des petits bouts de Pays-Bas !) et où la Guerre de Cent ans ravageait la région, à tel point que 80% habitants de Beaune vivaient dans le dénuement. La fondation de ces hospices, gérés par des sœurs, fut donc bienvenue. ils ont fonctionné jusque dans les années 1960 et la construction d’un hôpital plus moderne !

Les hospices de Beaune. L’usage des tuiles émaillées (dont ils ont usé et abusé, c’est si joli) viendrait d’Europe de l’est, semble-t-il !

Et puis juste avant de quitter la région, un arrêt à l’abbaye de Cîteaux  pour y acheter du fromage du même nom, que les moines fabriquent depuis pfiouloulou longtemps, et qui est délicieux (une sorte de Reblochon ++). Voilà voilàà !

Un week-end aux Mougères

Le dernier weekend de février, nous sommes allés faire un tour aux Mougères : il y avait Paulette et Gérard, Isabelle et Patrick, Hélène et Julien, et Paul.

Le temps nous a fait une fleur : doux, sec et plutôt beau ! Le samedi, nous sommes allées avec les Fructus dans les Marais de Bourges : un dédale de canaux et des petits jardins, surtout potagers, que l’on rejoint en barque… Un peu comme Les hortillonnages à Amiens.

Jolie découverte que ce petit coin de nature au coeur de l’agglomération bourgeoise (?) ! On reviendra en été, les potagers y seront probablement plus jolis…

Le lendemain, on a pris des ptites photos à l’apéro.

Puis, après un délicieux couscous de Paulette, on a fait une longue balade jusqu’à Quantilly.

Et puis voilà ! une jolie balade comme toujours aux Mougères, que l’on a tous bien hâte de retrouver à Pâques (ou dans ces eaux-là).

Au temps où Bruxelles bruxelait

6 Mars. Allez, on attache bien sa tuque, on s’accroche encore un peu, et on rampe doucement vers… Le Printemps!! Il arrive, il est bientôt là, le vent est plus doux et la campagne frémissante.

En attendant, je me rappelle qu’il fut un temps où Bruxelles chantait. (Où comment placer ses photos du weekend à Bruxelles qui remonte à cet automne, parce que l’on a pas encore de photos de la campagne frémissante)

Alors Bruxelles je te la donne, pam pam pam.

En parlant de couronne, il y en avait une dans la chambre ! Quelle magnifique entrée en matière.

Du coup on s’est pas mal amusés à jouer au roi Léopold, qui a donné son nom :

  • au boulevard sur lequel était située notre Maison d’hôte,
  • à notre maison d’hôte,
  • ainsi qu’à notre chambre (on repère la déco « royale » dans le miroir).

D’ailleurs, exceptionnel accueil du jeune propriétaire, qui nous a fait des petits déjeuners de fous (avec de la pâte à tartiner Côte d’Or chocolat ou lait ET chocolat noir) et nous a conseillé de jolis quartiers à visiter.

Un des trucs rigolos à Bruxelles, c’est l’hommage constant à la bande dessinée belge ! Quelques exemples…

 

Bruxelles c’est la BD, donc. C’est aussi… La bièrrre (Mort Subite) et les tartines !

 

Les galeries du Roi et de la Reine (ah ça, on a du mal à garder un gouvernement, mais on sait construire des beaux trucs, en Belgique, une fois)…

 

La Cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule (et ouais) (devant laquelle ils ont mis en place une tour d’échafaudages dans laquelle de nombreuses animations présentaient la politique de développement durable de la ville).

 

 

 

 

Après, on s’est fait une petite pause dans le joli jardin paysager (avec des chaises longues en bois bienveillantes envers nos petits corps rompus par la marche) aux pieds de la cathédrale.

Et puis Bruxelles, c’est aussi un tas d’autres trucs, en vrac 🙂

Des enseignes rigolotes (quartier des Marolles).

Des vélibs bruxellois (bah oui, on a dit qu’ils faisaient dans le développement durable :-))

Le Beffroi (by night!) sur la « Grand Place », au cœur de Bruxelles, triomphe à l’architecture flamboyante flamande.

On a vu des tas d’autres jolies choses mais trop de photos tue la photo 🙂 A tel point que ça donne bien envie d’y retourner très vite : Bruxelles est une des capitales les plus agréables que j’ai eu l’occasion de découvrir, et se laisse apprivoiser avec grâce, et sans doute une certaine habitude (n’oublions pas les centaines de fonctionnaires européens qui y travaillent !)…

Nouvel an autour du monde !

Pour voyager de 2011 à 2012, rien de tel qu’un tour du monde en bonne compagnie !

Nous sommes passés par l’Italie et l’Egypte, avons vogué jusqu’à l’Inde, traversé la Chine, rejoint le Japon puis affronté l’Océan jusqu’aux États-Unis… Avant de rejoindre les rivages enchanteurs de la perfide Albion… Un très beau voyage sur les traces de Philéas Fogg et Passepartout, qui a tout de même duré un peu moins de 80 jours !

Au menu du voyage : fromages français et mini-brochettes italiennes à l’apéro, entrées de la mer Rouge, aillées à souhait (caviar d’aubergines, houmous, taboulé libanais aux herbes, et spécialité à base de pâte de graines de sésame), sushis et makis japonais en plat principal, cheesecake (God bless America!) en dessert et After Eight en grignotage de fin de repas (autour d’un Times Up !).

En images, ça donne :

1/ Atelier sushis

2/ Costumes ! (et photo de groupe un peu floue)

3/ Apéro et dîner

4/ Coloriage de la carte « Notre tour du monde » (où l’on constate qu’on est quand-même des sacrés petits veinards, à nous tous : la carte était presque toute rouge à la fin, à l’exception notable d’une grande partie de l’Afrique et de l’Asie centrale…).

5/ Ouh, bientôt minuit…

Voilà voilà ! Merci à notre remarquable hôtesse Justine, à Marion pour son organisation exceptionnelle, à Sushi pour ses cours de sushis, à Claire pour ses trouvailles au Musée Jules Verne de Nantes, à Julia pour son magnifique déguisement de fille de saloon 😉 et à tout le monde pour cette superbe soirée !

Bonne année 2012 ! Elle commence sous le signe du voyage, du risque et de l’aventure : plutôt chouette, je trouve 🙂