Cocooning

Les meilleurs cadeaux de Noël du monde, pour un mois de janvier tout en douceur : une vraie bouilloire qui siffle, et du thé.

Et il neige, et il neige, et il neige… On arrive doucement à 15-20 cm, woohoo (les Montréalais de l’assistance sont priés de ne pas pouffer merci) ! Presque personne ne roule, sauf un agriculteur ce matin, dans son tracteur équipé de lames de déneigement… Tout est blanc et silence et feutré, même les petits oiseaux qui viennent piquer des croquettes dans la gamelle du chat ne pépient pas.

Vue de la fenêtre sur le clocher de l’église de May.

Le jardin sous la neige

Nous, on devait aller à Ivors voir notre petite maison qu’on a presqu’acheté mardi (promesse de vente signée, ouééé !), mais les routes ne sont pas très praticables.

Alors s’apprête à mettre le nez dehors pour une petite balade. Mais ce matin, on a cocooné ! Olivier a fait des pains au lait et, bon, en un mot, miam.

Tout chauds sortis du four.

Avec le thé mentionné plus haut, donc.

Bon dimanche !!

Le premier Noël après la fin du monde…

Noël, joyeux Noël !… Cette année encore nous avons dignement fêté le solstice d’hiver et l’anniversaire de Jésus, par deux fois. Lundi soir chez Benjamin et Nanou avec toute la famille Simonot & Co. ainsi que la famille de Nanou. Nous étions nombreux autour de la table et du punch de Nanou, la distribution des cadeaux fut riche en rebondissements et le repas, gustativement et zygomatiquement fabuleux (je n’ai malheureusement pas de photos).

Mardi midi, direction Le Chesnay chez Jean et Brigitte pour un Noël tout aussi mémorable en parfaite compagnie : cadeaux géniaux, repas délicieux (ces marrons fondant dans la sauce et ce diplomate à la groseille miam !), chat adorable et quizz d’histoire où chacun a su briller 😉 Et là, par contre, on a des photos…

Déballage des cadeaux !

Ah, l’attrait intemporel de l’ordinateur Hello Kitty…

En plein quizz Géo…

Quizz toujours

Quizz encore !

Nous, on s’y remet vendredi soir, avec Noël côté Migeot (ouiii !)

Merci encore à tous pour l’accueil, le repas délicieux et les cadeaux. Quelques photos de chez nous sapin-saxo 🙂

Mais que voilà ? Un joli sapin ?

Swingin’ around the Christmas tree…!

Où l’on voit qu’Olivier a pris soin de disposer dans son saxophone la sourdine (le truc orange) reçue à Noël.

Et en parlant de ça… Les cadeaux ! Merci à tous !

Et à très bientôt !…

Irlande #3 : de Kenmare à Dingle

Au programme de cette deuxième journée : le Ring of Kerry, très belle route qui fait le tour de la péninsule du Kerry et dont nous avions parcouru une partie la veille pour se rendre à Killarney. Cette fois, direction la mer afin de poursuivre toujours plus loin notre périple vers l’ouest sauvage.

The Ring of Kerry !

Il faisait un de ces petits temps très Irlandais, lorsque le soleil joue à cache-cache avec les nuages. C’est agaçant au premier abord (« il va pleuvoir ou pas? »), mais cela favorise une luminosité sans pareille… Les paysages époustouflants s’enchaînaient : c’est vraiment une très jolie route.

Le syndrome de la « route mouillée par la pluie reflétant le soleil » très apprécié des conducteurs.

Pause waouh

Pose waouh

Des murets, des moutons ! Bonjour, Irlande.

Pause sur plage déserte.

Derrière le plus bel homme du monde, en second plan, l’île pointue s’appelle Achill Island. Classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, elle fut habitée des siècles durant par des moines.

Fleufleurs sur la plage

Et on reprend la route, ça monte énormément.

Arrivés tout à l’ouest de la péninsule, nous avons quitté le sentier battu pour visiter la petite île de Valentia (reliée à la péninsule par un pont). Rien à voir avec « Valence » : ce joli nom qui sonne tout de même un peu méridional n’est autre que l’anglicisation du nom gaélique du lieu : « Oilean-Bheil-Inse » (île de la ville du plan d’eau) (on reviendra plus tard sur le gaélique…). Fun fact, il semblerait que cette île soit le lieu habité le plus à l’ouest d’Europe.

Au loin, l’île de Valentia

Sur le port de l’île…

Sur le port de l’île, toujours, les ptits bateaux

Balade dans les genêts (?) : ça pique !

Nous avons ensuite bouclé le Ring of Kerry et poursuivi vers Dingle, ville centre de la Péninsule du même nom. La petite route qui y mène longe la mer à flan de colline : je n’étais pas rassurée. C’était la deuxième fois que je l’empruntais et tout comme la première, il pleuvait. Il y avait des moutons sur la route. Il y avait une *inondation* sur la route. Bref, nous sommes parvenus à Dingle sains et saufs pour retrouver notre b&b, un pub où dîner et où écouter de la musique live.

Dans les rues de Diiiigle… (Hihi)

Irlande #2 : de Cork à Kenmare

Première étape du voyage, la ville de Cork dans le sud-ouest de l’Irlande. Depuis Rosslare, nous y étions en trois heures de voiture, à travers des paysages assez semblables à ceux du Cotentin : des champs, des genêts… Les routes, assez étroites, sont encadrées de hautes haies qui en diminuent la visibilité (d’autant plus qu’elles serpentent pas mal). La limitation de vitesse standard est de 100 km/h mais on a roulé à 80-90 km/h maximum tout au long du séjour… Tout comme la plus grande partie des conducteurs irlandais , apparemment !

On est arrivés à Cork sous le soleil, à l’heure de pointe, et ce fut assez rock’n’roll de rejoindre en voiture le b&b situé de l’autre côté de la ville : après on a tout fait à pied. Cork est une ville étudiante très animée et plutôt jolie, mais on n’a pas vraiment « accroché » : fatigue du voyage, pas de plan, souvenir personnel mitigé de la ville. Ah oui et puis il y a eu le clochard qu’on a croisé et qui chantait ABBA, installé sur un trottoir, un gobelet tendu devant lui. J’ai sorti une pièce pour lui donner (ABBA, quoi !), et il m’a lancé un regard mortifié en disant « Why are you doing that to me ? » avant de parler de Jésus. « Euh… I French, I no speak english… » Moment de solitude.

C’est au petit déjeuner, le lendemain, que les indignes citoyens français que nous sommes ont appris (ô surprise) que François Hollande et Nicolas Sarkozy étaient passés au second tour des élections présidentielles. Ouf alors. Après cette trépidante nouvelle, nous avons repris la route en direction de Kenmare (Co. Kerry).

Parcours du 23 avril

Au programme de la journée, la traversée de la péninsule de Beara, l’une des moins fréquentées du sud de l’Irlande. Nous avons emprunté la route du Tim Healy Pass, qui monte en zig-zag jusqu’au col (300 m), où l’on a une très belle vue sur les deux rives de la péninsule. C’est un des sites qui m’a le plus marqué de tout le voyage, peut-être parce qu’il s’agissait du premier paysage vraiment sauvage et désolé que l’on traversait… Et que ça n’a duré que 10 à 20 km !

Bantry, petite ville portuaire au sud de la péninsule de Beara

Sur la route du Tim Healy Pass !

C’est là-haut…

Bucolique sur son rocher.

Oooh, des gens…

Arrivés au col, il y avait un vent certain… et une vue splendide !

Pause épique.

Arrivés à Kenmare, nous avons déposé les bagages au b&b et sommes repartis vers Killarney, au cœur du Kerry, à travers le Parc National du même nom. Montagnes moyennes, lacs et végétation luxuriante… Le Kerry est une des régions les plus belles (et les plus touristiques) d’Irlande. On a suivi cette route incroyable qui traverse des forêts de lutins, où l’arrêt est quasiment impossible et où le croisement relève du challenge : manque de bol, on y croise un certain nombre de cars de tourisme…!

Non loin de Killarney nous avons visité les vestiges de l’ancienne abbaye de Muckross, avant de nous en retourner à Kenmare. Nous avons dîné dans un pub et assisté à notre première session de musique live !…

« Lady’s view », un point de vue sur les lacs de Killarney, ainsi nommé en souvenir d’une visite de la Reine Victoria et de ses dames de compagnies (en 1861).

Les vaches de Muckross Abbey

Dans le cloître de Muckross Abbey, un arbre…

Au retour, notre premier mouton sur la route hiiiiii !

Oh et, au fait, un chat (flou).

Retour à Kenmare, petite balade avant dîner…

Irlande #1 : le ferry

(Mieux vaut tard que jamais… Petit compte-rendu en plusieurs actes de notre périple en Irlande en avril dernier !)

« Homme libre, toujours tu chériras la mer ! », écrivit Charles Baudelaire. (Qui connaît ce poème, en dehors de la première ligne ? Pour la peine on va se le lire en entier 🙂

L’Homme et la Mer

Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets:
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remords,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables!

Charles Baudelaire

Charles, merci. Pour lutter, ça, nous luttâmes. Mais reprenons : à l’heure de Ryanair, pourquoi aller en Irlande en bateau, demanderez-vous ? Eh bien parce que nous voulions faire le tour de l’île en voiture et que celle d’Olivier, après avoir traversé l’Europe en 2010 (voyage en Moldavie !) brûlait de connaître la verte Erin. Et puis, quelle merveilleuse manière de commencer (et terminer) des vacances que de prendre la mer ? On était aussi excités par la traversée que par le fait de visiter l’Irlande…

L’Oscar Wilde, notre (immense) bateau, quittait le port de Cherbourg à 21h ce 21 avril 2012 pour une traversée de 18 heures, arrivée au port de Rosslare en Irlande. Nous avons embarqué vers 19h30, garé la voiture dans l’immense parking (niveau 3) avant de rejoindre notre cabine (niveau 8), et de faire le tour des ponts passagers : les bars et restaurants (niveau 7), la boutique de duty-free (niveau 6), le cinéma (niveau 9) et la terrasse extérieure (niveau 10).

Sur le pont, non loin de notre cabine. Vue sur le port de Cherbourg.

Et ensuite nous avons attendu. Attendu. Attendu… Ce soir-là le temps était au beau. Tout le monde sur le pont, les gens se prenaient en photo, les enfants galopaient, des groupes d’adolescents en route pour un séjour linguistique faisaient (bruyamment) connaissance. tout le monde s’interpellait en français ou en anglais. Nous, nous attendions le « pooooon poooooon » du départ. Mais, grande déception, les bateaux aujourd’hui ne font plus « pooooon poooooon ». Le « pooooon poooooon » a été remplacé par un petit blabla sur la sécurité à bord et une allocution du capitaine. Ce dernier a d’ailleurs rapidement mentionné les conditions météorologiques du voyage. Naïfs que nous étions, nous avons à peine écouté, alors qu’il aurait été encore temps de renoncer.

L’Homme libre médite.

Wouf fait le vent.

On a compté : il y a suffisamment de place pour tous les passagers dans les canots, en cas d’accident d’iceberg.

Et il y a même des bouées de sauvetage, tout va bien.

Et c’est le départ !

Au revoir Cherbourg.

Après le départ, nous sommes restés dehors un bon moment et avons vu disparaître les côtes du Cotentin avec l’émotion du marin doublant les feux de Saint-Malo (hisse-et-ho). Il était déjà bien tard à notre retour à l’intérieur et les différents restaurants ne prenaient plus de clients. On a donc rapidement rejoint la cabine et nous sommes endormis du sommeil du juste.

Au réveil le bateau tanguait. Roulis dans un sens, roulis dans l’autre sens… On a eu la mauvaise idée de ne pas faire la grasse matinée. Alors qu’il eut fallu rester sous la couette dans cet état bienheureux d’inconscience qui atténue largement les effets du mal de mer, non, nous avons choisi d’aller prendre le petit-déjeuner. Ce fut une entreprise longue et douloureuse. Après avoir difficilement avalé un demi-croissant et un thé noir nous avons suivi le mouvement général et nous sommes posés sur le pont, face au vent. Le regard de nos pauvres compagnons de voyages reflétait notre désarroi : alors c’est ça, la mer ? Mais, mais, on nous a donc menti ? « La croisière s’amuse » et « Titanic » sont en fait de vastes impostures ? Les vagues n’étaient même pas si grosses que ça, vues du haut de notre énorme ferry…

On est moins frais que la veille, avouons-le…

Finalement, le vent et la mer se sont calmés. Vers midi, nous avons même pu aller déjeuner dans l’un des restaurants du bord (mon premier fish & chips du voyage, youpi) ! Ensuite, dernière balade sur le pont : au loin se découpaient (enfin) les côtes irlandaises. Quelques petites manœuvres, et enfin, on y était !

Terre droiiiiit devant !

Le pont déserté…

Nous avons accosté sous le soleil dans le petit port de Rosslare, county Wexford. Branle-bas de combat pour récupérer la voiture et début du stress : la conduite à gauche, ouille ?

Des cabanes et des églises

Quand on rentre d’une escapade de quelques jours en ayant l’impression d’être partis un mois, alors on se dit que ce grand week-end a rempli ses fonctions : évasion, détente, rencontres et découvertes.

Première étape, la vie dans les arbres ! Depuis quelques temps l’idée de passer la nuit dans une cabane dans un arbre me tentait, et nous avons sauté le pas au domaine de Poiseul, qui a équipé son beau parc de diverses cabanes : des familiales (4 m de hauteur, double cabane et grande terrasse au milieu) et des nids d’amouuur (7-8 mètres de hauteur et petite terrasse).

Vue de l’arbre (dans le pré en bas, il y a des chevaux).

Comme Olivier était d’humeur taquine lors de la réservation, on a pris la plus aventureuse, la cabane de la Mare, déconseillée aux sujets au vertige et tout : pas d’escalier, juste une échelle pour grimper, 7 m de hauteur et une terrasse à 11 m. J’avais un peu peur de ne pas réussir à monter et de devoir les supplier à genoux au dernier moment pour échanger avec une chambre dans la maison (ils font aussi chambre d’hôte). Mais c’était génial, tout est très sécurisé, on a vaincu le vertige : we did it. On a pique-niqué le soir et le lendemain, le petit déjeuner nous attendait dans un panier, en bas, il ne restait qu’à le hisser dans la cabane au moyen d’un système de poulie.

C’est haut, mais solide… Et au milieu des arbres, donc impossible d’avoir une photo d’ensemble 😉

 

Olivier grimpe l’échelle…

On monte sur la terrasse.

Coucou ! Descente des reste du petit déj dans le panier.

Pique-nique du soir sur la terrasse : époisse, saucisson au poivre, chant des oiseaux.

La cabane en soi est toute petite quoique jolie : tout en bois, la place pour un lit, un petit poêle (ils ouvrent en hiver), une toilette sèche et des petites étagères avec bougies (pas d’eau, pas électricité, donc). C’est très romantique, nuit muy caliente à la clé.

 

Au petit matin, après avoir rendu – à regrets – la cabane, direction Tournus, ses jolies rues piétonnes, son abbaye romane et ses noms de rue de Harry Potter.

L’abbaye Saint-Philibert, vue du cloître.

Hihi.

En haut du donjon de Brancion.

On a ensuite visité la cité médiévale de Brancion sous un soleil de plomb (du genre qu’on avait oublié que ça existait). Un harpiste s’était installé dans la toute petite et toute décrépie église romane et nous l’avons écouté un bon moment.

Le soir, découverte de notre second hébergement, pour trois nuits : le gîte La Moutonnerie est une ancienne bâtisse agricole au milieu des vignes avec vue sur la vallée, non loin de Cluny, en cours de rénovation. L’objectif des propriétaires est d’en faire un bâtiment complètement écologique : matériaux, isolation, chauffage, récupération d’eau de pluie, etc, etc… On a été un peu déçus en arrivant car il n’y a pas encore de jardin ni d’aménagement extérieur, tout est en chantier ! Mais les chambres déjà aménagées et les pièces communes sont superbes et l’ambiance bab est sympa. Et Olivier a pris pleins de notes sur l’éco-bâtiment et les éco-matériaux, pour la Ivors-zon.

Passage par l’ancienne gare de Cormatin, pfiou.

Arrivée en (ancienne) gare de Cluny.

Le vendredi, location de vélos et balade sur la « voie verte », une belle voie goudronnée aménagée sur une ancienne voie ferrée et réservée aux cyclistes et randonneurs. On a été de Cormatin à Cluny (14 km) et retour le soir. Quels sportifs.

L’église de l’abbaye de Cluny, construite au 12e siècle, était la plus grande du monde chrétien jusqu’à la construction de Saint-Pierre de Rome.

Photo prise depuis l’emplacement de l’ancien portail d’entrée de l’église.

Intérieur de l’église, au style Roman bien affirmé en effet.

Les proportions sont gigantesques, mais il n’en reste qu’un dixième aujourd’hui. Après la Révolution l’ensemble a été vendu comme carrière de pierres (hein?).

On a également visité le Haras National de Cluny, construit sous Napoléon, avec les pierres de l’ancienne église (oups). Il a pour objectif la reproduction des différentes races de chevaux (de trait, de course… On a vu pleins de beaux étalons !) ainsi que le développement des sports et arts équestres (nous avons pu assisté à une démonstration de dressage). Le soir, retour au gîte, manger, zzzz.

Aux orages qui nous ont réveillés au cœur de la nuit ont succédé de nombreuses averses, tout au long de la journée suivante. On a donc fait beaucoup de voiture : Charolles (un steack s’il vous plaît !), Paray-le-Monial (belle église d’abbaye qui donne une idée de ce que fut Cluny), la ville d’Autun et les portes du Morvan, la petite bourgade médiévale de Saint-Gengoux le National, et la communauté de Taizé où Olivier a très vite retrouvé ses marques. On a acheté de la poterie réalisée par les frères, des bouquins et l’on a participé à la prières du soir, en compagnie des plusieurs milliers de jeunes (et moins jeunes, donc) qui y séjournent actuellement : très impressionnant.

Le lendemain, adieu au gîte, cap au nord ! Sur la route du retour nous avons visité les hospices de Beaune construits en 1443, à l’époque où (minute historique) les Bourguignons régnaient sur un vaste territoire (de la Bourgogne actuelle jusqu’à la Suisse + Belgique actuelle + Luxembourg + des petits bouts de Pays-Bas !) et où la Guerre de Cent ans ravageait la région, à tel point que 80% habitants de Beaune vivaient dans le dénuement. La fondation de ces hospices, gérés par des sœurs, fut donc bienvenue. ils ont fonctionné jusque dans les années 1960 et la construction d’un hôpital plus moderne !

Les hospices de Beaune. L’usage des tuiles émaillées (dont ils ont usé et abusé, c’est si joli) viendrait d’Europe de l’est, semble-t-il !

Et puis juste avant de quitter la région, un arrêt à l’abbaye de Cîteaux  pour y acheter du fromage du même nom, que les moines fabriquent depuis pfiouloulou longtemps, et qui est délicieux (une sorte de Reblochon ++). Voilà voilàà !

La Ivors-zon

On caresse en ce moment avec Olivier l’idée d’acquérir une maison, dans l’Oise, en Picardie, dans le village d’origine de la famille maternelle d’Olivier… Quelques images de la bête (où l’on voit que quelques – menus – travaux sont à prévoir !).

La maison se situe Place du Calvaire. de bon augure, oui 🙂

Entrée dans le jardin par le pignon côté ouest

L’arrière (côté jardin), où l’on voit qu’on a perdu un étage dans la bagarre…

Le salon : travaux à prévoir (c’est la pièce qui est en meilleur état actuellement)…

 

Les combles… aménageables !

Ça, c’est fait !

Samedi Olivier et moi nous sommes fiancés ! Et bam, voilà, c’est dit  Pour l’occasion nous avons réunis nos familles et les amis qui ont pu nous rejoindre. Ce fut un vrai bonheur d’avoir tout le monde à la maison (20 personnes à déjeuner, 40 personnes au total).

Quelques petits couacs dans l’organisation, beaucoup trop de choses délicieuses à manger (on tape encore dedans, 5 jours après, sachant qu’on a apporté deux gâteaux au boulot :-), une météo bien gentille, des chouettes rencontres entre les invités qui soit ne se connaissaient pas avant, soient ne s’étaient pas vus depuis pfiouloulou longtemps (famille recomposée bonjour)…

Sans compter les cadeaux trop cools (alors qu’on avait dit pas de cadeaux), les souvenirs qui font sourire quand tombe la pluie, et la promesse d’un joli mariage (avec trois fois plus d’invités, youpiii) !

Merci à tous !!

O wimboe o wimboe

Ooou, mais voilà un petit blog bien abandonné ! Un peu comme le jardin, qui a pris quelques libertés pendant que nous étions en Irlande (le récit du voyage, en images, prochainement sur vos écrans) : quelques photos prises avec mon téléphone (et l’option « effet vintage » pour cacher leur mauvaise qualité !), entre deux averses, hier matin.

C’est donc une jungle luxuriante qui nous a accueilli au retour de la verte Erin, de tout sa belle hospitalité végétale, en fleurs, en feuilles, en boutons… image

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Bref, on est intervenus au mieux (tonte partielle de la pelouse, désherbage des massifs en devenir… Aie, les orties), mais ça reste un peu sauvageon. Je ne serais pas étonnée qu’une famille de gnomes des jardins se soit installée 🙂

Dans les carrés ça pousse gentiment : les pois partaient un peu dans tous les sens alors j’ai tuteuré les tiges. Les plans de capucines sont superbes, j’attends l’arrivée des fleurs avec impatience. En matière de fleurs, on voit également les premières pousses de bourraches (des fleurs qui se mangent, tout comme les capucines, et qui en plus sont mellifères, pour encourager les abeilles à viendir chez nous), et de souci. On a trouvé aussi quelques invités surprise que j’ai gentiment raccompagnés à la porte (liseron, pissenlits, érables, mauvaises herbes en tous genres). Les salades et les épinards font leur petit bonhomme de chemin : j’ai dû les éclaircir afin d’avoir des beaux plans. image

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Et depuis hier, nous tendons vers une relative autosuffisance alimentaire : bienvenue à la première récolte de radis (clap clap clap) image