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Fraises, lavoir et autres aventures

Poupette aux fraises

Quelques photos du fameux lavoir d’Ivors, en passant !

Donc il y a un bassin bas, où on lavait le linge, et un bassin haut, où on le rinçait (dans une eau propre, donc, puisque l’eau arrive par en haut).

On a poursuivi la balade jusqu’à la source puis jusqu’en haut du petit chemin.

Ce week-end on a été bien chanceux. On a eu la visite samedi de Papy-Papa et Coco (mais je n’ai pas récupéré de photo) et dimanche celle (masquée) de Paulette, Gérard, Isabelle et Patrick, c’était très chouette !

Dimanche soir, les enfants ont attentivement écouté notre Raïs à nous, afin de savoir s’ils allaient bientôt pouvoir retourner au restaurant. Ils ont surtout beaucoup posé de questions sur le langage des signe, et appris que c’était fini la rigolade, école pour tout le monde à partir du 22 juin hop hop hop.

Et lundi matin, hop hop hop, tout le monde à l’école (non en vrai c’était déjà prévu ainsi pour eux, et ils étaient, de fait, super contents) (Merci Papy-Papa pour les tee-shirts méridionaux).

Bisouuuus !

Ah mais c’était la Sainte Diane !

On fêtait hier la Sainte Diane, qui était en fait une Bienheureuse. Diane d’Andalo (1201-1236) a fondé un monastère dominicain à Bologne.

Sinon, eh bien sensiblement sur le même schéma que le mois dernier, j’ai pleins de photos, et peu pris le temps de les partager.

En mai, on a donc déconfiné. On a fait notamment une super chouette balade dans la forêt de chez nous. Ça paraît fou aujourd’hui de se dire qu’on n’a pas eu le droit d’y aller pendant deux mois…

On a fait depuis pleins d’autres balades, évidemment 🙂 On est plutôt restés sur le village, mais la porte est ouverte à des sorties plus longues qu’avant… Les garçons marchent mieux et se débrouillent pas mal à vélo, Diane est en porte-bébé, on a plus de marge de manœuvre qu’avant.

Nous sommes aussi allé en forêt de Villers, à la tour du Général Mangin, avec Dadie et Grand-Père et Pierre.

Déconfinement oblige, je suis retourné au travail deux jours par semaine, le reste en télétravail. Olivier a continué en full télétravail courant mai, mais il retourne désormais deux jours par semaine à Paris.

Les enfants n’ont toutefois pas repris l’école tout de suite. On a travaillé un peu à la maison, mais c’était très laborieux. Heureusement la maîtresse nous a envoyé des boîtes d’activité.

Albert n’a repris l’école que cette semaine, et il y sera jusqu’à la fin de l’année, étant prioritaire en tant qu’élève de Grande Section. Basile ira une semaine sur deux à partir de la semaine prochaine. Il y a 7 « places » dans la classe (pour 23 élèves d’habitude), et tout semble fait pour que ce soit le plus rassurant et fluide possible pour les enfants, en dépit des lavages de main très réguliers. Ils ont par exemple chacun leur vélo pour la récréation !

Pendant ce temps-là, Diane grandit fort fort fort ! Elle marche de mieux en mieux, et se fait de mieux en mieux comprendre.

Elle adore les jeux d’encastrage mais n’est pas encore du tout fan de puzzle.

Elle grimpe partout partout et elle est très fière d’elle. Elle adore toujours autant les animaux. Elle fait pas mal de bêtises d’expériences. Je n’ai pas souvenir d’avoir connu ce degré d’expérimentation continuelle avec Albert et Basile au même âge, c’est hilarant et épuisant à la fois. Une vigilance de tous les instants. Elle joue bien à l’eau (mimi cracra), adore particulièrement patouiller dans l’évier de la cuisine. Les mains dans le bol sale rempli d’eau de vaisselle… puis dans les cheveux direct pour une imitation de shampouinage très convaincante.

Elle a un caractère bien affirmé et ne s’en laisse pas conter. Comme elle est assez musclée et donne de la voix, il peut être assez sportif d’aller contre son avis (l’habiller, lui mettre une couche, etc…). Mais dans l’ensemble elle est plutôt pleine de bonne volonté, elle veut juste faire comme les grands !

Elle est toujours très sauvage avec autrui (même si ça s’arrange depuis une semaine ou deux, à la faveur du déconfinement), et très pot de colle avec moi.

Ah oui, et il y a les boîtes. Diane adore se mettre en boîte.

Aussi, on a fait les foins, sous le soleil, et c’était chouette malgré les petites miettes de foin qui grattent et qui collent… La première fois sur une parcelle à Ivors, tout près de la maison, et Albert a conduit le tracteur, la seconde sur une parcelle du Plessis-sur-Autheuil, et Basile a conduit le tracteur (mais je n’ai pas de photo), et Diane était de la partie !

Dans l’actualité ivorienne, il y a aussi la récente remise en état du lavoir. J’ai zéro photo pour le moment, mais il y a un fort beau lavoir à Ivors, couvert avec un joli toit, en relativement bon état, si ce n’est que l’eau n’y circulait plus, donc c’était un peu crado et un peu dommage. A l’initiative récente de l’asso de sauvegarde de l’église, et grâce à quelques voisins hyper motivés et compétents, les deux bassins ont été vidés et nettoyés en deux jours, et sont à nouveau alimenté via la source d’Ivors. J’irai faire des photos, parce que là ça manque un peu, oups.

Mais bref, tout ça pour dire que les enfants ont découvert un nouveau terrain de jeu : la source d’Ivors. Elle a presque toujours été canalisée en souterrain pour alimenter le village et notamment le fameux lavoir (le chemin qui qui va de cette source au lavoir s’appelle d’ailleurs « rue de la Fontaine »). Mais il y a quand-même un peu d’eau en surface et évidemment les enfants adorent. Et là j’ai des photos.

J’allais oublier : le jardin donne un peu, avec ce printemps très beau et chaud ! On a eu plus de temps pour arroser, et pour donner de l’amour aux plantations. Nous avons fait notre première récolte de cerises depuis la plantation du cerisier à notre arrivée en 2016 ! Les petites fraises se défendent pas mal non plus, et les poires grossissent. Le poirier planté en 2018 n’a pas beaucoup donné l’an dernier, mais il y a actuellement 27 bébés poires sur l’arbre (contre une douzaine les années précédentes), donc on a de l’espoir 🙂 Les groseillers et framboisiers ne donnent pas grand chose, mais c’est déjà plus que l’an dernier, donc on ne mollit pas.

Côté légumes, les patates germées qu’on avait planté vite fait poussent bien, on aura une mini récolte. Dadie nous a donné quatre plans de tomates, duement replantés. Les aromatiques ont beaucoup donné, et fait pleins de jolies fleurs !

Côté fleurs d’agrément en revanche, c’est très moyen, alors que j’avais beaucoup semé et repiqué… Bah… Il est dit qu’on n’arrivera pas à avoir un jardin fleuri (en tout cas pas encore cette année) !!

Voilà voilà, une petite routine « déconfinement » s’est donc mise en place, mais c’est en continuel mouvement, comme un peu tout en ce moment ! On ne sait pas encore tout à fait de quoi l’été sera fait (si ce n’est qu’on n’aura pas beaucoup de vacances), mais on a acquis une grande tente pour dormir tous, ce qui nous permettra de faire peut-être de petites échappées cet été, par nous-même, ou chez les uns ou les autres 🙂 Moi qui ne me suis que très rarement risquée au camping, plutôt adepte de la petite chambre d’hôtes qui va bien, j’ai une subite envie d’emmener notre marmaille en vadrouille dans des conditions de confort sommaires. Olivier, qui a toujours envisagé le camping avec plus de tendresse, s’est empressé de commander ce qu’il faut chez Décathlon. Un effet du confinement, peut-être ?

Si on survit à notre été glacière/moustiquaire, et que la Covid19 (oui, on dit « La » Covid, il paraît) nous laisse en paix à la Rentrée, on convie tous ceux qui le peuvent au baptême de Diane, reprogrammé le 26 septembre, youhouhou !

Suite à cette annonce, des photos inclassables, et un gros bisou à tous !

Enfant jolie
La première d’une longue série, pour mon grand édenté !!
Crêpes party
Tranquillou bilou, pom’pote sous le parasol.
Ils sont immenses tous les deux.
Basile est « déguisé en lapin ».
Les petits cœurs.

Des torrents de tendresse

Coucou ! Et voilà encore une pleine cargaison de photos en super vrac ! Et le lien d’une jolie chanson de confinement, La Tendresse, vous avez du la voir passer sur les réseaux pas très sociaux, vous aussi, mais je la remets au cas où.

Note, moi je ne connaissais pas la version originale de Bourvil, Olivier m’a jugée. Mais bon, c’est tout on n’a pas le même background musical familial, moi j’ai écouté JJ Goldman Les Indes galantes toute ma jeunesse voilà voilà.

Bon sinon, petite répartition du temps en confinement :

  • 30% = télétravail
  • 30% = dodo
  • 40% = actualiser les news sur le téléphone
  • 50% = relire avec Diane ses deux livres préférés ( « Les animaux mignons en photo » et « Regarde comme je t’aime » (le monde se divise donc en deux catégories : les volatiles, qui font « Co co co » et les mammifères, qui font « Beeeeh »)
  • 40% = essayer de faire des choses en lego avec les garçons (mais je suis clairement moins bonne qu’Olivier)
  • 10% = faire la continuité pédagogique avec Albert (pour Basile j’ai lâché l’affaire)
  • 100% = dire aux garçons de s’habiller
  • 10% = surveiller les petites plantations au jardin
  • 90% = trouver des idées de menu
  • 150% (ressenti) = nettoyer les trucs tombés au pied de la chaise haute de Diane
  • 180% (ressenti) = empêcher Diane de manger les trucs qu’elle a fait tomber de sa chaise haute
  • 100% (ressenti) = constater qu’elle a une coquillette d’avant-hier dans la bouche
  • 80% = culpabiliser de ne pas plus profiter des enfants en ce moment unique
  • 70% = culpabiliser de ne pas être plus efficace en télétravail
  • 60% = culpabiliser de ne pas réussir à mieux entretenir la maison (ou au moins la cuisine) (ou au moins en-dessous de la chaise de Diane)
  • 30% = se demander comment ça se passera après le 11 mai
  • 200% = faire des câlins.
Je mate chez les voisins et j’adore ça…
Où est ma brosse à dents ?
Maaaais pourquoi il a le droit, lui ?
Le plateau des « Aventuriers du rail » : idéal pour faire un double cours de géographie et de lecture (par contre c’est la carte de 1910, mine de rien il y a eu quelques menus changements par la suite) 🙂
Ah oui, et au fait, Pâques !
On a migré la table à langer dans la chambre de Diane.
Pancakes !

Bisouuuuus à tous !

Et donc alors, c’est bientôt fini ?

Coucou ! Point d’étape à J25 ! Avec pleins de photos après le blabla !

Sur le front Confinement

On tient, on tient 🙂 Plutôt aidés par un environnement favorable, il est vrai. Même si c’est casse-bonbon d’imprimer une attestation à chaque sortie (honnêtement on doit en imprimer deux ou trois par semaine maximum, c’est pas si pire !). Un peu comme tout le monde, on s’habitue. J’ai enfin trouvé le bon équilibre pour les courses (entre trop et pas assez) et accepté le fait que ce n’est pas parce qu’on est à la maison qu’on a plus de temps pour s’occuper de la maison, justement, et faire de la cuisine. De toute façon on n’a pas de visite alors l’état de la maison, bah…

C’est dur, c’est bizarre, c’est éprouvant, parce que les mauvaises nouvelles sont là, contrastant violemment avec la douceur de la vie confinée. On pense très très fort aux gens qu’on aime, on prie et on se lave les mains, parce que finalement que peut-on faire de mieux que de rester en bonne santé ? Drôle de guerre.

Ci-dessous un petit comic que m’a envoyé Olivier, désolée pour les non-anglophones…

source : https://xkcd.com/2287/

Sur le front Télétravail

Ça marche toujours pas mal pour Olivier qui travaille beaucoup, mais moi je n’ai pas encore récupéré mon accès à distance. Autant dire que du coup, il y a des moments où je ne peux pas faire grand-chose… Mais cela devrait revenir la semaine prochaine (vraiment, ce coup-ci), youhou !

Sur le front École à la maison

Il est de plus en plus difficile de faire travailler les enfants. La maîtresse m’a appelé aujourd’hui pour faire un point avant les vacances, et ça semble être le cas pour la plupart des élèves. Elle est en train de réfléchir à des solutions pour améliorer son système actuel, et la visio-conférence est dans les tuyaux pour les Grandes Sections 🙂

Bref de notre côté, on va tâcher de profiter des vacances tout en essayant de rattraper peu à peu le retard accumulé. Pour Albert, objectif : écrire deux ou trois mots par jour, histoire de ne pas perdre la main 😉

Sur le front Diane

Alors, je vais faire fuiter l’info à dessein, mais Diane n’est pas loin du tout de marcher !! Elle est capable de faire plusieurs pas d’affilée, à condition d’avoir une très bonne motivation à l’arrivée, comme une pâte de fruit, ou un chien (je suppose que ça marche aussi avec les chats, les chevaux, les pangolins… Diane adore les animaux).

Et sinon elle fait toujours autant de « bêtises », enfin, de son point de vue ce ne sont pas des bêtises, tout au plus de la découverte… Mais elle attrape tout, elle déplace tout, elle prend de plus en plus de risques dans les escaliers, elle est hyyyyper fatigante. Bah.

Allez, pleins de (jolies) photos

Cours de géographie
Petit bain moussant
Mowgli en haut des escaliers, furieuse contre elle-même de ne pas réussir à se mettre debout et contre moi qui l’empêche de descendre les escaliers.
Elle est floue mais je l’aime bien.
Tiramisuuuu !
Albert et son bateau (oui c’est un bateau, amarré au port).
Séance de jardinage
Le super jeu envoyé par la maîtresse : un excellent combo de jeu de l’oie, legos et calcul
Mon pull pour Basile entamé il y a un an et terminé à la faveur du confinement !
Trop grand, yes, on stocke pour cet hiver ! (j’avais peur qu’il ne puisse pas le porter !)
Poirier en fleurs, abeilles au labeur
Alors ça c’est hyper chou, cœur qui fond.

Bisouuuus ! Et bon week-end de Pâques. Amour et joie et patience et chocolats.

Aujourd’hui Dianouchette, c’est ton anniversaire

Yiiii Diane a eu un an !! Merci pour tous les gentils messages et les pensées à cette occasion 🙂

Cette année est passée si vite ! J’ai l’impression que c’était hier, que nous avons filé à la maternité pour notre première rencontre avec cette toute petite fille. J’ai eu toute la journée une chanson de Lynda Lemay dans la tête… Cliquez, c’est cool 🙂

Aujourd’hui ma fillette, c’est ton anniversaire
T’en as plein la bavette de ton beau dessert…

Lynda Lemay, La chouette

Diane a largement préféré son gâteau au chocolat à son cadeau-confinement, à savoir le petit gilet pour Joséphine que j’ai tricoté avec amour (*insérer ici un émoticône en larmes*). Elle a semblé trouver proprement inconcevable et choquant d’enfiler un vêtement à sa poupée. Bah.

Dadie est passé quelques minutes dans l’après-midi, et a déposé un petit cadeau, un vrai petit poupon, tout mimi, que la miss a beaucoup apprécié et câliné !

C’est un âge extraordinaire, un an. Je suis tellement heureuse d’en profiter une troisième fois ! C’est la phase rigolote du développement moteur, celle où tout s’accélère, l’apprentissage des déplacements, la station debout…. et la marche ! Plus tard il y aura la parole, et ça vaut son pesant de cacahuètes. Mais toute cette phase pré-marche, c’est juste incroyable. Petite bipède. Et puis un an, c’est aussi toute une phase d’éveil grandissant. On passe d’un bébé, à un petit enfant. Qui joue, qui sait ce qu’il veut, qui développe son petit caractère.

Diane ne marche pas. Même si elle tient très bien debout, appuyée, et qu’elle marche quand on lui tient les mains, elle ne se lance pas du tout seule. C’est presque étonnant, car en toute choses, elle est une petite fille assez volontaire et totalement dépourvue de peur. C’est un peu normal à son âge, mais je la trouve plus « fonceuse » que ses frères (peut-être aussi parce qu’elle a deux frères, justement) 🙂

Elle se lance dans la vie et les expériences avec témérité, et détermination. Albert était plus prudent et réfléchi, mais quand il se décidait, c’était généralement la bonne. Basile y allait avec rigolade et panache, c’était un jeu. Diane, elle fonce. Si ça ne marche pas, elle râle, elle est furieuse, avant tout contre elle (cris de guenon). Si ça marche elle est tellement fière !

Elle fait mille bêtises à la minute. C’est la première fois que j’envisage vaguement de « baby-proofer » la maison. Elle grimpe dans le lave-vaisselle. Elle sort tous les vêtements des caisses. Elle attrape tout, elle porte tout à la bouche. Elle monte les marches… Jusqu’à présent elle n’essayait pas de les descendre (on n’a vraiment pas envie de remettre une barrière à l’étage…), mais je l’ai surprise l’autre jour à mi-escalier, alors qu’on l’avait laissée jouant dans les chambres avec ses frères (drame du télétravail avec les enfants dans la maison).

Elle communique, beaucoup, depuis toujours. Elle a dit « mama » tellement tôt que je me suis interdit de le noter, tellement ça paraissait ridicule et hazardeux. Mais elle n’a jamais cessé depuis, mama, papa, baba, aba… Elle montre du doigt, elle fait des signes. Elle piapiate avec sa petite voix un peu grave, tout le temps, une vraie pipelette (comme ses frères). Petit animal social.

Elle est en pleine phase d’imitation : elle « se lave les mains », elle « se lave les cheveux », elle « enfile des vêtements », elle fait rouler les petites voitures comme ses frères, elle fait des bisous à ses poupées. Elle joue à la dînette… Tout ce qu’on fait, elle le fait. C’est hyper cliché, mais je n’ai jamais vu les garçons faire tout ça, imiter à ce point, ni être intéressés par les poupées, d’ailleurs. Diane a deux frères, ils la fascinent et elle va bien entendu passer son enfance à jouer à leurs jeux (ou tout du moins à essayer), et pourtant, on décèle déjà une différence dans sa manière d’appréhender le monde, quelque-chose de la petite fille qu’elle deviendra. Ce n’est pas pareil, d’avoir une fille.

Et puis bien sûr, Diane est très sauvage, c’est là son pas moindre défaut du tout. Elle a inexplicablement peur de certaines personnes (les hommes surtout), en particulier quand il y a du monde autour… Dans ces moments là, c’est un vrai pot de colle.

(Bon, en me relisant, je dois admettre que dans l’absolu, elle est assez pot de colle, et je ne compte plus les moments où je l’ai prise en porte-bébé pour cuisiner ou faire des choses dans la maison. Mais en société c’est pire.)

Ce trait de caractère, je m’en passerais bien, car c’est un peu encombrant et pas chic du tout en soirée, un bébé geignard collé dans les bras. Elle a commencé à avoir peur des gens à 7 mois, et ce n’est pas encore fini, même si ça s’est atténué progressivement… On redoute pas mal la fin du confinement et le retour de la vie sociale de Diane, aïe aïe aïe !

Voilà voilà, petite Dianouchette de un an en quelques trop courtes lignes. On pourrait ajouter qu’elle est belle, si belle. Elle a un sourire extraordinaire, elle rayonne. Elle peut aussi faire sa petite tête de singe hurleur (et les cris qui vont avec). Mais surtout elle est belle, on va retenir ça. « Et intelligente », ajouterait Olivier, qui ne veut pas d’un syndrome « Belle au bois dormant » (Mais si vous savez, les trois marraines-fées qui souhaitent à Aurore d’être belle, d’avoir une jolie voix et… oups, de survivre au vilain sort de Maléfice. Tant pis pour l’intelligence on repassera).

Bisouuuus !

Confinement semaine #2

Lundi 23 mars

Et c’est parti pour la première semaine complète de confinement ! Elle démarre sous le soleil. Olivier travaille dans sa batcave. Avec les grands, on fait l’école à la maison. Basile fait ses tulipes en peinture à la fourchette. Albert fait un exercice sur les syllabes. Ensuite tout le monde file chez Hélène. J’envoie les travaux à la maîtresse par mail, puis je me mets au boulot. On déjeune dehors avec Olivier. L’après-midi, quelques photos de fleurs et un rapide article de blog. Travail. Puis je récupère les doudous. On reste dehors un bon moment à faire des petites plantations et zou, on rentre. Une soirée en douceur…

On couche tout le monde. Je démarre le cadeau d’anniversaire de Diane, spécial confinement : un petit gilet en tricot pour sa poupée Joséphine.

Mardi 24 mars

Petit heurts de bon matin. Albert travaille sur les chiffres, puis il fait la dictée-portrait d’un petit robot (« il a une tête carrée noire, des yeux carrés bleus, des oreilles en triangle vertes… »). Basile doit dessiner la pluie (des petits traits verticaux) mais n’est pas motivé et fait du bazar. Je m’énerve un peu. Olivier prend le relais. Plus tard, je demanderai par mail à la maîtresse s’il faut privilégier la routine (c’est l’heure, donc on travaille), ou le « quand on veut quand on peut », qui manque de cadre (mais qui est plus efficace, un enfant qui veut travailler va bien plus vite qu’un enfant pour qui « ça n’est pas le moment »). La maîtresse me répondra qu’il n’y a pas de meilleure solution (sans déc’ ?) mais nous donnera deux infos précieuses : d’une part, pour les élèves de petites sections comme Basile, les activités durent en moyenne 10 minutes. D’autre part, il y a des familles où on ne fait que certaines des activités, choisies par les parents et les enfants. Ooook, on va être plus cool à partir de maintenant.

Travail, déjeuner dehors. Travail.

En allant chercher les doudous, le soir, je trouve tout le monde en très grande forme dans le jardin d’Hélène.

On rentre à la maison. Enfin, je rentre, et les enfants veulent rester dehors. Comme il commence à faire frisquet, je ferme la porte. Mouahaha.

Petite soirée là aussi en douceur, poursuite du gilet de Joséphine pendant qu’Olivier fabrique des bougies, pour sauver nos arbres fruitiers du gel… Et zou, au lit !

Mercredi 25 mars

Aujourd’hui c’est mercredi, les enfants n’ont pas école (haha). Et surtout Maman n’a pas travail. Le matin, les enfants demandent à faire l’école (des bienfaits de la « routine » et/ou l’esprit de contradiction…). Ils travaillent très bien avec bonne volonté. Albert apprend la lettre « H » en cursives, et Basile fait l’exercice des courses (rapporter un nombre donné d’objets identiques).

A midi, déjeuner dehors. Il commence à faire plus frais. On met les bonnets !

Une bonne sieste l’après-midi ! Puis Diane continue ses apprentissage de petite fille de un an, sous les encouragements de ses frères. Leçon du jour, « comment s’asseoir sur une chaise ». Il y a des efforts manifestes, mais les fondamentaux ne sont pas acquis.

Ensuite on va goûter dehors.

On papote avec Émilie, ma voisine (et institutrice d’Ivors pour les CP-CE2), de part et d’autre du mur. Elle pense que le confinement durera jusqu’aux grandes vacances et elle fait travailler ses élèves comme s’ils ne revenaient pas à l’école avant septembre. Gloups.

Et la soirée suit son cours 🙂 L’atelier bougies prend de l’ampleur, Olivier ayant reçu d’Amazon de la cire et des mèches. C’est du sérieux. Les arbres seront bien chauffés.

Jeudi 26 mars

Patatra ! Un virus ransomware a attaqué le système informatique de la Communauté de communes. La journée démarre donc comme d’habitude (avec une très bonne séance de travail pour Albert, Basile n’ayant pas de devoirs ce jour) mais au moment de me mettre à travailler, en ouvrant les mails, je découvre que ce sera journée « chômage technique » !

J’en profite donc pour faire du ménage, beaucoup de ménage, la maison ayant un peu été abandonnée ces derniers temps (et la femme de ménage ne vient plus, pour des raisons évidentes…). Fond musical : Roméo et Juliette. Le confinement, ou comment se découvrir une envie soudaine de réécouter des comédies musicales des années 2000.

Le soir, bain, mini visio-conférence avec Nanou, Isabelle, Hélène, Paulette et Paul. Dîner-confinement (plébiscité par les enfants) : sardines à l’huile / baguettes maison / beurre. Coucher des nains. Je termine le gilet de Joséphine : et voilà au moins un petit cadeau à mettre au pied des bougies le 1er avril !

Vendredi 27 mars

Une journée un peu comme un mercredi, car la connexion à distance avec le travail ne fonctionne plus, donc toujours pas de travail pour moi… On fait donc un peu l’école avec les garçons, Hélène nous emmène Diane afin d’être plus tranquilles.

A midi, déjeuner à quatre, puis batcave pour Olivier, sieste pour les garçons, et courses hebdomadaires pour Maman : au programme un drive préparé par Olivier la veille (il y a tant de monde au drive qu’il faut s’y prendre la veille pour le lendemain, dorénavant), et un tour à la ferme de Mareuil pour les fruits et légumes.

Au drive, c’est encore moins convivial que d’habitude : on doit ouvrir son coffre et rester dans sa voiture pendant qu’ils y rangent les courses.. Logique mais fatigant je pense pour les employées… J’ai regretté mes 4 packs d’eau… Sur le chemin entre Villers-Cotterêts et Mareuil-sur-Ourcq, je passe à La Ferté-Milon devant cette maison qui me fait de l’œil, avec ses jolis volets. Ce n’est pas mon habitude de prendre les maisons en photo, mais après tout, celle-ci ne demande que ça.

A Mareuil, c’est très convivial en revanche : heureusement que la cour de la ferme est grande, parce que tout le monde fait la queue à deux mètres de distance pour entrer dans le magasin (pas plus de trois à la fois). Je croise ma voisine Angélique. Son fils Sacha joue avec le chien de la ferme, qui adore qu’on lui renvoie un ballon. C’est l’attraction n°1 de la file d’attente, d’ailleurs. Je croise aussi la maman de Jayan, dont je ne connais pas le nom. On échange sur l’école à la maison… Elle a eu l’intelligence de faire sa commande à l’avance et repart très vite : la semaine prochaine, on fera ça aussi !

Retour à la maison, rangement des courses, petite visio-conférence avec Isabelle, Nanou, Paulette, Hélène, Paul… Et oups, je me rends compte que j’ai oublié Diane chez Hélène ! Elle n’a pas l’air de m’en vouloir. Elle persévère à tenter de s’asseoir sur sa chaise.

Une petite visio-conf avec mon papa qui est sorti de l’hôpital, merci à tous ceux qui ont gentiment pris des nouvelles si régulièrement !!

Le soir, après avoir couché tout le monde, je vérifie les mails du boulot au cas où… Oulala, les collègues commencent à poser des questions sur leur situation actuelle, leur rémunération, leurs congés… Et ça tombe bien, d’après Internet, les directives gouvernementales commencent doucement à être transposées à la fonction publique (il était temps). Du grain à moudre pour le week-end et le début de la semaine suivante… What a time pour travailler dans les RH !

Samedi 28 mars

Ça y est c’est le week-end ! On s’imprime une petite attestation et hop, un tour dehors (dans la limite d’une heure et d’1 km de chez nous, bien entendu !)

Ensuite, on rentre, un peu de travail pour les enfants, puis déjeuner !

L’après-midi, sieste pour les enfants et un peu de travail pour les grands. Puis pour ma part, je poursuis le tricot du pull de Basile entamé il y a plus d’un an ! Heureusement que c’était du grand 4 ans 😉 Mon projet : l’avoir terminé d’ici le week-end suivant. Il reste une manche et demi, ainsi que les coutures et le col.

Le soir, encore une petite visio-conf Simonot puis un petit risotto champignons, que Diane dévore à pleins mains, aïe !

Le soir, une fois les doudous couchés, on se culturise avec le film « J’accuse » qu’Olivier a récupéré. Il est rare que nous ayons le temps pour un long-métrage… Celui-ci, hors scandales zé polémiques, fait très bien le job.

Dimanche 29 mars

Youhou ! C’est l’anniversaire du petit Léonard Caute-Clavet aujourd’hui !

Petite matinée très très tranquille. Je me réveille tard avec le changement d’heure, et Olivier a pourvu au déjeuner : rôti de porc fumé, ça fleure bon 🙂

Une fois les enfants à la sieste, je me remets à mon tricot, et Olivier se lance dans la confection de chouquettes pour le goûter, entre deux séances de sport avec son casque VR (non non, pas de photo, j’étais trop occupée à tricoter) !

Ensuite avec Basile on a fait à nouveau des baguettes pour le soir : malgré un résultat après cuisson un peu décevant (croûte pas très belle), elles auront un poil plus de succès que la soupe de lentilles à l’indienne…

Petite visio-conférence avec Agnès, et avec Grand-Père. Petit dessin-animé pour les enfants (qui sont actuellement adeptes de Tom & Jerry et autres Bip-bip et Coyote) avant le dîner…

Le soir, nouveau film en amoureux (on ne nous arrête plus) que je recommande chaudement : « Jojo Rabbit« .

Et voilà une nouvelle semaine de passée ! Dodo, et on se prépare pour la troisième 🙂

Bisouuuus !!

L’histoire avec un grand H

(Désolée pour le blabla, on a tous notre manière de gérer le stress, vous pouvez aller direct aux photos parce que ouh la la il y a du mignon.)

Clairement, on n’était pas prêts. En tant qu’individus, je veux dire. En tant que société, il me semble qu’en dépit des valses-hésitations gouvernementales, et du manque criant de masques (mais qui aurait pu prévoir ? On s’en souvient, n’est-ce pas, des moqueries à l’égard de Roselyne Bachelot et de ses millions de masques inutiles contre la grippe A, il y a 10 ans ?), en tant que société, globalement il y a du répondant. Ça tient, à grand coups de Plans Blancs, d’ENT, de visio-conférences, de Netflix et de dette publique qui va encore se creuser mais pour une fois on s’en fout (à force de creuser on va finir par se retrouver en Chine, ça ne va arranger personne).

Ça tient parce qu’il y a les héros, les héroïnes : les aide-soignantes, les médecins, les ambulancières, les infirmières, chaque jour au front les dents serrées et chaque nuit la boule au ventre à l’idée que cette saleté virus ne rende leurs enfants orphelins. Ça tient malgré les inconscients qui se pensent invincibles et qui contribuent à faire circuler le virus, ceux qui mettent en défaut la théorie de l’évolution plus efficacement que tous les prédicateurs créationnistes réunis.

Et il y a l’immense majorité, qui reste à la maison et qui (en tout cas en ce qui me concerne) a le temps de se regarder le nombril en se disant qu’ils n’étaient pas prêts. C’est vrai, quand on grandit dans les années 80, qu’on a vu s’effondrer l’URSS et qu’on a comme unique inquiétude (récente, en plus) la perspective floue du réchauffement climatique, ça fait bizarre soudain de craindre pour la vie de ses proches, et surtout de ne pas pouvoir les embrasser une dernière fois si le pire devait arriver, puisqu’on en est même à devoir imprimer une attestation pour aller acheter de l’huile d’olive (je dis ça parce qu’on n’en a bientôt plus, et franchement c’est la plaie).

On lisait ce matin avec Olivier des articles sur la grippe espagnole en 1918-1919. Des dizaines de millions de morts dans le monde, mais aucune mesure particulière n’avait été prise à l’époque par des gouvernements qui n’étaient plus à ça près à l’issue de 4 ans de guerre mondiale. Et la presse censurée, qui ne parlait pas de cette maladie si ce n’est pour dire qu’elle faisait plus de victimes parmi les boches que parmi nos braves poilus… Au moins aujourd’hui la presse nous fait état du compte de victimes heure par heure, yay.

Mais voilà justement, le Covid19 nous jette tous dans les tourments de cette histoire dont on pensait s’être affranchis, qu’on pensait ne jamais vivre (presque avec regret, pour l’adolescente que j’ai été). On a tous entendu le fameux : « Ce qu’il leur faudrait aux jeunes, c’est une bonne guerre ! ». Et ben là, d’une certaine manière on y est (c’est le président qui l’a dit), même si on a le temps de jardiner avec les enfants, de faire des gâteaux et des challenges sportifs, de s’envoyer des photos rigolotes sur smartphone et de raconter sa vie sur Internet…

Et je sais pas ce qu’on en fera, de tout ça.

Mais par contre j’ai pleins de photos 🙂

L’anniversaire de Basile (dernière petite réunion de famille avant le confinement)…

Et la veille, aussi :

Une petite balade à la tour du Général Mangin (idem, avant le confinement).

Diane a eu 11 mois au fait !

Diane et sa poupée Joséphine, Merci Chloé !

Les activités du confinement. L’école à la maison…

Le télétravail… La batcave d’Olivier.

Et la pause déj…

Les jeux de société…

Le jardin…

Et les balades sur le chemin derrière chez nous…

Les bêtises de Diane…

Et une mignonnerie…

Et la meilleure pour finir.

Bisouuuus !

Pleins de photos en retard

Bonjouuur 🙂 Ici Ivors. Alors, petit point Coronavirus : on va tous bien, les enfants n’ont pas d’école depuis une semaine, et de mon côté, je reste à la maison à compter d’aujourd’hui. Olivier est actuellement à son boulot à Paris pour mettre en place le télétravail de toute sa boîte, mais c’est probablement son dernier jour avant longtemps…

Aujourd’hui c’est un peu le chaos. Diane a fait la java toute la nuit, elle avait sans doute une dent qui la grattait. Moi qui avais prévu d’être hyper efficace ce matin pour sortir en balade assez tôt, faire travailler les grands en fin de matinée pendant la sieste de Diane, puis mettre tout le monde à la sieste pour pouvoir travailler l’après-midi, c’est raté. Enfin, le fait est qu’actuellement tout le monde dort, mais que je ne sais absolument pas par quel bout prendre le télétravail, n’ayant pas reçu d’instructions sur ce qu’il va se passer dans les jours à venir (fermeture totale ou non ?)… J’attends un appel…

Bon bon, confiné pour confiné, j’ai pleins (vraiment pleins) de photos à partager, triées au cours des derniers jours… donc go !

Pendant les vacances d’hiver, nous avons emmené les enfants à l’exposition « Concept Car, beauté pure », organisée au Château de Compiègne. Ils ont adoré. Nous y avons été avec Dadie, Grand-Père, Claire, Éléonore et Léopold. Les enfants étaient tellement surexcités qu’il a été difficile de les faire s’arrêter pour la photo. Nous n’avons pas vu toute l’exposition permamente (qui comporte de nombreuses voitures à cheval très anciennes, mais la partie « moderne » était plus au goût des enfants !

Il y a quelques semaines, un mercredi matin, on a fait une chouette balade avec les enfants. C’est peu fréquent ces derniers temps car souvent, le mercredi, nous avons du mal à démarrer le matin : les grands jouent bien tous les deux, je fais des choses dans la maison, Diane redort en fin de matinée… Il n’est pas rare que l’on déjeune encore en pyjama ! Alors cette petite balade annonciatrice de printemps et d’une vie un peu plus en extérieur, nous l’avons savourée !

Olivier m’a offert un nouvel objectif pour mon appareil photo à mon anniversaire. Alors pour m’entraîner j’ai pris plus le temps de faire des photos des enfants dans leurs jeux quotidiens…

Ils jouent bien, mais parfois, c’est moins harmonieux… Et j’entends souvent crier « Diaaaaaaaaneuh noooon ! ». Pauvre Dianouchette qui ne veut que jouer aux mêmes jeux que ses frères, et qui se voit régulièrement chassée de la « zone à risque » !

Bon, à leur décharge, Diane, c’est aussi ça :

Il y a quand-même des tas de moments mignons…

Ah oui, et aussi, Diane et le robot Edgar ont commencé à fraterniser.

 » Et donc toi, pour les mouches, tu fais comment ?

– Alors moi, je les mange.

– Ah ouais moi aussi… »

Oh, et pius nous avons également passé deux jours à Paris, chez Mamie Made ! Au programme, train, Parc Montceau, Jardin d’acclimatation, marché avec Mamie, goûter avec Brigitte et Capucine, déjeuner chez les Panthou… Un grand merci à Mamie pour son accueil toujours adorable, la garde de Diane pendant nos balades et les bons moments passés ensemble.

Voilà voilà, je crois avoir tout intégré !!

Et bien sûr, vendredi (et samedi) nous avons fêté l’anniversaire de Basile ! Cela fera l’objet d’un nouveau post car je n’ai pas encore traité les photos 🙂

Bisous et bon confinement à tous ! Prenez soin de vous et mangez des pâtes.

Suspends ton vol !

Stooop ! J’aimerais activer aujourd’hui la fonction « mémoire » de ce blog, parce que les enfants grandissent trop vite et je ne prends rien le temps de noter. Alors pour la postérité, du blabla et des photos.

Diane

Alors oui, je sais, « Mais il n’y en a plus que Pour Diane ici ! » Certes, mais c’est elle qui évolue le plus en ce moment, si j’arrête d’en parler pendant trop longtemps soudain on l’appellera Madame à la caisse et nous n’aurons rien vu venir.

Donc Diane est rudement mignonne en ce moment, elle est en train de sortir de sa phase sauvage, même s’il y a régulièrement des rechutes 🙂 Elle rampe toujours très bien mais sans véritablement se mettre au quatre pattes car elle vise plus haut (littéralement) : elle ne veut être que debout, appuyée à la table basse, au canapé, au fauteuil, au lit, à nous… Elle se relève toute seule dès qu’elle trouve un bon appui, ce qui fait qu’on la retrouve debout contre le lave-vaisselle (ouvert), dans le bain, dans sa chaise haute (iiiik)… Quand elle a un appui mobile (tabouret, chariot, fauteuil d’enfant), elle s’en sert comme d’un déambulateur pour avancer.

A côté de ça, elle fait « Bravo », « coucou », et des bisous dans le vide. Elle est plutôt très gracieuse quand tout va comme elle veut, même si elle a cette fâcheuse tendance à toujours râler par principe à chaque changement de situation. Elle a désormais 6 dents. Elle porte du 1 an. Elle n’est officiellement plus allaitée depuis cette semaine. D’ailleurs elle tient plutôt pas mal ses biberons toute seule ! Elle mange des Prince avec voracité (et sans en mettre un seul bout par terre).

Albert

Albert, de son côté, change aussi beaucoup en ce moment. Il devient de plus en plus « le grand » (bon, toujours pas d’amélioration côté chaussettes, cela dit). C’est un peu ardu comme cheminement, il a du mal à trouver l’équilibre entre le petit garçon et le pré-pré-pré-ado, à s’affirmer sans prendre toute la place, à gérer ses émotions à fleur de peau, à apprivoiser sa confiance en lui, fort d’une conscience grandissante de toutes ses capacités en germe… On sent que l’école joue un rôle important (d’autant plus qu’avec la présence de Basile, en classe désormais, la frontière école/maison est devenue plus floue). L’école, mais aussi son frère, sa famille élargie, les cousins, ainsi que dans une moindre mesure les histoires qu’on lit ou qu’on regarde… Tout ça mouline pas mal dans sa petite tête !

Ça donne un petit garçon qui passe de « Mais alors, on va tous mourir ? » (gros sujet, la mort, en ce moment) à « D’accord moi je vais prendre un yaourt » (après la-dite explication sur la mort) à à *faire des prouts avec la bouche* dans le même quart d’heure. Un petit garçon qui, même s’il affirme qu’il n’aime pas l’humour absurde (cher à son frère) (oui il a quand-même fallu qu’un jour je leur explique qu’il y avait différentes sortes d’humour), commence doucement à être capable de l’utiliser et d’en rire. Et il raconte super bien les histoires.

Changement majeur de cette année, Albert dessine ! Et de mieux en mieux, lui qui n’avais jamais semblé apprécier cela auparavant… Et il commence à lire, les titres, les marques sur les produits de tous les jours, c’est déjà chouette ! (bon, le souci c’est que comme il a capté quelques mécanismes, il ne s’embête pas toujours à déchiffrer les mots en entier, alors il bluffe… et il se trompe !). Et hier il a tenté d’écrire. Voici donc en exclusivité l’œuvre d’Albert, sans modèle aucun…

Porte avion et très phonétique légende « Gagner la seconde guerre mondiale » = « Gané la segode germodal ». Sans modèle hein :’D

Basile

Basilou, c’est un peu un long fleuve tranquille… Fidèle à son animal totem (il vous dira que c’est une souris – il a TRÈS envie que ce soit une souris – mais on sait tous que c’est un canard), il glisse sans effort apparent sur les eaux (plutôt calmes, c’est vrai) de l’existence. Presque toujours joyeux, en forme. L’école ? Même pas mal. Dans l’absolu, Basile, c’est l’incarnation du « même pas mal ». Bien sûr parfois ça ne va pas, parfois il est fatigué, parfois il se fâche… Mais on parle quand même du petit garçon qui, à trois ans tout mouillés, a répondu « rien » à son papa qui lui demandait ce qui n’allait pas, en le regardant droit dans les yeux, et a fini par se confier deux heures plus tard au moment du bisou de bonne nuit. Les émotions, il gère plutôt pas mal pour le moment.

Petit animal social, le Basile ? Pas tant que ça… Il n’aime pas les nouveaux enfants, ceux qu’il ne connaît pas. Quand il y a trop de monde et d’agitation, ou même régulièrement à la maison, il s’installe tout seul avec un jeu ou des livres. On soupçonne que, mine de rien mine de crayon, il n’en loupe pas une lorsque son frère s’amuse à déchiffrer… Et qu’un jour pas fait comme un autre on découvrira qu’il sait lire !

Basile adore les histoires. Il adore les charades, les jeux de mots, jouer avec le réel et forcer l’imaginaire (ou l’inverse, en fait). Il est assez facilement en représentation, un vrai personnage. C’est déroutant et assez drôle. Albert fait parfois un peu de résistance, mais il a lui-même pas mal d’imagination même s’il ne l’utilise pas de la même manière. Et puis c’est difficile de résister à Basile. Ça devient vraiment rigolo de les entendre jouer et échafauder des scénarios, mais j’oublie tout au fur et à mesure (et je n’entends pas tout). Mais récemment il y a eu la famille baleine au bain (représentée par des gants) qui chasse des poissons et des canards pour l’hiver. Il y a eu les véhicules qui vont au restaurant japonais. Il y a eu les aventures de l’arche de Noé playmobil (« Noé est parti avec sa femme, c’est la souris qui conduit le bateau maintenant »).

Voilà, ce sont juste des enfants qui grandissent, mais ça passe si vite et on est si peu là, il faudrait suspendre tous ces moments parce que c’est là, le bonheur, c’est maintenant. Et d’un autre côté, on a tellement hâte de savoir ce que ça va donner d’ici quelques années, cette bande de cœurs.

Allez, photos !

Bisous !