On casse, on casse.

Pas mal d’évolutions à Ivors, depuis la semaine dernière !

Du côté des artisans : on a rencontré deux fumistes qui nous confirment que l’on peut déplacer notre chaudière dans le garage (ce qui permet de gagner de la place au rez-de-chaussée), avec des solutions plus ou moins complexes… devis à venir, mais c’est une bonne nouvelle !

On a aussi rencontré un artisan-ami-de-la-tante-d’Olivier spécialisé en « rénovation de maison » (ben ça tombe bien, dis-donc), qui travaille dans le coin avec 4 autres artisans (dont son père et son frère) et qui peut nous faire à peu près tous les travaux nécessaires dans la maison et gérer l’intégralité du chantier et les relations entre corps de métiers, mais seulement à partir du mois de septembre… Ce qui nous laisserait plein de temps pour (se marier et) casser tout dans la maison 😉 A part ça, il nous a donné plusieurs conseils sur l’aménagement, l’isolation, les histoires de permis de construire, etc… C’était plutôt chouette comme rencontre. On doit aller visiter son chantier en cours, un de ces jours.

Du côté de la maison : on casse, on casse. Dimanche dernier, la famille d’Olivier à la rescousse, on a fait tomber deux placards et deux cloisons, ce qui donne désormais une grande pièce là où auparavant il y en avait trois : une chambre, une cuisine et une salle de bain. Ce sera notre cuisine (une cuisine ++, avec bar-table pour manger, et puis l’escalier en colimaçon pour grimper à l’étage)… Dès que je peux, je met des plans ici !

On a aussi enlevé le parquet flottant là où il y en avait et commencé à enlever les petites dalles de lino moches (mais terriblement tenaces) dans la cuisine. Bonne nouvelle : sous le parquet flottant et sous le lino… La plage. Enfin presque : un vrai parquet assez chouette, semble-t-il, qu’il nous suffit de bien poncer, et dans l’actuelle cuisine un carrelage en ciment esthétiquement bof mais solide – à peu près indestructible – qu’on va peut-être garder dans un premier temps.

La suite : continuer à faire tomber toutes les cloisons pour avoir les idées claires sur l’aménagement futur des pièces, puis casser le sol du grenier, pour pouvoir y réaliser un plancher.

J’arrive pô à ajouter de photo… Plus tard j’espère !

Un dimanche à Ivors

imageOn a passé hier une bonne partie de la journée à Ivors, pour commencer à déblayer la maison. On a notamment détruit le plan de travail tout pourri qui prenait une place folle dans la cuisine, et décroché le plancher flottant tout moche de la salle de bain. Un vrai bonheur !

On a également sondé un peu le sol côté cuisine/future salle de bain, puisque c’est surélevé de 15 cm par rapport au reste de l’étage et que nous, on aimerait bien remettre tout cela au même niveau, non mais (et gagner 15 cm de hauteur de plafond, ce qui ne sera pas un luxe dans ce trou de hobbit). Or, la différence de niveau tient essentiellement au fait que les poutres maîtresses de la maison ne soient pas à la même hauteur sur toute sa longueur. Voilà voilà. On savait qu’elle était pas droite, c’est confirmé. C’est notre maison d’amour.

Prochaines étapes : voir avec le fumiste si on peut déplacer la chaudière dans le garage pour gagner de la place au rez-de-chaussée, demander des devis sur la maçonnerie, l’isolation, les fenêtres. Faire place nette au rez-de-jardin en continuant de casser les cloisons et les revêtements de sols, porter le bazar et les gravats à la déchetterie. Se pencher sur nos plans. Aménager le garage pour pouvoir accueillir notre déménagement, le temps de travaux.

Ah oui, et donc, on a croisé un coq, en se baladant sur le petit chemin derrière la maison.

Renouveau

imageimagePremière semaine de beau… On s’ébroue un peu après cet hiver à rallonge. On est heureux de voir bientôt se concrétiser notre gros dossier de ces derniers mois, ie, l’achat de la meuson d’Ivors (grande nouvelle imminente). On s’effraie des multiples travaux à y faire. On rigole en découvrant que, pour faire déplacer la chaudière et adapter le conduit de cheminée, on doit faire appel à un… « fumiste ». On imagine notre jolie maison, l’escalier en colimaçon (bois ou métal ?), la douche italienne (rha), la cuisine-toute-chaleureuse, la salle aux poutres apparentes et aux murs repeints en blancs, parquet, grand tapis à terre, les combles aménagés prêts à accueillir une/deux/trois chambres, le petit jardin avec ses carrés de potager, la réserve d’eau de pluie, les poules, la tortue. On re-flippe en pensant à tous les travaux. On organise le mariage. On choisit des psaumes pour l’église et des musiques qui bougent pour la fête. On défend nos couleurs : vert, violet et jaune. On vaque aussi à nos activités de djeunes dans le vent : répét’ de théâtre pour mes représentations du 8 juin (au profit des Restos du cœur) et des 29 et 30 juin ; répét’ de musique pour (le plaisir et) le concert de fin d’année. On essaye de monter « Armstrong », de Nougaro, avec des amis. On arrose les semis de saison. Surtout les tomates qu’on veut réussir, cette fois. On aide à l’organisation de l’Opéra de Quat’Lieux, en juillet. On pense fort fort fort à un petit lion et à ses parents qui se battent vaillamment, de l’autre côté de l’Atlantique. On a envie d’être à dans quelques mois, pour se dire oui, pour travailler dans la poussière et la peinture, pour voyager. Mais en attendant, il s’annonce plutôt bien, ce printemps.

Carnavaaal !

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Il y a quelques semaines, on a participé au Carnaval de Dunkerque, avec Justine, qui nous a hébergé chez elle à Malo, et des amis.

Ce fut… Une expérience. Le Carnaval de Dunkerque (Wikipédia, c’est à toi 🙂 remonte au début du XVIIème siècle. Les armateurs offraient aux marins-pêcheurs, avant de partir pour 6 mois de pêche en Islande, un repas et une fête, ainsi que la moitié de leur solde. Bon nombre d’entre eux ne revenaient pas donc bon, c’était la moindre des choses…

Quatre siècles plus tard, nous avons participé à la « Bande » de Dunkerque. Une « Bande », c’est un rassemblement de personnes déguisées défilant dans les rues d’une ville ou d’un quartier – il y en a dans toute la région, la période du carnaval durant deux mois, de fin décembre à fin mars !

Ce qui est génial avec ce carnaval, c’est qu’il ne faut pas grand-chose pour y participer : des vieux vêtements colorés fluos/fleuris, des perruques à 5 euros, des boas, du maquillage qui part à l’eau (même si on a eu quelques frayeurs avec le orange qui partait mal… Petit effet « j’ai piqué l’auto-bronzant de Maman » – mais le lendemain, plus rien !). Du coup, on s’est bien amusés. Comme dit Wikipédia, qui parle sage, le carnaval est l’occasion de se défouler et de laisser libre cours à son imagination. La coutume veut que les hommes se déguisent en femmes, en « ma tante » (jupes, bas-résilles, bijoux, faux-cils, maquillage, chapeaux à fleurs…). Autre déguisement aussi prisé que politiquement incorrect, le « zoulou »(pagne de paille, sous-pull noir, maquillage noir). Mais en vrai, tout le monde s’habille n’importe comment, pourvu qu’il y ait de la couleur et de la dérision !

IMG_0845 IMG_0856IMG_0940La Bande est composée du tambour-major (qui choisit la musique et détermine le parcours), de la clique (les musiciens) et des carnavaleux (tous les gens déguisés). C’était très impressionnant  : à la suite de la clique (qu’on voit de loin car elle est entourée de hautes ombrelles),  tout le monde chante – tout le monde connaît les chansons, sauf les touristes comme nous. Ça se bouscule un peu, en particulier pendant les « chahuts » où les musiciens jouent, mais rien de méchant.

IMG_0868 IMG_0890 IMG_0896IMG_0922Sans connaître les usages, on a repéré les coutumes rigolotes, comme le jeu entre les carnavaleux de la rue et ceux qui regardent le défilé à leur balcon : « Au balcon, les cocus » est scandé très régulièrement. Il y a aussi les groupes sympas qui jouent de la trompette depuis leur fenêtre, ce à quoi la rue répond « Olé ! ».IMG_0902Au milieu de l’après-midi, tout le monde se retrouve place de l’Hôtel de ville, d’où le Maire et le Conseil municipal balancent des coucous et 450 kg de harengs sur la foule. Graaaande tradition qui date non pas du XVIIème siècle (on aurait cru, hein ? Avec la pêche et tout…), mais de l’après-guerre : pour fêter la rénovation de l’hôtel de ville, détruit en 1945, la municipalité décida de de lancer des harengs car c’était la saison (j’aurais vraiment aimé être une petite souris à la réunion où ils ont décidé ça).

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On a pas mal attendu que la place se remplisse et que commence le lancer, sous les cris « Libéréz les harengs », scandés par à peu près tout le monde… Quand enfin sont jetés les premiers harengs, ça devient passablement dangereux : tout le monde veut son trophée et on a surtout, surtout pas envie qu’un hareng nous tombe dessus – non pas parce que c’est dégueu : ils sont fumés et emballés sous plastiques, mais parce qu’on risque de disparaître sous une marée humaine multicolore et emplumée !

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D’ailleurs, c’est le moment où nous avons tiré notre révérence car on avait école le lendemain, à 3 heures de là ! Ce qui fait qu’on a raté le moment le plus émouvant, le rigodon, place Jean Bart, où les carnavaleux chantent pendant une heure tous les airs de Carnaval en terminant par l’hommage à Jean Bart, le corsaire dunkerquois. Il y a tellement de monde qu’il paraît qu’on voit s’élever au-dessus de la foule un nuage de vapeur, qui donne à l’ensemble un côté irréel…!

Voili voilà pour le carnaval de Dunkerque ! On sait pas si on recommencera l’an prochain mais l’avantage, c’est qu’on aura toujours ces photos là…

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Père castor (des marais)

Belle journée pour faire de la photo ! A la demande de Transilien SNCF, qui fait chaque année des campagnes d’affichages dans les trains sur les atouts touristiques de l’Île-de France, j’essaye actuellement de photographier de chouettes détails (oui, parce qu’il faut impérativement des « détails ») sur les bords du Canal de l’Ourcq.

Or ce midi, avec Olivier, nous avons justement croisé le Père castor (des marais) : un ragondin, ou castor des marais, qui prenait le soleil. Bonhomme, il s’est prêté au jeu du shooting photo (merci l’objectif 75-300 de l’appareil photo du boulot…).

J’ai envoyé quelques prises par mail à l’agence de communication de Transilien SNCF. Mais comme il me semble peu probable qu’ils décident de diffuser des photos de ragondins dans les trains (et que s’ils faisaient ce choix étrange, je me ferais peut-être légèrement réprimander par ma hiérarchie), voici, en exclusivité, les photos nominées au grand prix de la photo animalière 2013 de Lizy-sur-Ourcq.

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C’est-y pas mignon ?

Irlande #4 : de Dingle à Galway

Suite de la narration de ce petit voyage en Irlande (parce que ça faisait longtemps et qu’on approche quand-même de la date anniversaire du-dit voyage donc bon).

Repartis de Dingle de bonne heure en un matin brumeux, nous nous dirigeâmes vers notre étape du soir, Ennis, au cœur du Comté de Clare, d’où nous repartîmes le lendemain pour gagner Galway ! Pour diverses raisons expliquées ci-après, c’est une partie du voyage où nous avons pris peu de photos et j’ai par conséquent fait du deux-en-un 😉

C'est parti !

C’est parti !

On a donc joyeusement parcouru la Péninsule de Dingle sous un ciel poivre-et-sel et un vent à écheveler les Adelines. Malgré ce climat peu enthousiasmant, la petite péninsule ne manqua pas de nous surprendra, alternant paysages hugoliens, (très) vieilles pierres et attaques de monstres autochtones.

50 shades of Grey

50 shades of Grey

Face à la mer...

Face à la mer…

Toujours depuis la Péninsule de Dingle...

Dos au Calvaire…

Des murets !

Des murets ! Pleins de murets ! Des maisons en ruines !

Quand soudain, sur le parking du Gallarus Oratory, levant la tête du Guide du Routard...

Quand soudain, sur le parking du Gallarus Oratory, levant la tête du Guide du Routard…

Oh Mon Dieu ! Il a repéré le paquet de Digestives !

Oh Mon Dieu ! Il a repéré le paquet de Digestives !

Trois Digestives émiettées plus tard, on a maté la bête.

Trois digestives émiettées plus tard, on a maté la bête.

Gallarus Oratory, une église qui pourrait remonter au VIème siècle !

Gallarus Oratory, une église qui pourrait remonter au VIème siècle !

La route dans les nuages

La route dans les nuages

Après avoir tout découvert de Dingle, nous avons rejoint le comté de Clare en traversant le Shannon à Kilruch, sur un petit ferry (la traversée prend 20 minutes !). Le soir même nous étions à Ennis où il a continué de pleuvoir sans discontinuer, ce qui a rendu la visite de la ville passablement morne. Je vous rassure tout de suite : on s’est rapidement réfugiés dans un pub où l’on nous a attribué une table devant la cheminée – et il y avait de la musique live.

Le lendemain, direction Galway !Et pour ce faire, il nous fallait traverser.. Le Burren. C’est un coin splendide et dépouillé, où la terre est grosso-modo remplacée par des cailloux.On raconte qu’à l’époque de la conquète de l’Irlande par Cromwell (1651), un officier décrivit ainsi cette riante région : « C’est un pays où il n’y a pas assez d’eau pour noyer un homme, pas assez d’arbres pour le pendre, pas assez de terre pour l’enterrer ».

La voiture, coquine, nous a joué un mauvais tour ce jour-là, en faisant régulièrement craquouiller la pédale d’embrayage, voire même, à une occasion flippante, en ne répondant pas du tout à l’utilisation de la pédale d’embrayage… Face à la menace de tomber en panne au milieu d’un désert de cailloux, on a filé vers Galway sans trop jouer aux touristes et, du coup, je n’ai pas vraiment de photo de cette partie du trajet (pas grave, on en a pleins des îles d’Aran, où se retrouve le même genre de paysage).

On a tout de même été admirer un site incontournable : les falaises de Moher, tout à l’ouest du Comté de Clare, à quelques encablures de Galway. Comme presque chaque fois que j’ai eu l’occasion de grimper sur ces falaises, il faisait un froid de canard et il y avait un vent à décorner les chevaux roumains (haha). Quelques images…

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200 m de haut sur 8 km, pfiouloulou

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La O’Brien Tower, construite en 1835… pour les touristes déjà nombreux !

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On est jolis et glacés !

A Galway, après s’être fait rassurés par un gentil garagiste qui ne nous a rien fait payer (!), on a juste pris le temps de se balader un peu dans la ville, et préparé notre périple du lendemain, aux Îles d’Aran !

Le samedi à Saint-Martin d’Auxigny…

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Image non contractuelle 😉

C’est le jour des mariages…!

Aller-retour éclair à Saint-Martin d’Auxigny (la ville la plus proche des Mougères), ce weekend, pour rencontrer le père Bodin qui nous mariera. Ce qui fait qu’on est désormais fixés sur les points les plus importants du D-day :

Reste plus qu’à s’occuper de… tout le reste (on a 7 mois, on est large) !

Après avoir vu le père Bodin, on a vadrouillé un peu dans les environs. Il nous avait proposé les églises de Saint-Martin et de Menetou-Salon. Sauf que Menetou, c’est un peu plus loin, l’église est jolie mais plus vieillotte (et il y a pas d’orgue), et surtout, à Menetou, le 31 août, il y a un wargame géant.

Avant de partir, on a été déjeuner à Sancerre, une jolie ville au milieu des vignes qu’on admire toujours de loin sur le chemin des Mougères. Repas délicieux dans un très chouette resto, mais on a pas du tout profité de la ville, déserte en ce samedi de janvier entre midi et 14h et surtout… plongée dans le brouillard. Ça nous a rappelé plusieurs destinations de rêves dont nous avons eu la chance de découvrir, au fil de nos voyages, les splendides paysages…

Quel point de vue, mas amis...

Quel point de vue, mas amis…

Bruges, en Belgique

Bruges, en Belgique.

Ostende, en Belgique

Ostende, en Belgique.

Québec, au Québec

Québec, au Québec.

Ô, Sancerre, on n’a pas de photos pour le prouver, mais tu t’as pas démérité, brumistiquement parlant.

Bon allez, j’ai été un peu injuste… Bruges dans le brouillard, c’est aussi ça :

Ooooh....

Ooooh….

Promenade boréale

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On a donc fait une petite balade jusqu’au Canal de l’Ourcq, qui passe non loin de la maison. Pour l’atteindre il faut traverser un petit bois, qui se révèle enchanteur, sous la neige.

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Il est à tomber, ce rouge-gorge, non?

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Le canaaaal ! Et Olivier qui court dans la neige.

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En revenant, on a déneigé un petit chemin dans le jardin, pour le chat (qui n’apprécie manifestement pas de marcher dans 20 cm de neige…).

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Et il continue de neiger (chouette !). Olivier, dont le climat réveille un instinct de survie assez sûr, est actuellement en train de cuisiner un ragoût bœuf/carottes/oignons/patates, et des spaetzle. (Miam).